L’association DSGV des caisses d'épargne et centrales de crédit a annoncé le 7 avril que les caisses d'épargne deviennent les propriétaires uniques de DekaBank (160 milliards d’euros d’encours) en reprenant les 50 % détenus par neuf Landesbanken. Les accords ont été signés jeudi à Francfort après que toutes les associations régionales de caisses d'épargne ont donné leur aval à cette transaction.L’acquisition s’effectue sur la base de 2,3 milliards d’euros dont 1,3 milliard apporté par les caisses d'épargne et 1 milliard prélevé sur les réserves de DekaBank elle-même.
Le 26 avril, DWS (Deutsche Bank) lancera le DWS Dividende USA Direkt 2014, le neuvième fonds de sa gamme Direkt de fonds a échéance qui comprend déjà cinq produits obligataires et trois d’actions représentant au total 1,4 milliard d’euros d’encours.Ce nouveau fonds de droit luxembourgeois (LU0418623517) investira en actions de sociétés nord-américaines servant durablement des dividendes élevés, et la performance est améliorée par la signature de contrats d’options d’achat couvertes (covered call writing). DWS vise pour ce produit à échéance 31/12/2014 un rendement de 4 % provenant des dividendes et jusqu'à 6 % du covered call writung. Le fonds est géré par Jens Labusch en fonction de la sélection effectuée pour le DWS Top Dividende. Le taux de change est entièrement couvert.Le droit d’entrée se situera au maximum à 5 % et la commission de gestion forfaitaire (TFE) sera de 1,45 %.
La société de gestion d’actifs italienne Cape Natixis, dont Natixis Private Equity détient 49 %, a été placée sous tutelle."Le ministère de l’Economie et des Finances, sur proposition de la Banque d’Italie et avec l’avis favorable de la Consob, a décidé, par décret du 4 avril 2011, de dissoudre les organes chargés de l’administration et du contrôle de Cape Natixis SGR, sise à Milan, et de la placer sous administration extraordinaire», annonce la Banque d’Italie dans un communiqué du 6 avril. La décision de placer la société de private equity sous administration extraordinaire a été motivée par de «graves irrégularités dans l’administration et des enfreintes à la réglementation» qui ont émergé lors d’un audit de la Banque d’Italie. Contacté à ce sujet par Newsmanagers, un porte-parole de Natixis souligne que NPE est minoritaire au sein de cette société et n’a que deux administrateurs sur cinq. «Nos auditeurs ne nous avaient pas alerté de ces irrégularités», ajoute-t-il, sans en préciser la teneur. Quoi qu’il en soit, cela n’aura aucun impact sur le groupe, ni sur les investisseurs de la société italienne, affirme Natixis.
En mars, les OPCVM commercialisés en Italie ont accusé des rachats nets de 1,051 milliard d’euros, portant les sorties depuis le début de l’année à 6,528 milliards, selon les dernières statistiques d’Assogestioni, l’association italienne des professionnels de la gestion.Seuls les fonds monétaires et diversifiés ont enregistré des souscriptions nettes, de respectivement 375 millions et 59 millions d’euros. Les fonds actions voient en revanche sortir 700 millions d’euros et les fonds obligataires 666 millions. Les hedge funds perdent 108 millions et les flexibles 12 millions. Il est intéressant de noter que les fonds de droit étranger, qui jusqu’ici bénéficiaient d’un avantage fiscal par rapport à ceux de droit italien, ont enregistré un solde positif entre souscriptions et rachats, à hauteur de 1,322 milliard d’euros, alors que les italiens voient sortir 2,374 milliards. La tendance est la même depuis le début de l’année, avec une collecte nette de 2,046 milliards d’euros pour les fonds de droit étranger et une décollecte de 8,669 milliards pour les fonds italiens. Côté sociétés de gestion, ce sont plutôt les étrangères qui tirent leur épingle du jeu. Les plus fortes souscriptions sont enregistrées par BNP Paribas qui voit rentrer 279,8 millions d’euros sur le mois, dont 206 millions pour BNP Paribas Insticash. J.P. Morgan arrive deuxième, avec 109,5 millions d’euros. Les plus fortes décollectes sont accusées par des sociétés italiennes et notamment Pioneer Investments, qui voit sortir en net pas moins de 731,8 millions d’euros.A fin mars, les actifs sous gestion des OPCVM commercialisés en Italie ressortaient à 449,8 milliards d’euros.
Selon Il Sole – 24 Ore, UniCredit renonce à vendre sa filiale de gestion d’actifs Pioneer. Les trois candidats au rachat (Amundi, Natixis et Resolution) et leurs conseillers en auraient déjà été informés par les dirigeants de la banque italienne. Ces derniers auraient indiqué de manière informelle que Pioneer restera au sein du groupe et ne sera pas cédée ni fusionnée, les offres n’ayant pas été jugées satisfaisantes. La décision formelle sera présentée dans les prochains jours au conseil d’administration, indique le quotidien italien. Les pressions du ministère italien de l’Economie et de la Banque d’Italie, défavorables à la cession de Pioneer à un acteur étranger, ont aussi pu jouer.
Selon les milieux financiers italiens, UniCredit aurait entamé ces derniers jours des négociations avec le groupe Santander, rapporte la Börsen-Zeitung. Le groupe espagnol serait intéressé par les activités de banque privée du gestionnaire d’actifs.
Le premier courtier américain Jefferies a annoncé le 7 avril l’acquisition de Prudential Bache pour environ 430 millions de dollars. Jefferies accélère ainsi son développement dans les activités de «futures» et renforcer sa présence sur le négoce des matières premières.La nouvelle société issue de l’opération, qui s’appellera Jefferies Bache, emploiera plus de 400 personnes à New York, Chicago, Londres, Hong Kong et Hambourg.
Selon Asian Investor, Northern Trust vient de nommer Margaret Law en tant que " head of client services» de sa division Asie du Nord (hors Chine). L’interessée était précédemment chez Bank of America Merrill Lynch. Sa fonction sera semblable à celle que remplissait précédemment Lawrence Au, l’ancien head of Hong Kong asset servicing qui a quitté Northern Trust, l’année dernière, pour rejoindre BNP Paribas Securities Services.
La Compagnie Financière Edmond de Rothschild met l’accent sur la zone Asie. L'établissement français a mis sur pied une équipe commerciale pour l’ensemble des métiers de la banque, qui sera principalement dédiée à la gestion d’actifs. L'équipe en question est composée de trois personnes dont son responsable basé à Hong Kong, Denis Lefranc, ancien CEO de Société Générale Asset Management (SGAM) pour l’Asie Pacifique, auquel s’ajoute deux anciens collaborateurs de SGAM : Anson Tay en tant que Asia chief marketing officer et Douglas Hsu, qui a été nommé head of sales à Taiwan.Parallèlement, LCF Rothschild a augmenté sa participation au capital de sa joint-venture Zhonghai Fund Management, basée à Shanghai. Elle passe de 15,4 % à 25 %. «Nous fondons beaucoup d’espoirs sur la zone Asie et souhaitons qu’elle contribue de manière significative aux résultats du groupe à l’avenir», souligne Marc Samuel, directeur général adjoint de La Compagnie Financière Edmond de Rothschild qui a ainsi justifié la présence commerciale locale de l'établissement.
Présente depuis 4 ans et demi en Suisse où elle gère déjà un montant à quelques centaines de millions de francs, la boutique française de gestion alternative HDF Finance était présente avec un stand au troisième salon PPS de Genève, où ses représentants indiquent avoir noué des contacts intéressants avec de potentiels (très) gros clients.Alexandre Poisson, managing director de HDF International SA (Genève), a indiqué à Newsmanagers que le groupe commercialise depuis un mois une offre sur mesure susceptible de tenter les institutionnels. Il s’agit en fait d’une formule partenariale pour laquelle le client fixe ses objectifs, intègre ses contraintes, participe à la construction du produit, fixe l’horizon de placement et le degré de liquidité souhaité, etc. Le client participe également au comité d’investissement et il est partie prenante dans la gestion du risque.En dehors de cette nouvelle offre «modulable à souhait», la filiale suisse propose plus particulièrement aux fonds de pension le produit HDF Multireactive, un fonds lancé en 2004 et dont l’encours se situe aux alentours de 200 millions d’euros, avec un objectif de performance nette de 5-6 % par an, la volatilité devant être inférieure à 3 %. La perte maximale s’est limitée à 1,5 % sur un mois et le fonds a affiché un résultat positif en 2008… «L’intérêt de ce produit, explique Alexandre Poisson, tient au fait qu’il n’a aucune corrélation avec les actions et les taux. Il s’agit d’une gestion de trading discrétionnaire sur les taux, les devises, les actions et les matières premières.»
Lors du 3ème Salon PPS de Genève, Christoph Ryter, gérant de la caisse de pension Migros (16,8 milliards de francs), a expliqué que, pour remplir ses objectifs, son institution aurait besoin d’un rendement annuel de 4,6 %, mais que les modèles, vu la conjoncture actuelle, ne permettent plus d’espérer que 4,4 %.Dans ces conditions, l’équipe de gestion a pu faire valoir aux administrateurs, parmi lesquels les salariés sont «sur-représentés», qu’il convenait de prendre des mesures correctives. Après une sérieuse étude de gestion actif/passif, les instances compétentes se sont rendues aux arguments des gestionnaires et ont accepté de tenir compte du risque de longévité et de l’environnement de taux bas. Cela s’est traduit par l’adoption d’un report de l’âge de départ normal à la retraite à 64 ans au lieu de 63 ans ainsi que par une légère réduction de prestations pour 39 ans de cotisation avec un abaissement du taux de conversion à 70,1 % contre 74,2 % au 1er janvier 2012, type de mesure contre laquelle les Suisses dans leur ensemble avaient voté le 7 mars 2010.Pour autant, Christoph Ryter et son équipe ne changent pas leur allocation stratégique: 40 % d’obligations, 30 % d’actions et 30 % d’immobilier physique. Sur le total, 85 % sont investis de manière classique et 15 % en «satellites» de ces classes d’actifs.Cela posé, Migros conserve la «primauté de prestations» (prestations définies) et n’opte pas comme d’autres caisses, toujours plus nombreuses pour la «primauté de cotisations» (contributions définies).
La société d’investissement BT&T Timelife AG a annoncé le 7 avril la vente de sa filiale active dans l’asset management, mperical, à une société de gestion de fortune indépendante. L’acheteur reprend aussi l'équipe de trois spécialistes ainsi que la plateforme informatique de mperical, précise un communiqué de la société qui n’a pas dévoilé le montant de la transaction.La cession de mperical prendra la forme d’un modèle dit de «earn-out». La transaction devrait être bouclée d’ici au 30 juin prochain. BT&T pourra désormais se concentrer sur ses principales participations, Rock Well Petroleum, ainsi que le groupe français spécialisé dans le private equity et le venture capital Innoven.
Pioneer Investments a obtenu récemment l’agrément AMF pour plusieurs fonds de sa gamme absolute return : le fonds Absolute Return Bond et deux fonds multi-stratégie, le Absolute Return Multi-Strategy et le Absolute Return Multi-Strategy Growth. L’investisseur français pourra désormais avoir accès à une gamme «performance absolue» de 6 OPCVM au total, tous de format UCITS III. Pioneer Investments note un fort intérêt pour cette stratégie, en France comme ailleurs en Europe. «Nous avons conduits récemment plusieurs études auprès de 500 investisseurs institutionnels qui indiquent que 90 % d’entre eux sont à la recherche de stratégies décorrélées délivrant un rendement absolu ou ciblé», note Fabien Madar, directeur général de Pioneer Investments France. Pour répondre aux attentes des investisseurs, la société de gestion a plusieurs projets. Le fonds de la gamme dédié à l’Asie, le Absolute Return Asian Equity «sera repensé», précise Fabien Madar, qui admet que ce fonds n’a pas rencontré de succès auprès de la clientèle de Pioneer. Mais la gamme se verra également renforcée. En effet, deux autres produits sont dans les cartons. «Nous préparons deux produits de type multi-strategy : un fonds absolute return sur les commodities et un autre fonds absolute return sur les obligations émergentes, tous deux de format UCITS III», ajoute le responsable de l'établissement, qui espère que les deux produits pourront être lancés au mois de juin.A fin mars, Pioneer gère 1,5 milliard d’euros en France. En 2010, les souscriptions nettes sur le marché français se sont élevées à 300 millions d’euros, dont 60 % provenant de la clientèle «wholesale», et 40 % des institutionnels. Depuis le début de l’année, cette collecte nette atteint 70 millions d’euros.
Jusqu’au 30 juin 2011, la Société Générale commercialise auprès de sa clientèle de particuliers «Rendez-vous 3-6 Évolution», un fonds à capital protégé d’une durée de six ans qui permet de bénéficier du potentiel de performance d’un panier de 20 actions de la zone euro. Au terme du contrat, le fonds offre une protection partielle à hauteur de 80% du capital net investi en cas de performance négative du panier. En cas de performance positive du panier d’actions, le porteur perçoit l’intégralité de la hausse constatée.En fonction de l’évolution du panier d’actions, la durée de la formule peut être automatiquement réduite de moitié, soit 3 ans, si, à cette échéance, le panier d’actions réalise une progression positive ou nulle. Le porteur perçoit alors un gain au taux fixe prédéterminé de +20% (soit un taux de rendement annuel actuariel brut de 6,27%). Caractéristiques :Code ISIN : FR0011012350Eligible au PEA ou compte-titres ordinaire.
La société Inocap a annoncé jeudi 7 avril le lancement de deux nouveaux fonds «ISF 2011" : Innovation Industrielle est un fonds commun de placement dans l’innovation (FCPI) investi à 90% en PME innovantes intervenant dans le secteur de l’industrie. Quant à INOCAP
Selon une information du site H24 Finance, Antoine Delon pourrait quitter Adequity, la société spécialisée dans la conception et la distribution de produits structurés à destination des conseillers financiers et des banques privées, où il occupe le poste de directeur de la distribution France. Antoine Delon est arrivé il y a huit ans dans l’entreprise filiale du groupe Société Générale, précise le site.
Selon nos informations, la banque privée suisse Syz & Co, via sa division de fonds Oyster Funds, a ouvert cette semaine un bureau en France. Situé 8 Place Vendôme, il se compose de deux personnes, dont Denis Chasteauneuf, qui refait surface après avoir quitté BlackRock France où il était commercial. Chez son nouvel employeur, il sera chargé de la distribution commerciale en France et à Monaco. Il travaillera aux côtés de Claudia Eftimie, qui était déjà dans le groupe Syz depuis 7 ans, et qui s’occupait des marchés germanophones à Zurich. Dans l’équipe parisienne, elle est «chef product specialist». La création de ce bureau est en tout cas conforme à ce que Xavier Guillon, nouveau CEO d’Oysters Funds, annonçait en octobre dernier dans Newsmanagers (lire article du 21 octobre 2010). Précédemment, la banque Syz & Co couvrait le marché français depuis Genève avec deux commerciaux, Veronica Vieira et Axel Plichon. Ce dernier aurait quitté la société.
Selon Financial News, Edouard Salet, gérant de Deephaven Capital Management, a créé sa société et s’apprête à lancer un hedge fund. Il s’est associé à Daniel Goldstein, un ancien de BNP Paribas à Londres (head of equity flow sales), qui sera directeur général de la nouvelle structure.
Deane Donnigan, le gérant des fonds santé et biotech d’Axa Framlington, a quitté la société de gestion après y avoir passé 13 ans, rapporte Money Marketing. Gemma Game reprendra la gestion du fonds santé (262,5 millions de livres) dont elle est co-gérante et le fonds biotech (38,5 millions) dont elle est assistante de gestion.
PSigma lance un fonds actions monde, qui sera géré par le partenaire du groupe pour les actions basé à New York, Centre Asset Management, rapporte Investment Week. Le fonds sera lancé en juin au Royaume-Uni, avec 20 millions de livres de capitaux d’amorçage. Il sera géré par Jing Sun et James Abate.
RAB Capital a révélé que 79 % des investisseurs vont sortir du fonds Special Situations lorsqu’il rouvrira en octobre après une fermeture de trois ans, rapporte Investment Week. Les souscripteurs avaient voté en faveur d’un lock-in en 2008 afin de permettre au fonds de se restructurer. La société de gestion a admis avoir fait des erreurs dans la période précédent la crise.
J.P. Morgan Asset Management a recruté l’ancien responsable du crédit de Gartmore, John Anderson. Il rejoint la société en tant que gérant de portefeuilles dans l’équipe fixed income, sous la responsabilité de la responsable du crédit, Lisa Coleman. Il reprendra la gestion de son fonds Sterling Corporate Bond.
Selon Les Echos, la priorité de l’assureur néerlandais Aegon, dont les trois grands pôles stratégiques sont l’assurance vie, la gestion d’actifs et la gestion de fonds de pension, est de rembourser d’ici à la fin juin le 1,125 milliard d’euros d’aides publiques qu’il doit encore, pour retrouver sa liberté d’action, notamment en matière d’acquisitions, même si actuellement aucun dossier n’est à l’étude.
On 26 April, DWS (Deutsche Bank) will launch the DWS Dividende USA Direkt 2014, the ninth fund of its Direkt range of horizon funds, which already includes five bond products and three equities products, representing a total of EUR1.4bn in assets.The new Luxembourg-registered fund (LU0418623517) will invest in equities from North American businesses that pay consistently high dividends, and performance is improved through covered call writing.DWS is aiming for returns of 4% from dividends, and up to 6% from covered call writing, for the product, which matures on 31/12/2014. The fund is managed by Jens Labusch, on the basis of selections for the DWS Top Dividende fund. Currency risks are fully hedged.Front-end fees will total up to a maximum of 5%, and management commission (TER) will be 1.45%.
Irving Picard, the trustee seeking to recover money for Bernard Madoff’s victims, has sued two private Swiss banks, Pictet & Cie and Banco J Safra (Suisse) SA, for a total USD216.5m, according to the Financial Times.He said the banks “knew or should have known of numerous irregularities concerning investing” through Madoff’s firm.
In March, funds on sale in Italy saw net redemptions of EUR1.051bn, bringing outflows since the beginning of the year to EUR6.528bn, according to the most recent statistics from Assogestioni, the Italian association of asset managers. Only money market and balanced funds posted net inflows, of EUR375m and EUR59m, respectively. Equity funds, however, saw outflows of EUR700m, and bond funds saw outflows of EUR666m. Hedge funds lost EUR108m, and flexible funds EUR12m. Interestingly, foreign-registered funds, which had previously had a tax advantage compared with Italian-registered funds, had a positive balance between subscriptions and redemptions, at EUR1.322bn, while Italian-registered funds saw outflows of EUR2.374bn. The trend has been the same since the beginning of the year, with net inflows of EUR2.046bn for foreign-registered funds, and outflows of EUR8.669bn for Italian funds. It is mostly foreign asset management firms which are doing well in Italy. The strongest subscriptions went to BNP Paribas, which took on EUR279.8m for the month, of which EUR206m were for BNP Paribas Insticash. J. P. Morgan is in second place, with EUR109.5m. The heaviest outflows were from Italian firms, particularly Pioneer Investments, which saw net outflows of EUR713.8m. As of the end of March, assets under management in mutual funds on sale in Italy totalled EUR449.8bn.
The German press reports that the board of directors at Deka (the central management firm for the German savings banks) on 7 April decided not to renew Walter Groll’s contract beyond 30 June. Groll, a board member in charge of corporates & markets, is clearly paying the price for an error which led to a one-time write-down of EUR50m last year (in which German equities held by foreign citizens were taken on the books of pension funds), though Deka nonetheless posted record profits in 2010. A successor to Groll will need to be found, though his counterpart in charge of real estate investment, Matthias Danne, has been confirmed in his position for a further five years.
The DSGV association of savings banks and credit unions on 7 April announced that the savings banks have become the sole proprietors of DekaBank (EUR160bn in assets), with an acquisition of the 50% stake held by the Landesbanken. The agreements were signed on Thursday in Frankfurt, after all the regional savings bank associations granted approval for the transaction.The acquisition will take place on the basis of a price of EUR2.3bn, of which EUR1.3bn will come from the savings banks, and EUR1bn from the reserves of DekaBank itself.
Il Sole – 24 Ore reports that UniCredit is calling off plans to sell its asset management unit Pioneer. The three candidates to acquire the business (Amundi, Natixis and Resolution) and their advisors are reported to already have been informed by the management of the Italian bank of their decision. The heads are said to have informally told them that Pioneer will remain in the group, and that it will not be merged or sold, as the bids received were not considered adequate. he formal decision will be presented to the board of directors in the next few days, the Italian newspaper reports. Pressure from the Italian minister of the economy and the Bank of Italy, which were unfavourable to a sale of Pioneer to a foreign firm, may also have played a part.
According to Italian financial industry sources, UniCredit is said to have opened talks with the Santander group in the past few days, the Börsen-Zeitung reports. The Spanish group is reportedly interested in the private banking activities of the asset management firm.