
« Nous avons un programme RH dédié aux juniors des financements structurés »
Quelle est votre politique de recrutement dans les financements structurés ?
L’objectif du groupe Société Générale, tout métier confondu, est de 2.200 recrutements, dont la moitié en France. Sur les métiers des financements structurés, nous recrutons une centaine de personnes. Les deux tiers sont embauchés en interne (principalement des collaborateurs en VIE, en alternance ou en stage) et un tiers en externe. Parmi ces recrutements externes, la grande majorité concerne des juniors. Nous recherchons des collaborateurs dans tous les secteurs mais certains sont particulièrement porteurs : le LBO, le financement des acquisitions, des actifs et des matières premières et le financement de grandes infrastructures. L’économie verte est également attractive, d’autant que le groupe met l’accent sur cet axe de développement.
Le métier intéresse-t-il ? Quel est votre degré de sélectivité ?
Ces postes attirent des candidats, notamment la jeune génération qui est attachée à financer l’économie réelle. Le fait de financer des ponts, des avions, des éoliennes présente une utilité concrète pour la société. Le métier est également très international, avec 60 % des équipes à l’étranger, ce qui présente une opportunité dans une carrière. Dans ce métier, l’ennui n’est pas de mise ! Mais nous avons besoin de professionnels solides et nous sommes très sélectifs. Nous recherchons de très bonnes connaissances techniques mais aussi des capacités à « pitcher » face à un client, de négocier avec toute la gamme de produits de la banque, notamment en anglais, de travailler en étroite collaboration avec d’autres services comme le coverage, le risque, la conformité. Si le candidat a ces capacités, il pourra progresser très rapidement et prendre de l’envergure.
Accompagnez-vous les juniors dans l’apprentissage de ce métier complexe ?
Nous avons conscience que technicité, communication et sens commercial sont autant d’atouts très spécifiques et disparates qui demandent de la pratique. Par conséquent, les équipes sont composées à la fois de seniors et de juniors pour un bon équilibre. Et nous avons un programme dédié aux juniors des financements structurés pour améliorer leur capacité à prendre la parole et à être créatif. Et cela fonctionne ! Certains d’entre eux se sont, par exemple, particulièrement distingués dans notre programme d’intrapreneuriat cette année, avec des idées à la fois innovantes et très orientées vers le besoin client.
Plus d'articles du même thème
-
L’emploi américain accélère sa dégradation
Les créations d’emplois aux Etats-Unis ont continué à ralentir en août, affectant l'ensemble du marché du travail. Avec des révisions annuelles encore attendues la semaine prochaine, cela pourrait finalement soutenir l’idée d’une baisse des taux des Fed funds encore plus marquée, peut-être dès septembre. -
Le DAF de transition doit être orienté «gestion du cash»
Lionel Gouget, associé chez Valtus, cabinet international de management de transition pour les fonctions de direction, décrypte les profils de directeurs financiers recherchés par les entreprises ainsi que les enjeux stratégiques associés. -
A la Société Générale, les syndicats sont prêts à durcir le ton sur le télétravail
L’intersyndicale de la banque a lancé une pétition sur le sujet et appelle à une mobilisation avant une réunion prévue le 19 septembre.
ETF à la Une

L'ETF d'Ark Invest, le casse estival de l'IPO de «Bullish»
- A la Société Générale, les syndicats sont prêts à durcir le ton sur le télétravail
- Revolut s’offre les services de l’ancien patron de la Société Générale
- Boeing essaie de contourner la grève en cours dans ses activités de défense
- Le Crédit Agricole a bouclé l'acquisition de Banque Thaler
- Les dettes bancaires subordonnées commencent à rendre certains investisseurs nerveux
Contenu de nos partenaires
-
Vote de confiance : Bruno Retailleau veut se sortir de la crise
Le président des Républicains pose les conditions de la participation du parti au prochain gouvernement. Depuis Port-Marly dimanche, où se tenait la rentrée des Républicains, il a aussi plaidé pour que le prochain Premier ministre soit nommé rapidement -
Pour Bruno Retailleau, "hors de question" que LR accepte un Premier ministre de gauche
Le Port-Marly - Le président du parti Les Républicains, Bruno Retailleau, a averti dimanche qu’il était «hors de question» que la droite accepte la nomination d’un Premier ministre socialiste à Matignon, posant ses conditions pour que LR se maintienne au gouvernement si François Bayrou tombait lundi. «Il est hors de question, comme vous le savez, qu’on accepte demain (lundi) qu’un Premier ministre socialiste soit nommé à Matignon», a affirmé l’actuel ministre de l’Intérieur lors de son discours de clôture de la rentrée politique des Républicains à Port-Marly, dans les Yvelines. Avec cette déclaration, il a pris le contre-pied du président des députés LR Laurent Wauquiez, assis au premier rang, qui a écarté une «censure automatique» d’un Premier ministre socialiste avant de connaître le programme qu’il compte appliquer. «Vous allez faire tomber des gouvernements qui se présentent sans même savoir ce qu’ils veulent faire ?», s’est-il interrogé sur LCI, assurant que si l’exécutif comportait «des ministres de LFI ou applique le programme du Nouveau Front populaire» il y aurait évidemment censure. Bruno Retailleau, qui appelle les parlementaires LR à voter la confiance au gouvernement Bayrou, a par ailleurs annoncé son intention de proposer un accord de gouvernement au prochain Premier ministre si celui de François Bayrou tombait lundi, dans des déclarations à la presse en marge de la rentrée de LR. Cet accord, qui pourrait également s’appeler «contrat ou engagement», contiendrait deux priorités qui sont le budget et «une partie régalienne». «C’est une sorte d’engagement» pour vérifier que les conditions d’entrée dans le prochain gouvernement seront «compatibles avec l’idée que l’on se fait du redressement de la France», a ajouté l’actuel ministre de l’Intérieur. «On ne rentrera pas au gouvernement à n’importe quelle condition», a martelé le Vendéen, qui appelle à une rapide nomination d’un nouveau Premier ministre si le gouvernement de François Bayrou était bien renversé lundi. «Le temps presse. La fenêtre de tir est courte», a-t-il affirmé, d’autant que le mois de septembre risque à ses yeux «d'être propice au désordre» avec deux journées de mobilisation, les 10 et 18 septembre. M. Retailleau n’a pas épargné le RN, l’accusant d'être «dans une stratégie de déstabilisation». © Agence France-Presse -
Dissolution ou pas ? Le « socle commun » se prépare au pire, juste au cas où
Tous les partis ont entamé des préparatifs à des degrés divers, tout en espérant que la dissolution n'aura pas lieu. A Horizons notamment, les cadres martèlent que le parti est prêt pour imposer toujours un peu plus Edouard Philippe comme le candidat du bloc central pour la présidentielle