Des cheveux en moins et de l’épaisseur en plus, Lionel retrouve L’Agefi en 2022 en tant que rédacteur en chef adjoint après une parenthèse d’une vingtaine d’années. Une double décennie passée dans la presse boursière française, chez Investir et Le Revenu, à couvrir les grandes entreprises cotées. Il manque rarement l’occasion de partager, auprès d’oreilles généralement bienveillantes, les citations qu’il affectionne. Comme celle-ci, nietzschéenne, «l’ennemi de la vérité, ce n’est pas le mensonge, ce sont les convictions».
Bye-bye Magnum et Ben & Jerry’s. Le géant anglo-néerlandais des biens de consommation va scinder son activité glaces. Il programme également 7.500 suppressions d’emplois pour réduire ses coûts et remuscler ses marges.
Euroapi, Syensqo, Pluxee : les sociétés cotées issues des détourages de grands groupes les plus récents sont à la peine en Bourse. Une mauvaise carburation, lourde d’enjeux pour les autres candidats, notamment Sanofi et Vivendi, évoqués pour les prochains mois.
L’enveloppe qui correspond à 2,5% de la capitalisation sera réalisée d’ici à mars 2027. Le spécialiste des services prépayés cherche à ranimer la flamme boursière sans se lier par des promesses trop élevées de retour aux actionnaires.
A plus de 69.200 dollars, la reine des cryptomonnaies a retrouvé ses niveaux de novembre 2021, tirée par les ETF spot et la perspective du futur halving. Ce qui n’empêche pas Microstrategy de continuer à en acheter.
L’équipementier automobile a abaissé ses objectifs 2025. Le gonflement des commandes ne se traduira pas avant 2026 par une réelle accélération de sa croissance et de sa rentabilité dans l’électrique.
Même si quelques signes d’embellie s’esquissent, l’immobilier résidentiel neuf n’en a pas fini en 2024 avec son pain noir. Suppressions d’emplois, repositionnement, cessions d’actifs sont au programme des promoteurs pour sortir de l’impasse. Mais d’autres innovations financières et d’organisation sont également explorées.
Les dépréciations d’écarts d’acquisitions et d’incorporels se réinvitent dans les publications des comptes annuels, avec parfois des montants spectaculaires chez Atos, Casino ou Worldline. L'heure est de nouveau à la paille de fer pour les bilans.
Le groupe de services numériques veut mettre à profit 2024 pour intégrer ses acquisitions avant de renouer avec une stratégie d’acquisitions. En Bourse, il pèse près de vingt fois plus qu'Atos.