Après la révélation hier, selon les informations du journal Mediapart, d’un système de commissions occultes via des fonds à formule crées et gérés par Natixis AM (NAM) «afin de gonfler les bonus de ses dirigeants», la société de gestion a réagi en apportant plusieurs précisions. Concernant notamment les affirmations du site d’informations selon lesquelles la filiale de Credit Suisse à Londres, qui intervenait en tant que contrepartie dans les produits structurés, aurait constaté à l’été 2014 que NAM réalisait des marges en demandant à l’établissement de surcoter les produits structurés, la direction de Natixis a indiqué qu’elle n’a pas laissé sans suite l’alerte effectuée par Credit Suisse. «Des sanctions ont bien été prises à l’encontre des personnels concernés», a indiqué la filiale de gestion du groupe BPCE. En fait, selon nos informations, ces surcotations auraient été monnaie courante, s’inscrivant dans le cadre de ‘bonnes’ relations entre professionnels. Dans le cas présent, les sommes en jeu n’auraient pas excédé quelques centaines de milliers d’euros, et un seul client aurait été pénalisé, indemnisé par la suite. Mediapart ajoute dans son article que NAM a alors commandité un audit auprès du cabinet Ernst & Young, qui « disculperait la société de gestion après l’avoir adressé à l’AMF». Or, Natixis confirme bien que sa direction générale a pris l’initiative d’informer le régulateur après avoir diligenté un audit externe préconisant certains aménagements des processus en vigueur. Puis, « le rapport d’audit a été transmis à l’Autorité en novembre 2014 et a fait l’objet d’une information du conseil d’administration et des instances représentatives de NAM », a noté l'établissement.Par ailleurs, concernant les commissions occultes annoncées par Mediapart, " représentant quelque 100 millions d’euros, et ponctionnés au détriment des clients de la société de gestion», Natixis AM a indiqué que « les formules figurant dans les prospectus des fonds ont bien été délivrées aux clients qui n’ont donc pas subi de préjudice. Il n’y a pas de « commissions occultes » ou de « dispositif secret » sur certains produits », a insisté NAM, qui a expliqué que « les fonds à formule sont des produits techniques nécessitant d’allouer une partie des frais de gestion – un coussin en quelque sorte - à la prise en charge de risques susceptibles de survenir durant toute leur durée de vie - et notamment à la conception du produit, alors que les conditions de marché à partir desquelles sont élaborées les promesses ou les objectifs de performances peuvent rapidement varier. En outre, « les frais de gestion figurent dans leur intégralité dans les comptes des fonds qui sont certifiés par des auditeurs externes », ajoute NAM qui rappelle également qu’aucun mécanisme de bonus n’est assis sur ces réserves.Enfin, toujours selon Mediapart, outre le responsable des risques et du contrôle interne. le directeur de la gestion structurée en charge notamment du montage des fonds à formule a été licencié à l’annonce de l’enquête de l’AMF. Ce à quoi la société de gestion a indiqué qu’il avait été licencié, «selon les procédures en vigueur, pour comportement inapproprié et incompatible avec les responsabilités inhérentes à ses fonctions.»
A l’issue de son deuxième trimestre fiscal clos au 31 mars 2015, le gestionnaire d’actifs américain Franklin Templeton a fait état d’un bénéfice net de 606,5 millions de dollars, en hausse de 8% par rapport à fin mars 2014 (561 millions de dollars) et de 7% par rapport à fin décembre 2014 (566,4 millions de dollars). Au 31 mars 2015, ses actifs sous gestion sont restés stables d’un trimestre sur l’autre, ressortant en effet à 880,6 milliards de dollars contre 880,1 milliards de dollars au 31 décembre 2014. Au cours du trimestre écoulé, l’effet de marché positif de 14,7 milliards de dollars n’a pas permis de compenser un effet de change négatif de 7,7 milliards d’euros et une décollecte nette de 5,6 milliards de dollars. Par rapport au 31 mars 2014 (886,9 milliards d’euros d’encours), les actifs sous gestion de Franklin Templeton ont diminué de 6,3 milliards de dollars ou 1%, principalement en raison d’un effet de change négatif de 17,4 milliards d’euros et d’une décollecte nette de 6,6 milliards de dollars, partiellement compensé par un effet de marché positif de 22,8 milliards de dollars. Sur les six premiers mois de son exercice fiscal au 31 mars 2015, son résultat net s’établit à 1,17 milliards d’euros contre 1,16 milliards de dollars, soit une croissance de 1% par rapport au premier semestre fiscal 2014. A la fin de son premier semestre fiscal, sa décollecte nette atteint 9,1 milliards de dollars contre 7,1 milliards de dollars de décollecte lors du premier semestre fiscal 2014, soit une progression de 28%.
L’activité de gestion d’actifs de BNP Paribas a débuté l’année 2015 sous de bons auspices. Au cours du premier trimestre 2105, ce pôle a en effet enregistré une collecte nette de 4,3 milliards d’euros, après une décollecte nette de 1,9 milliard d’euros au quatrième trimestre 2014. Pour mémoire, à l’issue du premier trimestre 2014, la gestion d’actifs de BNP Paribas avait enregistré une collecte nette d’environ 800 millions d’euros seulement. Grâce à cette bonne dynamique commerciale depuis le début de l’année, les actifs sous gestion de ce pôle atteignent 401 milliards d’euros au 31 mars 2015, en hausse 9,9 % par rapport à fin 2014 (365 milliards d’euros d’encours) et en croissance de 13,8% par rapport au premier trimestre 2014 (352 milliards d’euros).A fin mars 2015, l’ensemble du pole « Assurance & Gestion Institutionnelle et Privée » - qui regroupe, l’assurance, la gestion d’actifs, le wealth management et l’immobilier – affiche des encours totaux de 969 milliards d’euros, en hausse de 8,4% par rapport à fin 2014 (894 milliards d’euros d’actifs sous gestion) et en progression de 13,8 % par rapport au premier trimestre 2014 (853 milliards d’euros d’encours). Cette « forte augmentation » de 75 milliards des actifs sous gestion en l’espace d’un trimestre s’explique « en raison notamment d’un effet performance de +41,3 milliards d’euros bénéficiant de l’évolution favorable des marchés d’actions et de taux et d’un effet change de +19,9 milliards d’euros du fait de la baisse de l’euro », indique BNP Paribas dans un communiqué. En outre, la collecte nette de l’ensemble de cette division est largement positive à +11,1 milliards d’euros. Au 31 mars 2015, les actifs sous gestion du pôle « Assurance et de la Gestion Institutionnelle et Privée » se répartissent entre : 401 milliards d’euros pour la Gestion d’actifs, 332 milliards d’euros pour Wealth Management, 215 milliards d’euros pour l’Assurance et 21 milliards d’euros pour Real Estate.Au 31 mars 2015, les revenus du seul pôle « Gestion Institutionnelle et Privée » ressortent à 723 millions d’euros, n hausse de 5,2% sur un an « en raison notamment d’une bonne activité de Wealth Management dans les marchés domestiques et en Asie, et de la progression de la Gestion d’actifs », note la banque française. A l’issue du premier trimestre, le résultat avant impôt de la Gestion Institutionnelle et Privée s’établit à 170 millions d’euros contre 164 millions d’euros au premier trimestre 2014, soit une progression de 3,7% en l’espace d’un an. En prenant en compte l’ensemble de ses activités et de son périmètre, le groupe BNP Paribas a enregistré un produit net bancaire de 11,06 milliards d’euros à fin mars 2015, en hausse de 11,6 % par rapport au premier trimestre 2014. Son résultat avant impôt a progressé de 19,8% pour atteindre 2,55 milliards d’euros tandis que son bénéfice net part du Groupe s’établit à 1,64 milliards d’euros, en croissance de 17,5% par rapport au premier trimestre 2014.
A l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels, la société de gestion alternative américaine Carlyle a annoncé que ses actifs sous gestion se sont établis à 192,7 milliards de dollars au 31 mars 2015, soit un recul de 3% par rapport au premier trimestre 2014 (198,9 milliards de dollars d’encours) et un repli 1% par rapport au quatrième trimestre 2014 (194,5 milliards de dollars d’encours). Par rapport à la fin de l’année 2014, Carlyle a subi deux mouvements contraires : d’une part, de nouveaux engagements de l’ordre de 6,8 milliards de dollars et un effet marché positif à hauteur de 7,3 milliards de dollars ; de l’autre, une distribution nette négative à hauteur de 7,9 milliards, un effet de change négatif de 6,6 milliards d’euros et, enfin, des rachats nets de l’ordre de 2,1 milliards de dollars.Au 31 mars, son résultat net économique s’établit à 273 millions d’euro contre 312 millions de dollars au 31 mars 2014, soit un repli de 13% sur un an.
Alors que la Suisse a comptait environ 14.000 institutions de prévoyance (IP) en 1978, elles ne sont même plus 2.000 aujourd’hui. Ce processus d’«érosion régulière», selon les termes du responsable prévoyance professionnelle de la BCV Francis Bouvier, cité par L’Agefi, devrait se poursuivre. Selon lui, le marché se présente aujourd’hui sous un aspect fort disparate: les fondations (notamment collectives) ayant plus de 10.000 assurés ne représentent 4% du nombre total d’IP, mais réunissent 67% du nombre d’assurés. A l’autre bout de l’échelle, les 1136 fondations ayant moins de 300 assurés (sur un total de 1957) ne cumulent que 3% des assurés. Les fondations ayant moins de 300 assurés sont toutes vouées à progressivement disparaître, celles ne pouvant pas en réunir 1000 étant également exposées à l’érosion. Au point que d’ici 2025, le nombre d’IP devrait encore avoir diminué de plus de moitié pour se situer entre 800 et 900 unités.
La banque centrale brésilienne a relevé mercredi son taux directeur d’un demi-point de pourcentage, à 13,25%, poursuivant ainsi le resserrement de sa politique monétaire pour tenter de maîtriser l’inflation, toujours élevée en dépit du ralentissement de l'économie. Le comité de politique monétaire a adopté à l’unanimité le relèvement du taux Selic, le quatrième consécutif. Ce nouveau tour de vis monétaire est conforme aux attentes des économistes. Alors que la politique monétaire a été assouplie dans la plupart des grandes économies mondiales pour soutenir la croissance et relancer l’inflation, le Brésil a relevé ses taux directeurs de 225 points de base au cours des six derniers mois, pour les porter à leur plus haut niveau depuis décembre 2008.
Le nombre de demandeurs d’emploi recensés a baissé de 36.000 en mars dans la zone euro, mais cette diminution n’a pas suffi à faire reculer le taux de chômage, qui reste à 11,3%. Selon les chiffres publiés jeudi par Eurostat, le nombre de personnes sans emploi dans la zone euro est revenu à 18,105 millions de personnes le mois dernier. Des données publiées plus tôt dans la journée ont montré que le taux de chômage en Allemagne était resté à 6,4% en avril, au plus bas depuis la réunification du pays en 1990. En revanche, en France et en Italie, le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté en mars.
La Banque nationale suisse (BNS) a perdu 30 milliards de francs (28,7 milliards d’euros) au premier trimestre sur ses positions en devises étrangères en raison de l’appréciation du franc suisse. La monnaie se traite actuellement à 1,0450 pour un euro. Le stock d’or a quant à lui généré une moins-value de 1 milliard de francs, selon l’institution. La banque a en revanche dégagé un profit de 328 millions sur ses positions en francs. Les actifs libellés en euro représentaient 42% du portefeuille de la banque au 31 mars contre 46% trois mois plus tôt, la proportion des avoirs en dollars passant à 32% contre 29%.
Moody’s a abaissé mercredi la note souveraine de la Grèce de Caa1 à Caa2 avec perspective négative en citant la «forte incertitude» quant à la possibilité pour ce pays de parvenir à temps à un accord avec ses créanciers au sujet de sa dette. Athènes doit rembourser quelque 750 millions d’euros au Fonds monétaire international (FMI) en mai mais risque de manquer de liquidités pour honorer cette échéance en l’absence de tout nouveau versement d’aide. Les deux autres grandes agences de notation viennent aussi d’abaisser la note de la Grèce, Fitch le 27 mars et Standard & Poor’s le 15 avril. Selon Reuters, Athènes songe à vendre des participations dans les ports du Pirée et de Thessalonique afin d’aboutir à un compromis permettant le déblocage des fonds. «Nous sommes disposés pour ces négociations à étudier les sujets des taux de TVA et des retraites», a en outre indiqué un responsable gouvernemental cité par l’agence de presse.
Au premier trimestre, le Government Pension Fund Global a dégagé un rendement de 5,3%, ou 401 milliards de couronnes (53 milliards de dollars), ce qui a permis à son gérant, le fonds souverain Norges Bank Investment, de se féliciter d’une performance historique. Le gouvernement a injecté seulement 5 milliards de couronnes sur la période.
L’inflation en rythme annuel en Allemagne a accéléré plus qu’attendu en avril en données harmonisées européennes et reste supérieure à zéro pour le deuxième mois consécutif. Les prix à la consommation ont augmenté de 0,3% sur un an aux normes IPCH après une hausse de 0,1% en mars, selon les chiffres publiés par Destatis, l’institut national de la statistique.
La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) publiera le 16 juin son jugement sur la légalité du programme des «opérations monétaires sur titres» (OMT) de la Banque centrale européenne, a fait savoir mercredi son porte-parole. Le programme OMT a été annoncé par la BCE en 2012 en réponse à crise de la dette souveraine dans la zone euro. En janvier, l’avocat général de la Cour de justice de l’UE a rendu un avis validant sous conditions ce programme.
Ben Bernanke se recase chez Pimco. L’ancien président de la Fed va jouer un rôle de conseil senior pour le gestionnaire américain. Il contribuera à la stratégie d’investissement et rencontrera certains clients. Pimco gère 1.590 milliards de dollars d’actifs (1.400 milliards d’euros). Le fonds basé en Californie connaît une période difficile avec un 23ème mois consécutif de décollecte de son fonds Total Return en mars et des retraits qui ont culminé lors du départ de son co-fondateur Bill Gross en septembre dernier. Ironie de l’histoire, Bill Gross avait un moment parié sur une hausse des taux longs américains alors même que la Fed avait engagé un QE censé les faire baisser. Ben Bernanke, qui a déjà annoncé plus tôt ce mois-ci qu’il allait conseiller le fonds d’arbitrage Citadel, a déclaré à Reuters qu’il ne jouerait aucun autre rôle de conseiller dans une société de Wall Street. Ni Pimco ni Citadel ne sont supervisés par la Fed.
HSBC Private Bank (Suisse) révise la segmentation de sa clientèle et le nombre de marchés couverts tout en investissant dans un nouveau système informatique. Environ 260 emplois devraient être supprimés, très majoritairement dans le back-office à Genève d’ici à 2017. L'établissement se concentre dorénavant sur les clients possédant au moins 5 millions de dollars.
Les députés ont arrêté leur position sur la proposition de règlement datant de septembre 2013. Elle pourrait servir de base à un compromis entre Etats.
Le Comité de politique monétaire se projette dans un cycle de croissance à un rythme modéré et préserve la perspective d’une hausse des taux cette année.
Selon nos informations, deux présidents remplaceront Paul-Henri de La Porte du Theil, dont le mandat arrive à son terme le 19 mai, à la tête de l'Association Française de la Gestion financière. Il s'agirait de Yves Perrier, directeur général d'Amundi AM, et de Eric Pinon, associé chez Acer Finance.
L’année dernière, La Mutuelle Générale réfléchissait à investir dans les infrastructures. N’ayant pas les expertises nécessaires en interne, l’institution s’orientait davantage vers les fonds dédiés et ainsi faire appel à une société de gestion. La Mutuelle a ainsi investi 15 millions d’euros en première tranche dans le fonds d’infrastructures de La Banque Postale AM.
Les députés européens ont voté mercredi en séance plénière le rapport adopté en commission Econ sur la réforme des fonds monétaires. Le texte fait suite à une proposition de la Commission européenne en septembre 2013. Contrairement au souhait initial de l’exécutif bruxellois, le Parlement a rejeté l’idée d’instaurer un coussin de sécurité en capital pour les fonds à valeur liquidative constante (CNAV). Ceux-ci représentent 470 milliards d’euros d’encours, contre 440 milliards pour les fonds à valeur liquidative variable (VNAV), surtout répandus en France.
La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) publiera le 16 juin son jugement sur la légalité du programme des «opérations monétaires sur titres» (OMT) de la Banque centrale européenne, a fait savoir mercredi son porte-parole. Le programme OMT a été annoncé par la BCE en 2012 en réponse à crise de la dette souveraine dans la zone euro, une annonce qui a suffi à l'époque à calmer les turbulences sur les marchés. En janvier, l’avocat général de la Cour de justice de l’UE a rendu un avis validant sous conditions ce programme.
L’inflation en rythme annuel en Allemagne s’est accélérée plus qu’attendu en avril en données harmonisées européennes et reste supérieure à zéro pour le deuxième mois consécutif. Les prix à la consommation ont augmenté de 0,3% sur un an aux normes IPCH après une hausse de 0,1% en mars, selon les chiffres publiés par Destatis, l’institut national de la statistique.