
Assurance-vie : lancement du premier contrat euro-croissance
Predica est le premier assureur à proposer un support euro-croissance. L’offre est destinée aux contrats d’assurance-vie haut de gamme du Crédit Agricole et de LCL.
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RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
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MNK Partners lance une activité de fonds de dettes immobilières
La société de gestion annonce la création d’un premier véhicule orienté sur le repositionnement de biens obsolètes. Pour une transparence optimale, seules sont retenues des obligations "traçantes". -
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Le grand fonds de pension public devient un partenaire stratégique du gérant suédois.
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BlackRock lance le premier ETF adossé à la méthodologie MSCI World sur la neutralité géographique et sectorielle
Premier fonds listé à commercialiser cette méthodologie MSCI World, l'ETF iShares MSCI World Sector & Country Neutral Equal Weight Ucits vise, selon la société de gestion, un meilleur accès aux entreprises potentiellement sous-évaluées.
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Visite d'Etat de Trump au Royaume-Uni: après la pompe royale, l'heure est à la politique avec Keir Starmer
Londres - Après le faste royal, Donald Trump s’entretient jeudi avec le Premier ministre britannique Keir Starmer au second jour de sa visite d’Etat au Royaume-Uni, avec les droits de douane et les relations commerciales en haut de l’agenda. Les honneurs déployés sous les ors de la monarchie britannique mercredi au château de Windsor auront-ils amadoué le président américain? La pression est grande sur le chef du gouvernement travailliste, critiqué jusque dans son propre camp, de montrer qu’il a pu tirer des bénéfices de cette visite, la deuxième pour un président américain, du jamais vu. Après l’au-revoir officiel du roi et de la reine Camilla à Windsor, Donald Trump est attendu vers 11H15 (10H15 GMT) à Chequers, la résidence de campagne attitrée du Premier ministre britannique située à 70 km de Londres, pour un entretien bilatéral avec Keir Starmer. Les deux dirigeants présideront une réception avec des acteurs économiques, dont les patrons de grandes entreprises comme le géant pharmaceutique britannique GSK, le groupe industriel Rolls Royce, ou l’américain Microsoft, puis admireront des archives de l’ex-Premier ministre Winston Churchill. Le banquet royal mercredi soir, avec de nombreux patrons de la tech invités (Apple, OpenAI, Nvidia, etc.) a montré l’importance du volet économique de cette visite d’Etat. Investissements Les dirigeants partageront ensuite un déjeuner et tiendront vers 14H20 (13H20 GMT) une conférence de presse, qui pourrait s’avérer plus épineuse que les ors de Windsor, avec des questions possibles sur l’affaire Epstein, le financier et délinquant sexuel américain, décédé en 2019 en prison. L’affaire, qui empoisonne Donald Trump depuis de longues semaines et qui a déjà éclaboussé par le passé le frère de Charles III, le prince Andrew, a une nouvelle fois traversé l’Atlantique la semaine dernière. Elle a coûté son poste à l’ambassadeur britannique à Washington, Peter Mandelson, limogé par M. Starmer la semaine dernière à quelques jours de la visite de Donald Trump, après des révélations sur ses liens d’amitié étroits avec Epstein. Keir Starmer se voit reprocher jusque dans son propre camp d’avoir d’avoir nommé M. Mandelson à un poste si stratégique en dépit de cette amitié, et ses opposants s’interrogent sur ce qu’il savait vraiment de ses relations avec le financier américain. Il n’est pas sûr que les 150 milliards de livres (172,7 milliards d’euros) d’investissements américains annoncés à l’occasion de cette visite (dont ceux du fonds d’investissement Blackstone et des géants Microsoft et Google), ou encore le nouveau partenariat technologique dans l’IA, le quantique et le nucléaire, parviennent à le sortir de cette mauvaise passe. Dans l’autre sens, le laboratoire pharmaceutique britannique GSK entend engager 30 milliards de dollars sur cinq ans outre-Atlantique. De quoi ravir le président américain qui met la pression sur les géants du secteur pour qu’ils investissent aux Etats-Unis. Pas d’accord sur l’acier Sur le volet commercial en revanche, Keir Starmer devrait rester sur sa faim. Il espérait conclure de longues négociations pour obtenir une exemption aux droits de douane de 25% appliqués sur l’acier britannique, promise début mai. Mais cela ne sera finalement pas le cas. Les Britanniques «veulent voir s’ils peuvent affiner un peu» l’accord, «nous allons en parler», a pourtant déclaré le président américain avant de quitter Washington. Nul doute enfin que Keir Starmer défendra une nouvelle fois auprès de Donald Trump la nécessité de renforcer le soutien à l’Ukraine et de mettre davantage de pression sur la Russie. Le roi Charles III a salué lors du banquet mardi soir «l’engagement personnel» du président américain pour mettre fin à divers conflits dans le monde. Mais les Européens souhaiteraient que Washington accroisse les sanctions sur Moscou et s’engage sur des garanties de sécurité pour Kiev après un cessez-le-feu. De son côté, Melania restera un peu plus longtemps que son époux à Windsor, où elle doit aller contempler la maison de poupées de la reine Mary à la librairie royale en compagnie de la reine Camilla, avant de participer à un évènement éducatif avec la princesse Catherine dans le parc du domaine royal. Elle rejoindra ensuite Chequers en hélicoptère. Le président et la Première dame s’envoleront vers Washington en fin d’après-midi. Leur visite d’Etat au Royaume-Uni aura duré 28 heures. Marie HEUCLIN © Agence France-Presse -
Gaza: au Conseil de sécurité de l'ONU, la pression s'accroît sur les Américains
Nations unies - Le Conseil de sécurité de l’ONU se prononce une nouvelle fois jeudi sur un texte réclamant un cessez-le-feu et l’accès humanitaire à Gaza, un projet porté par la majorité des membres qui veulent tenter d’agir malgré les vetos américains répétés. Les dix membres élus du Conseil avaient lancé des discussions sur ce projet de résolution fin août en réaction à la déclaration officielle par l’ONU de la famine dans le territoire palestinien ravagé par la guerre menée par Israël depuis près de deux ans. Une première version du texte exigeait principalement la levée immédiate de toutes les entraves à l’entrée de l’aide. Mais selon des sources diplomatiques, la France, le Royaume-Uni et la Russie étaient dubitatifs sur l’intérêt d’une résolution uniquement humanitaire de la part d’un organe destiné à maintenir la paix et la sécurité dans le monde, qui aurait de toute façon aussi pu être bloquée par les Etats-Unis. Alors le projet qui sera soumis au vote jeudi après-midi, vu par l’AFP, réclame bien la fin des restrictions de l’aide humanitaire, mais exige aussi «un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent à Gaza», ainsi que la libération immédiate et inconditionnelle des otages. Un message que les Etats-Unis ont déjà rejeté plusieurs fois, la dernière en juin lorsqu’ils avaient utilisé un nouveau veto pour protéger leur allié israélien. Colère et frustration Pourquoi se lancer alors dans cette nouvelle tentative qui risque d’aboutir probablement au même résultat? «Ne rien essayer serait trop facile pour les Américains qui n’auraient pas à se justifier et à faire face aux 14 membres du Conseil et à l’opinion publique mondiale», a commenté un diplomate européen, refusant de ne rien faire juste par peur du veto américain. «Ca n’aide pas beaucoup les Palestiniens sur le terrain, mais au moins nous continuons à montrer qu’on essaie», a poursuivi ce diplomate, qui a requis l’anonymat. Le précédent veto avait provoqué une colère inhabituelle des 14 autres membres du Conseil qui manifestent de plus en plus souvent et explicitement leur frustration face à l’incapacité à faire pression sur Israël pour mettre un terme au calvaire des habitants de Gaza. Israël fait face à une pression internationale croissante pour mettre fin à cette guerre qui ravage Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien. Une question qui sera au cœur du sommet annuel de l’ONU la semaine prochaine à New York. Après plus de deux mois et demi de blocage, Israël autorise à nouveau depuis mi-mai l’entrée à Gaza d’une quantité limitée de camions de l’ONU, qui dénonce des quantités largement insuffisantes. Le 22 août, l’ONU a officiellement déclaré la famine dans ce territoire palestinien et en a attribué la responsabilité à Israël, en se fondant sur un rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), un organisme mandaté par les Nations unies. Un rapport rejeté par les autorités israéliennes. Pour la première fois, une commission d’enquête internationale mandatée par l’ONU -- mais qui ne parle pas au nom de l’ONU-- a accusé mardi Israël de commettre un «génocide» à Gaza depuis octobre 2023 avec l’intention de «détruire» les Palestiniens. Amélie BOTTOLLIER-DEPOIS © Agence France-Presse -
Nuisances sonores aériennes : Gonesse réclame un couvre-feu nocturne face aux vols de Roissy
Gonesse - «Ma vie, c’est un enfer», souffle Clara au moment où un avion fend le ciel bleu de Gonesse, près de Roissy. Cette hôtesse de l’air ne peut plus supporter ces bruits incessants, nocifs pour la santé, et plaide pour un couvre-feu la nuit. Cette commune du Val-d’Oise d’environ 27.000 habitants, située à quelques kilomètres des aéroports Paris-Charles de Gaulle et du Bourget, est très exposée aux nuisances sonores aériennes. En mars 2024, une consultation citoyenne est organisée dans près de 150 villes franciliennes. L’interdiction nocturne des vols sur plusieurs aéroports est approuvée à environ 97% des voix exprimées. Si un couvre-feu a été instauré en 1968 à l’aéroport d’Orly, au sud de Paris - aujourd’hui entre 23H30 et 06H00 -, il n’existe pas à Roissy, au nord. En ce samedi de septembre, le forum des associations de Gonesse grouille de monde et les avions, qui défilent à quelques minutes d’intervalle, font partie du décor. A basse altitude, le sigle de la compagnie aérienne est souvent visible. Le ressenti des habitants interrogés par l’AFP varie de la colère à l’adaptation voire la résignation. «La nuit, on dort bien», reconnaît Jean Boulay, «mais on est obligé de fermer les fenêtres», poursuit ce retraité de 88 ans. Sa femme, Monique Boulay, compte «une minute et demie» entre chaque avion, correspondant aux périodes de fort trafic. Juliette (prénom modifié) se dit «tellement habituée» aux nuisances sonores que ça ne lui «fait plus rien». Cette femme de 60 ans n’entend pas les avions la nuit, seulement à partir de 05H00 du matin. L’aéroport de Roissy a affiché 470.000 décollages et atterrissages en 2024, dont quelque 17.000 entre 00H30 et 05h00, rapporte le gestionnaire Aéroports de Paris (ADP). «Droit à la tranquillité» Arrivée à Gonesse en 2009, Karima, mère au foyer de 48 ans, se souvient du bruit la nuit à son arrivée, «devenu banal avec le temps». Pour Jacques, 60 ans, «la nuit, c’est infernal». «L'été on ne peut inviter personne parce qu’on est sous le bruit des avions et la nuit on ne dort pas», dénonce-t-il. En 2024, selon Bruitparif, le bruit aérien enregistré à Gonesse (62 décibels) est supérieur à la valeur limite réglementaire (55) ou celle recommandée par l’OMS (45). Selon ce même observatoire, qui s’appuie sur des données de 2019, 30,4 mois de vie en bonne santé seraient perdus dans cette commune du fait du bruit cumulé des transports, dont 23,3 mois en raison de l’aérien. Il est environ minuit, fin août, quand l’hôtesse de l’air Clara, 50 ans, filme dans sa cuisine à Gonesse le passage bruyant d’un avion. Des nuisances incessantes, d’après elle, qui veut déménager. Elle ne décolère pas contre ceux qu’elle appelle les «bobos de Paris» qui «vont voter à gauche» mais «polluent les autres» en prenant l’avion. Dormant grâce à des bouchons d’oreille, Clara exige un «droit à la tranquillité». «Quand vous avez un tapage nocturne, vous appelez la police. On appelle qui?», interroge-t-elle. «Fatalistes» Clara comme Jacques (prénoms modifiés) appartiennent à l’Association de défense contre les nuisances aériennes (Advocnar), qui tient un stand au forum des associations. Sous le chapiteau blanc, deux t-shirts rouges avec l’inscription: «Stop vols de nuit». «On peut réduire le trafic la nuit, voire mettre un couvre-feu. C’est le cas à Orly, à Nantes plus récemment, à Francfort où il y a un couvre-feu partiel», défend Françoise Brochot, la présidente de l’Advocnar. «On est tout à fait conscient des nuisances que génère le trafic aérien, à commencer par les nuisances sonores», convient Yannael Billard, directeur du développement durable au sein d’ADP, notant cependant une «diminution» de ces dernières, notamment grâce aux nouvelles générations d’avion. Mais le gestionnaire n’est pas favorable à un couvre-feu à Roissy, qui «mettrait très singulièrement en péril l’aéroport et, a fortiori, l’activité cargo». Très engagé contre les nuisances aériennes, Jean-Pierre Blazy, maire socialiste de Gonesse, déplore l’absence, selon lui, de discussions pour réduire les vols de nuit. Dans cette commune, les réactions sont souvent «fatalistes», constate la présidente de l’Advocnar. «Ce sont les plus impactés, et ce sont eux qui adhèrent le moins» à l’association, regrette Françoise Brochot. Antoine BOYER © Agence France-Presse