Digital. LCL, la banque spécialiste des ETI et PME, proposer à ses clients professionnels une solution simple pour leur bilan carbone. L’outil mis au point par Greenly pour les PME est entièrement digitalisé, rapide – il est réalisé en 10 à 14 jours – et simple. En même temps, la mesure des émissions carbone est alignée sur les standards réglementaires et conformes aux attentes d’organismes comme l’Ademe et l’Association Bilan Carbone. La start-up Greenly est déjà utilisée par des fonds d’investissement en capital et en dette, et s’implique aussi pour trouver un partage des coûts entre les entreprises et les financeurs. Le groupe Crédit Agricole a entrepris de son côté de donner des objectifs de réduction d’émissions à toutes ses entreprises clientes.
Petites courses, grosse valorisation. Tout va très vite avec Flink, la jeune pousse de la livraison ultra-rapide. Côté pile, vos courses en dix minutes à domicile, tous les jours de 8h à minuit (photo). Côté face, une nouvelle levée de fonds portant la valorisation à 2,1 milliards de dollars, en moins de sept mois d’activité. La dernière moisson de financement de 750 millions de dollars a mobilisé la société technologique américaine DoorDash ou Mubadala Capital. Chez ce dernier investisseur émirati, Amer Alaily salue une telle « trajectoire d’hyper croissance ». La société se targue de proposer jusqu’à 2.500 produits à plus de 10 millions de clients, d’abord en Allemagne, aux Pays-Bas ou en France.
La parole à… Emmanuel Arabian, directeur financement et trésorerie du groupe Seb, administrateur de l’Association française des trésoriers d'entreprise (AFTE)
La fin de l’année approche, et avec elle l’heure des traditionnels bilans. Phénomène de 2020 et du premier trimestre 2021, les Spac sont-ils déjà démodés ou traversent-ils une nécessaire crise de croissance ? Leur étoile a pâli dès le printemps, quand les volumes d’émission de ces coquilles vides cotées en Bourse pour réaliser une acquisition se sont brusquement tassés après l’orgie des mois précédents. Les dernières semaines ont cependant vu une reprise des cotations de special purpose acquisition companies, Donald Trump y allant même de sa transaction.
« Les prêts participatifs Relance démarrent, des dossiers de plusieurs dizaines de millions d’euros se préparent, à des conditions très intéressantes »
Marque blanche. La banque offrira un outil mis au point par l’éditeur spécialiste de la gestion de trésorerie en cloud. Global Treasury s’adresse aux entreprises de 50 à 500 millions d’euros de chiffre d’affaires environ, et recouvre des fonctions de centralisation des flux de trésorerie et visualisation, mais aussi l’exécution des paiements et la gestion des fraudes. L’offre couvre ainsi les principaux besoins de trésorerie des entreprises, l’outil fusionnant des fonctions traditionnellement séparées. La technologie de Kyriba permet de connecter les ERP (systèmes de gestion) de l’entreprise à ses comptes dans la banque pour une exécution automatique des transactions. Wifirst, opérateur leader du wi-fi pour les professionnels, sera la première entreprise équipée.
Son ancien conducteur est peut-être derrière les barreaux, elle attendait sagement le nouveau derrière une chaîne. Cette Lamborghini Aventador a été l’une des attractions de la vente aux enchères de prestige des dix ans de l’Agence de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (Agrasc) organisée le 5 novembre à Bercy. Adjugé 227.000 euros, le bolide n’a été dépassé que par une montre Richard Mille à 295.000 euros. La dispersion de plus de 300 lots, tous issus de saisies et de confiscations judiciaires dans le cadre de procédures pénales, a rapporté 2,98 millions à l’Etat. Elle a attiré près de 6.000 participants en ligne et 800 en salle. Certains sont repartis avec des lingots de palladium, d’autres avec un diamant ou des bouteilles de vin. Un autre a craqué pour 1.800 euros pour un robot de cuisine Thermomix assorti d’un sèche-cheveux. Qui ont d’ailleurs peut-être filé avec fracas dans le coffre de la Lamborghini.
Grâce aux nouvelles technologies, les entreprises suivent plus précisément leur cash. La multiplication des usines de paiement illustre cette tendance.
Réglementaire. EDF complète sa palette verte, avec une opération de pension livrée verte ou green repo, dont BNP Paribas est l’unique arrangeur et contrepartie. Une innovation pour une entreprise non bancaire, font valoir les parties. EDF lève ainsi du financement en s’engageant à l’utiliser exclusivement pour des projets verts dès leur mise en place. L’opération est dès lors complémentaire du programme d’obligations vertes de l’électricien, par nature moins granulaire et nécessitant un portefeuille existant de projets verts. Les parties ne communiquent aucun chiffre sur l’opération. Selon Bernard Descreux, directeur financement trésorerie d’EDF, elle permet à son groupe d’« accéder à un coût de financement attractif ». Responsable Emea secured funding chez BNP Paribas, Sam Crawford souligne le travail actuel du secteur financier pour « développer un cadre réglementaire de finance verte pour le marché des pensions livrées » afin d’en diffuser l’accès.
TOUR DE TABLE La start-up allemande va déployer ses trottinettes, vélos et scooters électriques partagés au-delà des 16 pays et 150 villes qu’elle couvre déjà. Elle vient de lever 200 millions de dollars auprès de ses investisseurs, SoftBank Vision Fund 2, Mubadal Capital, RTP Global, Novator, White Star Capital, Mountain Partners, Northzone et Speedinvest, outre de nouveaux partenaires comme M&G. Lancée en 2018, la start-up boucle là un tour de financement de série D, annonçant une valorisation de 2 milliards de dollars. Elle veut conforter sa place de numéro un européen et accélérer sa croissance dans le monde via des investissements et des acquisitions.
L’avis d’expert de Yoann Derriennic, associé consulting industrie & services, Florian Richard-Dap, directeur consulting politiques publiques chez PwC France et Maghreb, et Christophe Guénard, associé chez PwC Société d'Avocats
Evolution. Avec 5.311 procédures collectives ouvertes au troisième trimestre 2021, marquant un recul de 20,8 % sur un an, le volume des jugements se révèle deux fois inférieur au niveau d’avant-crise, selon les derniers chiffres dévoilés par Altares sur les défaillances d’entreprises en France. Des signaux de fragilisation émergent toutefois pour les petites et moyennes entreprises (PME) de 10 à 19 salariées, jusqu’alors préservées et enregistrant désormais un accroissement de 30 % des redressements judiciaires. « Sur le dernier trimestre 2021, les défaillances devraient pouvoir être encore contenues sous le seuil des 10.000 avant que 2022 n’ouvre la voie à des tendances bien moins favorables », projette Thierry Millon, directeur des études Altares. Par ailleurs, certains secteurs, tels que l’industrie manufacturière et le transport routier de fret, se montrent davantage fragilisés, avec des défaillances en hausse de respectivement 5 % et plus de 35 %.
Record. La demande de titres a atteint pas moins de 135 milliards d’euros pour cette opération de 12 milliards, d’une taille record dans le monde. La première émission communautaire d’obligations vertes a ainsi connu la même ruée que l’opération lancée fin septembre par le Royaume-Uni, de 10 milliards de livres, pour un livre d’ordres ayant atteint les 100 milliards.
La frontière de la nuit, tel est le titre du nouvel album de Largo Winch, le 23e, dans les bacs le 5 novembre. Avec toujours Philippe Francq au dessin et Eric Giacometti au scénario. La frontière, c’est celle entre l’atmosphère terrestre et l’espace. De fait, le milliardaire prend de l’altitude. Non sans risques. La série plonge ainsi finalement le héros dans son temps, pour qu’il ne soit plus uniquement « le magnifique gardien de musée de la vieille économie » comme le tacle dans l’album un autre milliardaire, Jarod, sorte de double d’Elon Musk. Et qui dit nouvelle économie dit conscience durable : Largo Winch découvre la lune quand, en visite incognito dans une mine asiatique d’étain, il s’aperçoit que son groupe tentaculaire emploie des enfants. Quand l’ESG se décline en BD. Gare au greenwashing …
Bonus/malus. Le groupe d’investissement immobilier Ivanhoé Cambridge a annoncé l’indexation de l’ensemble de son programme de prêts à terme et de lignes de crédit à sa performance ESG (environnement, social, gouvernance). Il lie ainsi coût de financement et performance extra-financière, au travers notamment du score ESG Gresb de son portefeuille. Le programme totalise 8,5 milliards de dollars canadiens (5,9 milliards d’euros), engageant la maison mère (la Caisse de dépôt et placement du Québec) et onze banques nord-américaines et européennes : Banque de Montréal (BMO), Banque Nationale du Canada, BNP Paribas, Banque Royale du Canada (RBC), Banque Toronto-Dominion (TD), Citi, Crédit Agricole (CACIB), Desjardins, Natixis, Scotiabank et Wells Fargo.