La direction financière de l’OCDE à Paris dit vouloir s’inspirer de la politique de placements mise en ??uvre sur l’ISR au sein du Conseil de l’Europe. Ainsi, des discussions sont en cours, qui devraient aboutir d’ici la fin de l'été 2011 pour initier des investissements sur des fonds ouverts uniquement. Les classes d’actifs concernées seraient plutôt les obligations d’entreprises ainsi que les actions internationales. A ce stade, aucune approche n’est privilégiée même si certains doutes persistent sur l’efficacité des gestions basées sur l’engagement actionnarial.
Les banques devront dépasser un ratio core tier one de 5%. Sa définition plus restrictive que celle de l’an dernier pénalisera les banques régionales allemandes.
Réunis en Hongrie pour un sommet informel, les ministres européens des Finances ont élaboré des recommandations visant à limiter les positions spéculatives sur les marchés de matières premières. Ils ont par ailleurs discuté des modalités de l’aide financière apportée au Portugal.
Le Brésil ne fera pas pression sur la Chine pour qu’elle réévalue sa devise, selon le journal chinois qui cite Alessandro Teixeira, ministre de l’industrie et du commerce brésilien. Le ministre, qui doit prochainement signer plusieurs accords de coopération entre les deux pays, a ajouté que son pays n’était pas en guerre commerciale avec l’Empire du Milieu.
S’appuyant sur un taux de dépôt toujours en territoire négatif, la Chine devrait procéder à une nouvelle hausse de ses taux directeurs afin de lutter contre la hausse des pressions inflationnistes, selon le China Securities Journal qui cite des propos de Xia Bin, conseiller auprès de la banque populaire de Chine. La banque centrale pourrait en outre utiliser ses réserves de change pour accroitre ses réserves d’or.
La Banque populaire de Chine va permettre les transactions entre le yuan et un éventail plus étendu de devises, alors que la devise a atteint un plus haut
Lucas Papademos, conseiller du Premier ministre, a indiqué que le déficit budgétaire de la Grèce a probablement été supérieur à 10% du produit intérieur brut (PIB) en 2010, ce qui devrait rendre nécessaires de nouvelles mesures d’austérité. La prévision officielle de la Grèce était de 9,4% du PIB. Et les prêteurs de la «troïka» (BCE, Commission européenne et FMI) estimaient pour leur part le déficit à 9,6%.
Les deux fonds de capital-investissement britanniques prévoit de lever jusqu’à 16 milliards d’euros de nouveaux financements cette année, a rapporté le Sunday Telegraph sans citer de sources. CVC récolterait ainsi de 8 à 10 milliards d’euros pour un sixième fonds baptisé European Equity Partners VI, tandis que Charterhouse chercherait 6 milliards d’euros pour un nouveau fonds, le premier depuis 2009.
La structure dont l’Italie veut se doter, à l’image du Fonds stratégique d’investissement français (FSI), pour contrer les prises de contrôle d’entreprises italiennes par des groupes étrangers, sera dotée d’une vingtaine de milliards d’euros, écrivait samedi La Repubblica. Le quotidien, qui ne cite pas de sources, a ajouté que ce fonds qui devrait être institué aujourd’hui pourrait investir dans le capital de Parmalat.
Une restructuration de la dette grecque est hors de question, a répété samedi le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet. «Sur la Grèce, nous avons un plan. Ce plan a été adopté par la communauté internationale et approuvé par les institutions européennes et nous appliquons ce plan», a-t-il insisté. Selon l’hebdomadaire Der Spiegel, cette suggestion d’une restructuration aurait été faite par plusieurs ministres lors d’une conférence téléphonique.
Un accord a été trouvé vendredi soir aux Etats-Unis entre démocrates et républicains au sujet du budget fédéral. Après plusieurs journées d’intenses négociations, le président Barack Obama et les dirigeants républicains et démocrates du Congrès ont annoncé qu’ils étaient parvenus à un compromis impliquant d’importantes coupes budgétaires. Selon Barack Obama, il s’agit des plus importantes réductions de dépenses jamais décidées aux Etats-Unis. Il les a qualifiées de «douloureuses» mais s’est félicité de la poursuite des activités des services fédéraux, dont le financement n'était plus assuré au-delà de minuit en l’absence d’accord. Des parlementaires républicains ont fait état d’un plan d'économies estimé à 37,8 milliards de dollars (26 milliards d’euros). Dès la conclusion de l’accord, le Sénat et la Chambre des représentants ont adopté un texte prolongeant d’une semaine le financement des services publics.
L’opérateur boursier transatlantique Nyse Euronext a annoncé dimanche soir le rejet par son conseil de l’offre d’achat non sollicitée faite par Nasdaq OMX et IntercontinentalExchange et a réaffirmé sa volonté de fusionner avec Deutsche Börse. L’opérateur boursier qualifie l’offre de 11,3 milliards de dollars de Nasdaq et ICE de «stratégiquement non attractive, avec un risque opérationnel inacceptable». L’offre de l’opérateur allemand Deutsche Börse, qui s'élève à 10,2 milliards de dollars, offre «plus de valeur à long terme» pour les actionnaires, ajoute Nyse Euronext. Dans un communiqué, le président de Nyse Euronext, Jan-Michiel Hessels, estime que «casser Nyse Euronext, alourdir les morceaux avec de hauts niveaux de dette, et détruire son capital humain inestimable, serait une erreur stratégique en termes de vision des marchés mondiaux, et n’est certainement pas dans le meilleur intérêt de nos actionnaires».
Jean-Marc Espalioux rejoint le fonds d’investissement Montefiore an tant qu’associé. Jean-Marc Espalioux était, depuis 2006, président de Financière Agache Private Equity et, de 1997 à 2006, président du directoire du groupe Accor.
Le gigantesque fonds souverain norvégien va réduire son exposition aux marchés européens et pourrait privilégier les actifs des marchés émergents. Plus de la moitié des capitaux du fonds, générés par les revenus de la manne pétrolière et estimés à 3.090 milliards de couronnes norvégiennes (396 milliards d’euros), est investie dans des titres, des obligations et des placements immobiliers en Europe.
Pour la première fois en sept ans, Pékin a essuyé un déficit commercial trimestriel. Celui-ci s’est établi à 1,02 milliard de dollars pour les trois premiers mois de l’année, comparé à un excédent de 13,9 milliards un an plus tôt, selon l’office des douanes. Les importations ont grimpé de 32,6% à un record de 400,7 milliards de dollars. Cette évolution pourrait relâcher la pression en faveur d’une appréciation rapide du yuan (lire aussi page 3).
Le gouvernement allemand relèvera cette semaine sa prévision de croissance pour 2011 à 2,5%, et celle de 2012 à 2%, ont rapporté hier plusieurs médias allemands.
Hui Xian Real Estate Investiment Trust, appartenant à l’homme d’affaires Li Ka-shing, pourrait lever à Hong Kong jusqu’à 11,2 milliards de dollars (1,17 milliard d’euros) dans ce qui constituera la première introduction en Bourse réalisée dans la devise chinoise hors de Chine continentale.
Des limites de positions pourraient bientôt être imposées aux intervenants sur les marchés des matières premières, selon une proposition qui doit être endossée d’ici samedi par les ministres européens des Finances, indique Reuters. Le document qui doit recevoir le soutien politique des Vingt-Sept lors de la réunion informelle du conseil Ecofin qui se tient vendredi et samedi en Hongrie, insiste sur la nécessité d’accroître la transparence sur les marchés des matières premières et des dérivés de matières premières.
L’Autorité bancaire européen, ABE, vient de préciser le critère sur lequel seront testées les banques européennes d’ici juin prochain. Il s’agit du ratio Core Tier 1 dont l’ABE a détaillé la composition. Il se basera sur la définition du Tier 1 faite par l’Union européenne, déduction faite des participations dans les institutions financières et des instruments hybrides tels que les actions de préférence. Le seuil a été fixé à 5 % des actifs pondérés du risque. La composition du Core Tier 1 de chaque banque, et son évolution depuis décembre 2010, seront rendues publiques.
Selon la presse allemande, le conseil d’administration de Deka (le gestionnaire central des caisses d'épargne allemandes) a décidé le 7 avril de ne pas renouveler le mandat de Walter Groll au-delà du 30 juin. Membre du directoire chargé des marchés (corporates & markets), paie manifestement la bavure qui a occasionné une charge exceptionnelle de 50 millions d’euros l’an dernier (une affaire de prise en pension d’actions allemandes détenues par des étrangers), même si elle n’a pas empêché Deka d’afficher un résultat record pour 2010. Il faudra donc trouver un successeur à Walter Groll alors que son homologue chargé de l’investissement immobilier, Matthias Danne a été confirmé à ce poste pour cinq ans supplémentaires.