
« Se faire noter est un signe de confiance en soi »
Comment les notations contribuent-elles à optimiser l’octroi de crédit aux entreprises ?
Une information actualisée et de qualité facilite la prise de décision, d’autant plus si l’analyse est faite par un tiers indépendant doté d’une méthodologie validée. Pour l’octroi de crédit, la notation bénéficie, d’une part, à l’entreprise notée, car se faire noter est un signe de confiance en soi, et, d’autre part, au chargé d’affaires entreprises, la notation facilitant la préparation du dossier. Sans oublier le bénéfice pour la direction des engagements de la banque du fait du caractère indépendant de la notation.
Les notations Inbonis sont-elles formellement utilisées par des banques dans le cadre de leur notation interne des emprunteurs ?
Elles le sont déjà par cinq grands réseaux bancaires en France. Pour deux d’entre eux, nos notations sont systématiquement utilisées dans le cadre du programme Prêt Participatifs Relance à destination des PME/ETI. Pour un troisième, notre rapport de notation est systématiquement actualisé pour toute demande de nouveau financement. Un quatrième réseau bancaire y recourt dans le cadre d’une filiale plateforme de désintermédiation. Quant au cinquième, il est prescripteur de la notation Inbonis lorsque l’un de ses clients a des projets de développement pouvant nécessiter des apports d’acteurs financiers non bancaires.
Pourquoi dites-vous faire vœu de démocratiser la notation des PME/ETI ?
Pour contribuer à leur croissance, la notation leur permettant d’être mieux comprises et servies par leurs partenaires financiers et commerciaux. Pour participer en outre à la construction d’un marché financier efficient pour ces sociétés. Et pour mettre fin à la contre-vérité véhiculée par les grandes agences traditionnelles qui ânonnent que, du fait de sa taille, une PME/ETI ne pourrait pas obtenir mieux que B+. Alors que la moyenne des 450 notées par Inbonis est BB- et que 10 % d’entre elles sont investment grade ! Nous utilisons une méthodologie éminemment qualitative, disposant d’un excellent bilan de prédiction et de détection des forces et faiblesses, ainsi qu’un processus agile ne nécessitant que trois heures de mobilisation de la part de la société, pour un coût divisé par dix !
Plus d'articles Financement
-
La dette privée « mid-cap » réclame une approche sélective
Les financements par la dette privée doivent se traduire par une documentation juridique structurée et très protectrice. -
Le financement des créances commerciales a le vent en poupe
Une enquête du groupe Demica montre que les banques misent sur ce marché dans les cinq continents. -
Banijay renégocie sa dette bancaire
Le producteur audiovisuel veut étendre de trois ans les maturités de ses prêts en euros et en dollars. Des réunions avec les investisseurs avaient lieu ce jeudi.
Contenu de nos partenaires
- La Société Générale présente sa nouvelle direction autour de Slawomir Krupa
- Credit Suisse entraîne le secteur bancaire européen dans sa chute
- UBS rachète Credit Suisse pour éviter la contagion
- Fraude fiscale : BNP Paribas, la Société Générale et Natixis perquisitionnées
- Les actions chutent avec les banques américaines
- L’électrochoc SVB met la finance sous tension
- Credit Suisse, trois ans de descente aux enfers
- Les gérants prennent la mesure de la persistance de l’inflation
- Silicon Valley Bank : la chute éclair de la banque des start-up
-
Consommation
La grande distribution tisse sa toile en Afrique
Les hypermarchés, supermarchés et magasins «cash & carry» gagnent du terrain sur le continent face à la distribution traditionnelle. Dopées par l'essor de la classe moyenne, les dépenses de consommation sont en constante progression -
Doctrine
La Russie désigne l’Occident et les Etats-Unis comme des «menaces existentielles»
Moscou a revu sa stratégie de politique étrangère. Le Kremlin érige en « priorité » l'élimination de la « domination » des Occidentaux -
Justice
Brav-M: une enquête ouverte pour «injure publique» à la suite de propos de Jean-Luc Mélenchon
« Nous enverrons ces jeunes gens se faire soigner », avait indiqué le fondateur de LFI, dimanche 26 mars, sur LCI