Les entreprises domiciliées dans la zone euro et en particulier dans les pays nordiques ont tendance à avoir une forte performance relative ESG par rapport aux autres zones géographique, selon une étude réalisée par Morningstar et portant sur 35 pays (1). Les pays des marchés émergents et en particulier en Asie ont tendance à avoir des scores inférieurs dans l’ensemble ainsi que sur chacun des trois piliers (environnement, social, gouvernance).La France affiche l’une des notes ESG les plus élevées (64,8) et se classe quatrième sur 35 pays derrière le Danemark (69), le Portugal (67,9) et les Pays-Bas (65,7). Les mauvais élèves sont la Chine (43,6), l’Indonésie (45,6) et la Russie (45,8). Sur le critère de l’environnement uniquement, les sociétés françaises arrivent en cinquième position sur 35 avec une note de 63,4. L’Indonésie, la Malaisie et la Chine font partie des pays les plus mal notés sur ce thème. Sur le seul critère social, la France se classe en quatrième position, avec une note de 65,1. Sur le critère de la gouvernance, la France rétrograde en douzième position avec une note de 58,2. De nombreux pays européens, et notamment les pays nordiques, réalisent des scores bien meilleurs dans ce domaine.(1) Morningstar a calculé les scores ESG de 35 pays à partir des notations ESG des sociétés cotées dans ces différents pays et représentant plus de 90% de la capitalisation boursière mondiale
Après une série de six mois consécutifs de souscriptions supérieures aux retraits, le Livret A et le Livret de développement durable (LDD) ont affiché en septembre une collecte négative de 410 millions d’euros, selon des chiffres communiqués par la Caisse des dépôts et consignations. Les deux livrets avaient enregistré des flux positifs de 1,39 milliard d’euros au mois d’août.La décollecte de septembre est due au LDD avec des rachats nets de 550 millions d’euros tandis que le Livret A résiste avec des souscriptions positives de 140 millions d’euros. Le bilan depuis le début de l’année reste positif, avec une collecte de 1,70 milliard d’euros pour les deux livrets, dont 2,25 milliards d’euros pour le Livret A mais -0,55 milliard pour le LDD. L’encours global atteint 358,9 milliards d’euros, dont 258,2 milliards pour le Livret A, en septembre contre 357,8 milliards d’euros il y a un an.
Plus de la moitié (54 %) des épargnants particuliers suédois ont changé de fonds dans le cadre de leurs investissements privés ces deux à trois dernières années, montre un sondage réalisé auprès de 1.500 contribuables par TNS Sifo. La tranche d’âge située entre 34 ans et 50 ans a été la plus active, 60 % d’entre eux ayant modifié leur portefeuille de fonds.La raison principalement citée, dans 34 % des cas, est une insatisfaction sur les performances. Les frais ne sont invoqués que par 6 % des investisseurs interrogés. Il ne faut pas pour autant en conclure que les Suédois se désintéressent du niveau des frais, puisque c’est le point le plus fréquemment cité (54 %) comme étant « très important » dans le cas d’un investissement futur dans un fonds, devant le niveau de risque (47 %). L’historique de performance n’est mentionné que dans 27 % des cas.Actuellement, 77 % des Suédois se disent satisfait de la manière dont leur épargne est placée. Les motifs d’insatisfaction sont là encore la performance.L’étude montre enfin qu’un tiers des investisseurs suédois choisissent eux-mêmes leurs fonds. Toutefois, ils sont 54 % à se fier aux recommandations d’un conseiller ou d’un courtier, tandis que 24 % s’appuient sur la famille ou les amis.
L’équivalent de près de 45 milliards de dollars de yuans a quitté la Chine en septembre alors que la devise est à un plus bas de six ans contre le dollar.
La collecte du Livret A et du Livret de Développement Durable (LDD) a été négative de 41 millions d’euros en septembre, a annoncé la Caisse des Dépôts. Le livret A a drainé 14 millions d’euros, tandis que le LDD a perdu 55 millions - sa première décollecte depuis février. Septembre est généralement un mauvais mois pour l'épargne réglementée en raison des besoins des ménages. Sur les neuf premiers mois de l’année, la collecte cumulée des deux livrets réglementés a atteint 1,7 milliard d’euros. Leur encours total s'élève à 358,9 milliards.
Soupçonné en Italie d’avoir aidé des clients à cacher 14 milliards d’euros au fisc, Credit Suisse va payer 109,5 millions d’euros aux autorités transalpines.
La Banque centrale européenne s’est retrouvée vendredi détentrice de ses premières obligations d’entreprise notées en catégorie spéculative (junk) après la dégradation par S&P de la note du producteur allemand de potasse et de sel K+S. L’agence a réduit la note de crédit à long terme de K+S de BB+ (note la plus basse de la catégorie «investissement») à BBB- (note la plus élevée en catégorie spéculative). La BCE avait acheté des obligations émises par K+S dans le cadre de son programme d’achats d’obligations d’entreprise.
CNP Assurances a acquis un immeuble de 150.000 m² à Pantin, aux portes de Paris, en Seine-Saint-Denis. Le bâtiment est dédié à la logistique, devant servir par exemple aux entreprises de e-commerce. «Il répond non seulement à une logique de logistique du dernier kilomètre mais sert également de hub pour desservir les commerces de Paris et sa région. Le bâtiment affiche un taux d’occupation de 100% avec une quarantaine de locataires», souligne un communiqué. L’assureur consacre de plus en plus d’investissements dans l’immobilier. «Actif emblématique, exceptionnel par sa taille et sa localisation, Pantin Logistique représente pour CNP Assurances un premier investissement en direct dans le domaine de la logistique et participe de la diversification de son portefeuille d’actifs», a indiqué Daniel Thébert, responsable des investissements immobiliers et infrastructures de CNP Assurances.
C’est une chose désormais confirmée :Amundi s’intéresse à l’italien Pioneer.Mais pas à n’importe quel prix.C’est mercredi que la filiale du Crédit Agricole, cotée à Paris depuis l’an dernier, a dû se fendre d’un communiqué pour stopper les spéculations de la presse italienne sur les montants qu’elle était prête à mettre sur la table. On la dit favorite, mais un intérêt similaire avait déjà échoué en 2011 pour des raisons politiques. La prudence est donc de mise malgré la beauté de l’éventuelle mariée. Quoi qu’il en soit, Amundi aura encore beaucoup de chemin à parcourir si elle veut rattraper un jour son gérant modèle, l’américainBlackRock. Le géant mondial a annoncé le franchissement des 5.000 milliards de dollars d’encours gérés.Les résultats financiers sur le troisième trimestre ont toutefois eu tendance à fléchir. Il faut dire que BlackRock collecte surtout des produits passifs, les ETF, beaucoup moins bien margés que les fonds gérés de manière active.Et à lire les chiffres des flux mondiaux, on ne peut que constater que BlackRock est en définitive le réceptacle d’une tendance mondiale.Le secteur des hedge funds par exemple, a subi 28 milliards de dollars de rachats au niveau mondial au troisième trimestre. C’est plus du triple des rachats du trimestre précédent, qui étaient de 8,2 milliards de dollars et le pire trimestre depuis 2009.En septembre, ce sontles fonds de placement collectifs qui ont subi une décollecte de 7,3 milliards de dollars, selon les chiffres publiés par Thomson Reuters Lipper, même si depuis le début de l’année, la tendance reste positive avec 307 milliards de dollars de souscriptions.Par contre, comme l’attestent les chiffres de BlackRock, les ETF ont battu de nouveaux records en septembre.Après un 32e mois consécutif de collecte nette, les encours mondiaux des ETF et ETP ont atteint un niveau jamais vu à 3.408 milliards de dollars à la fin du troisième trimestre rapportait ETFGI.L’engouement est tel quela Securities and Exchange Commission va réaliser une analyse en profondeur du secteur.L’idée est de savoir si les flux massifs dont les fonds indiciels cotés font l’objet ne pourraient pas exacerber la volatilité des marchés financierssous-jacents.Quant à l’agence d'évaluationfinancière Fitch Ratings, elle a alerté de son côté la communauté financière sur les risques de liquidité associés aux fonds d’obligations européennes. Selon elle, ils ont atteint un niveau de risque jamais vu.Un avertissement qui fait écho à un autre bien français :celui de la Banque de France sur les rendements de l’assurance-vie.Son gouverneur, François Villeroy de Galhau, a de nouveau appelé les assureurs à plus de retenue. De peur que ces derniers ne mangent trop leur chapeau pour des raisons purement commerciales.
La Banque centrale européenne s’est retrouvée vendredi détentrice de ses premières obligations d’entreprise notées en catégorie spéculative («junk») après l’abaissement par S&P de la note du producteur allemand de potasse et de sel K+S. L’agence a ramené la note de crédit à long terme de K+S de BB+ à BBB-, privant ainsi le groupe de la plus basse de ses notes en catégorie d’investissement pour lui attribuer désormais la plus haute de ses notes en catégorie spéculative.
Altice USA, la filiale qu’Altice a créée aux Etats-Unis en regroupant les câblo-opérateurs Cablevision et Suddenlink Communications après les avoir achetés, prépare une possible introduction en Bourse (IPO). Une telle initiative donnerait à Patrick Drahi les moyens de financer de nouvelles acquisitions aux Etats-Unis pour les payer en titres. L’information a été relayée par de nombreux médias depuis hier et les intentions d’Altice ont été confirmées à L’Agefi, sans échéance à court terme pour autant.
La collecte du Livret A et du Livret de Développement Durable (LDD) a été négative à hauteur de 41 millions d’euros en septembre, a annoncé cet après-midi la Caisse des Dépôts. Le livret A a drainé 14 millions d’euros, tandis que le LDD a perdu 55 millions d’euros, soit sa première décollecte depuis février dernier. Septembre est généralement un mauvais mois pour l'épargne réglementée en raison des besoins des ménages.
La deuxième banque helvétique Credit Suisse va payer 109,5 millions d’euros aux autorités italiennes pour mettre fin à une enquête d'évasion fiscale, a-t-elle déclaré cet après-midi dans un communiqué. Elle payera 101 millions d’euros en impôts, intérêts non payés et pénalités, et 8,5 millions d’euros pour des « infractions administratives dans ses anciennes activités transfrontalières ».
Le secteur des hedge funds continue de souffrir sur le terrain de la collecte. Au cours du trimestre écoulé, l’industrie mondiale des hedge funds a en effet subi 28 milliards de dollars de rachats. C’est plus du triple de celle du trimestre précédent, qui était de 8,2 milliards de dollars. « Il s’agit de la plus forte décollecte trimestrielle depuis le deuxième trimestre 2009, ce qui porte à 51,5 milliards de dollars les sorties enregistrées depuis le début de l’année 2016 », observe Hedge Fund Research (HFR) dans le cadre du « HFR Global Hedge Fund Industry Report ».Les encours mondiaux des hedge funds ont toutefois progressé de 73,5 milliards de dollars au cours du troisième trimestre 2016 pour atteindre le niveau record de 2.972 milliards de dollars à fin septembre . « Le niveau d’encours du troisième trimestre 2016 éclipse le précédent record de 2.969 milliards de dollars du deuxième trimestre 2015 », souligne HFR. Les fonds « Equity Hedge » ont enregistré 9,4 milliards de dollars de sorties au cours du trimestre écoulé, indique HFR. Pourtant, leurs encours ont augmenté de 27,6 milliards de dollars pour atteindre 841,6 milliards de dollars.Pour leur part, les stratégies obligataires « Relative Value Arbitrage » ont vu leurs encours progresser de 19,5 milliards de dollars pour s’établir à 804 milliards de dollars. Pourtant, ces stratégies ont subi 4,1 milliards de dollars de rachats au cours du troisième trimestre.Les stratégies « Event-Driven » ont enregistré la plus forte décollecte trimestrielle avec 15,4 milliards de dollars de sorties. Malgré ces rachats, portés par un effet marché positif, les encours des stratégies « Event-Driven » ont augmenté de 19,4 milliards de dollars pour s’élever à 762,4 milliards de dollars à fin septembre 2016.L’indice HFRI Fund Weighted Composite a conclu le troisième trimestre 2016 sur un gain de 2,9%, avec un septième mois consécutif de performance positive. Ainsi, depuis le début de l’année, l’indice affiche une performance de 4,2%.
Quatre-vingt-dix pour cent des gestionnaires de hedge funds affirment investir dans la technologie afin d’améliorer les contrôles et la conformité, montre une étude de KPMG International, l’Alternative Investment Management Association (AIMA) et la Managed Funds Association (MFA) réalisée auprès de 100 gérants de hedge funds représentant environ 300 milliards de dollars d’encours sous gestion. 88 % d’entre eux citent l’efficience comme raison principale de leurs investissements.« Les gérants de hedge funds s’efforcent clairement d’être innovants - dans le front, le middle et le back office - afin de s’assurer qu’ils restent compétitifs », commente Robert Mirsky, le responsable global des hedge funds de KPMG.Par ailleurs, 58 % des gérants indiquent que l’intelligence artificielle et le « machine learning » auront un impact « moyen à élevé » sur le secteur sur les cinq prochaines années. 74 % d’entre eux pensent que les technologies de trading automatique auront au moins « un certain impact » sur les rendements des hedge funds dans les années à venir. Presque tous (94 %) estiment que la technologie aura un impact sur la concurrence sur les 5 ans. Pour l’heure, 32 % des gérants de hedge funds interrogés utilisent déjà de l’analyse prédictive pour découvrir de nouvelles tendances et de nouvelles opportunités. Toutefois, 42 % (principalement les petits fonds) ne sont pas sûrs de la valeur apportée par ces techniques et se contentent d’étudier le secteur et 27 % affirment qu’ils ne pensent pas que l’analyse prédictive jouera un rôle dans leur stratégie de trading.
ContentSquare, société française spécialisée dans les données sur l’expérience utilisateur, annonce avoir levé 20 millions d’euros auprès de Highland Europe. « En 4 ans, notre chiffre d’affaires a été multiplié par 20 et nos effectifs ont doublé chaque année pour atteindre 110 personnes aujourd’hui. (...). Cette levée de fonds confirme la pertinence de ContentSquare sur le marché. La solidité de notre modèle va nous permette de se déployer à grande vitesse et sur tous les continents », commente dans un communiqué Jonathan Cherki, fondateur et CEO de ContentSquare. Créée en 2012 par l’américain Highland Capital Partners, Highland Europe investit dans des sociétés technologiques européennes en phase de croissance sur les marchés de l’internet, du mobile et du logiciel. Elle gère environ 580 millions d’euros d’actifs à travers deux fonds. Highland Europe est basé à Londres et à Genève. Son portefeuille actuel comprend notamment MatchesFashion.com, GetYourGuide, WeTransfer, NEXThink et Malwarebytes.
La société Oxatis, spécialiste des solutions de e-commerce en Cloud en Europe, a annoncé une levée de fonds de 5 millions d’euros auprès d’investisseurs privés conseillés par Arkea Capital et de ses investisseurs actuels Omnes Capital et A plus Finance. Cette levée de fonds devrait permettre à Oxatis de poursuivre son développement au cours des prochaines années. «Nous avons un objectif ambitieux, quadrupler notre chiffre d’affaires dans les cinq prochaines années grâce à la qualité de notre solution, le renforcement de nos actions commerciales, et une stratégie internationale dans les quatre pays où nous opérons : France, Angleterre, Espagne, Italie», précise Marc Schillari, président du directoire d’Oxatis, cité dans un communiqué.
L’Agence France Trésor a annoncé ce matin l’adjudication, le lundi 24 octobre, d’un montant global compris entre 5,2 et 6,4 milliards d’euros de bons du Trésor (BTF). Cette opération portera sur des montants compris entre 3,3 et 3,7 milliards d’euros de bons à 13 semaines qui arriveront à échéance le 25 janvier 2017, entre 0,9 et 1,3 milliard d’euros de bons à 20 semaines, à échéance du 15 mars 2017, et sur 1,0 et 1,4 milliard d’euros de bons à 50 semaines, à échéance du 11 octobre 2017. La date de règlement est fixée au 26 octbore 2016 pour les trois lignes. Cette adjudication intervient en regard d’une tombée de BTF de 5,209 milliards d’euros le 26 octobre 2017.
Les reventes de logements aux Etats-Unis ont augmenté plus que prévu en septembre, stimulées par le dynamisme du marché du travail qui permet aux acquéreurs de surmonter une envolée rapide des prix et une pénurie de l’offre. La National Association of Realtors (NAR), principale fédération d’agents immobiliers du pays, a fait état jeudi d’une hausse de 3,2% le mois dernier à 5,47 millions d’unités en rythme annualisé. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une augmentation à 5,3 millions d’unités. Les reventes de logements en août ont été légèrement révisées à la baisse à 5,30 millions d’unités contre 5,33 millions annoncées initialement.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté plus que prévu aux Etats-Unis lors de la semaine close le 15 octobre, à 260.000 contre 247.000 (chiffre révisé) la semaine précédente, a annoncé hier le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne 250.000 inscriptions au chômage. Les inscriptions de la semaine au 8 octobre ont été révisées en légère hausse par rapport à une estimation initiale de 246.000. La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit à 251.750 contre 249.500 (révisé) la semaine précédente.
L’immobilier francilien attire les Coréens. La Française gère 500 millions d'euros d’actifs pour leur compte dans l'Hexagone et vient d’ouvrir un bureau à Séoul.
La chambre de compensation LCH, dont le LSE a proposé de céder la filiale française pour faciliter l’accord des autorités européennes à son projet de fusion avec Deutsche Börse, a vu ses revenus trimestriels augmenter de 29%, à 114,9 millions de livres. Au total, l’opérateur des Bourses de Londres et de Milan a déclaré que l’ensemble des revenus des activités poursuivies avait atteint 414,6 millions de livres (464 millions d’euros) sur la période juillet-septembre, contre 349,4 millions un an plus tôt.
Sept ans après avoir été condamné à 1,06 milliard d'euros d'amende par la Commission européenne, Intel devrait obtenir le renvoi de l'affaire devant un tribunal.
En écartant à sa réunion d'hier l’éventualité d’une accélération ou d’un ralentissement de ses rachats d’actifs, la banque centrale a confirmé la tendance baissière de l'euro.