La Commission européenne, qui doit présenter demain ses prévisions actualisées, s’apprête à réviser la prévision de croissance de la France pour 2015 à 1,1% contre 1% anticipés jusqu'à présent mais à l’abaisser de 0,1 point pour 2016, rapporte le JDD, qui ne détaille pas ses sources. Bruxelles alignerait ainsi sa prévision sur celle de l’OCDE. Le gouvernement a confirmé début avril sa prévision de 1% pour 2015.
Le quiz hebdomadaire se déroule en 5 étapes. Chaque semaine, nous enverrons un courriel avec la vidéo «mystère» d’un sélectionneur de gérants, dans son bureau. Le jeu consiste à deviner l’identité des 5 gérants d’actifs retenus par les sélectionneurs. Une personne parmi les meilleurs répondants sera tiré au sort lors de la Cérémonie des Coupoles et se verra offrir un stage de pilotage en avion ! Pour répondre, rendez-vous sur le site de l'événement
Le fonds de pension Baloise Group, 2,2 milliards d’euros d’encours sous gestion, a augmenté son exposition aux actions courant 2014 : la poche s'élevait à 60,7% au 31 décembre 2014, contre 55,7% l’année précédente. La part d’immobilier dans l’allocation est restée stable (17,5%), tandis que la poche liquidité a été diminuée d’un tiers environ, pour constituer 4,6% du portefeuille. Le portefeuille du fonds de pension au 31/12/2014 : 60.7% actions, 17.5% immobilier, 12.4% loans et hypothèques, 4.6% liquidités, 4.2% d’actifs à taux fixe, 0.7% autres.
Le Parti conservateur du Premier ministre britannique David Cameron dispose de cinq points d’avance sur les travaillistes dans les intentions de vote pour les élections législatives du 7 mai, selon un sondage Ipsos-Mori publié jeudi par l’Evening Standard. Les Conservateurs et le Labour d’Ed Milliband sont au coude à coude dans les sondages depuis le début de l’année. Mais, jeudi, sept des dix instituts qui couvrent l'élection de jeudi prochain, donnaient les Conservateurs en tête à des degrés divers.
Il existe des contradictions majeures dans le comportement des investisseurs, selon State Street Global Advisors (SSGA), qui publie aujourd’hui une enquête mondiale * mettant en évidence la «pression exercée sur les investisseurs pour obtenir du rendement, en forte contradiction entre ce qu’ils pensent et les décisions qu’ils prennent». Ainsi 65 % d’entre eux citent la pression du financement comme raison principale d’une allocation accrue en actions au cours des six derniers mois, mais ces allocations sont faites en dépit d’une forte conviction qu’une correction du marché est à venir ou aurait dû déjà avoir lieu » commente Daniel Farley, directeur des investissements au sein de l’Investment Solutions Group de SSGA. 63 % des investisseurs mondiaux ayant augmenté leurs positions en actions des marchés développés, et un investisseur sur deux (48 %) ayant accru son allocation en actions des marchés émergents au cours des six derniers mois. Toutefois, une majorité de ce même groupe (60 %) s’attend à une correction des marchés boursiers à court terme, variant entre 10 et 20 % tant sur les marchés développés qu’émergents. D’autre part, selon SSGA, près de la moitié d’entre eux (44 %) estime que le marché est surévalué et qu’une correction aurait déjà dû avoir lieu. « S’ajoutant à l’avis de plus en plus partagé que la volatilité est un phénomène appelé à durer, cette contradiction accroît la nécessité de stratégies adéquates de protection à la baisse. Alors que les investisseurs augmentent leur exposition aux actifs risqués, ils devraient penser à la façon de supprimer le risque non rémunéré de l’équation ». Mais si 53 % des répondants disent qu’ils souhaiteraient réduire leur exposition aux actions, mais qu’ils ne voient pas d’alternative viable étant donné les faibles rendements dans les autres classes d’actifs. Pour le moment, note l'étude, les investisseurs continuent d’accorder beaucoup de confiance à la diversification traditionnelle, 65 % d’entre eux pensant que celle-ci suffit à protéger leurs portefeuilles. « Notre enquête montre la nécessité pour les sociétés de gestion d’actifs d’aider les investisseurs à mieux comprendre leurs options concernant la protection à la baisse, et à travailler en collaboration avec leurs clients pour développer des solutions qui leur offrent des niveaux de sécurité adaptés » conclue Daniel Farley.*Etude menée en janvier 2015, en collaboration avec un institut de recherche indépendant, auprès de 420 investisseurs, comprenant des PDG, des directeurs des investissements, des gérants de portefeuille et des administrateurs dans 13 pays en Europe, en Asie et aux États-Unis.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } At a publication of its quarterly results, the Norwegian sovereign fund, the Government Pension Fund Global (GPFG), managed by Norges Bank Investment Management (NBIM), has announced gains of 5.3% in the first three months of the year, for a total of NOK401bn (about EUR47.9bn). This is its largest return in its history, NBIM says in a statement. Investments in equities earned returns of 7.5%, while investments in bonds earned returns of 1.6%. Real estate investments, for their part, earned returns of 3.1%. As of the end of March, the value of assets under management by the fund reached NOK7.012trn, or about EUR838bn. On that date, equities represented 62.5% of assets, while bonds represented 35.3%, and lastly, real estate accounted for 2.3%.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The People’s Bank of China, the Chinese central bank, has awarded Luxembourg RMB50bn in RQFII (Renminbi qualified foreign instituitonal investor) quotas, Luxembourg for Finance, the agency for development of the Luxembourg financial market, and ALFI, the Luxembourg investment fund assciation, have announced jointly. The RQFII programme, launched in Hong Kong in 2011 and then extended to other jurisdictions since 2013, allows asset management firms to invest in local currency in Chinese financial markets. “The awarding of this RQFII quota demonstrates that China recognizes the Luxembourg financial market as one of the main European centres for international activity in renminbi,” Pierre Gramegna, Luxembourg finance minister, began. “We are proud to play a significant role in the process of the internationalization of renminbi.”
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The largest pension fund in Taiwan, the Labor Pension Fund (LPF), has allocated mandates to several local asset management firms, totalling NT$30bn (or USD1bn), the specialist website Asia Asset Management reports. The LPF has awarded mandates totalling NT$15bn under its old defined benefit pension scheme, to the following asset management firms: Cathay, SinoPac, Fuh Hwa, HSBC Global Asset Management (Taïwan) and Allianz Global Investors Taiwan. Meanwhile, the pension fund has allocated mandates totalling NT$15bn under its new defined contribution pension scheme. Each asset management firm received a mandate for NT$2.5bn, the Asian website reports. As of the end of March 2015, the LPF had assets under management of NT$1.340trn.
A l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels, le fonds souverain de Norvège, le Government Pension Fund Global (GPFG) géré par Norges Bank Investment Management (NBIM), a annoncé avoir dégagé un rendement de 5,3% au cours des trois premiers mois de l’année, soit un gain de 401 milliards de couronnes (environ 47,9 milliards d’euros). Il s’agit de son rendement le plus élevé de son histoire, a précisé NBIM dans un communiqué. Dans le détail, ses investissements actions ont enregistré un rendement de 7,5 % tandis que ses placements obligataires ont dégagé un rendement de 1,6%. Ses investissements immobiliers ont, quant à eux, enregistré un rendement de 3,1%.A fin mars, la valeur des actifs gérés par le fonds atteint 7.012 milliards de couronnes, soit environ 838 milliards d’euros. A cette date, les actions représentent 62,5% de ses encours, les obligations 35,3% et, enfin, l’immobilier 2,3%.
Sciences Po et l’ENSAE ont annoncé leur association pour créer une chaire interdisciplinaire afin de questionner la pertinence des outils d’appréhension et de gestion des risques sous les angles épistémologique et sociologique. Cette chaire est lancée en partenariat avec Datastorm, Actuaris, la Financière de la Cité, Generali France et le Groupe Monceau, indique un communiqué."L’appréhension des risques est à ce jour principalement alimentée par les mathématiques financières (quantification des aléas). Avec la réforme profonde du cadre prudentiel des sociétés d’assurance, la crise financière et l’arrivée du big data, il est nécessaire de mieux maîtriser la portée et les limites des outils et concepts quantitatifs d’appréhension des risques afin d’améliorer la gestion des risques», est-il précisé.Cette appropriation de la construction et de l’utilisation des outils devrait permettre d’améliorer la gestion des risques dans les domaines de l’élaboration des politiques de régulation prudentielle, de la gestion d’actifs (notamment en matière de définition des allocations stratégiques), et de l’assurance de demain (utilisation individualisée de statistiques).Dans ce contexte, les partenaires ont pour objectif de :- développer la recherche scientifique dans les domaines de l’appréhension des risques et des incertitudes, à partir d’approches pluridisciplinaires associant l'épistémologie et la sociologie, en lien avec les outils quantitatifs en finance, économie et statistiques,- diffuser la connaissance et les idées novatrices auprès des professionnels des secteurs de l’assurance, de la gestion d’actifs et auprès des administrations compétentes.Les titulaires de la chaire sont Pierre François, directeur de recherche au CNRS (Centre de sociologie des organisations) et directeur du département desociologie de Sciences Po ainsi que Sylvestre Frezal, actuaire, et ancien commissaire contrôleur des assurances à l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, directeur du cycle de licence de Sciences Po à Paris, et directeur des Risques Assurance et Financiers de Generali France.
A la fin du premier trimestre 2015, Cedrus Asset Management (Cedrus AM) a vu ses actifs conseillés et gérés atteindre les 330 millions d’euros, a annoncé la société de gestion dans sa lettre d’information trimestrielle. Dans le détail, ses actifs conseillés représentent désormais 200 millions d’euros tandis que ses actifs sous gestion ressortent à 130 millions d’euros.
Après la révélation hier, selon les informations du journal Mediapart, d’un système de commissions occultes via des fonds à formule crées et gérés par Natixis AM (NAM) «afin de gonfler les bonus de ses dirigeants», la société de gestion a réagi en apportant plusieurs précisions. Concernant notamment les affirmations du site d’informations selon lesquelles la filiale de Credit Suisse à Londres, qui intervenait en tant que contrepartie dans les produits structurés, aurait constaté à l’été 2014 que NAM réalisait des marges en demandant à l’établissement de surcoter les produits structurés, la direction de Natixis a indiqué qu’elle n’a pas laissé sans suite l’alerte effectuée par Credit Suisse. «Des sanctions ont bien été prises à l’encontre des personnels concernés», a indiqué la filiale de gestion du groupe BPCE. En fait, selon nos informations, ces surcotations auraient été monnaie courante, s’inscrivant dans le cadre de ‘bonnes’ relations entre professionnels. Dans le cas présent, les sommes en jeu n’auraient pas excédé quelques centaines de milliers d’euros, et un seul client aurait été pénalisé, indemnisé par la suite. Mediapart ajoute dans son article que NAM a alors commandité un audit auprès du cabinet Ernst & Young, qui « disculperait la société de gestion après l’avoir adressé à l’AMF». Or, Natixis confirme bien que sa direction générale a pris l’initiative d’informer le régulateur après avoir diligenté un audit externe préconisant certains aménagements des processus en vigueur. Puis, « le rapport d’audit a été transmis à l’Autorité en novembre 2014 et a fait l’objet d’une information du conseil d’administration et des instances représentatives de NAM », a noté l'établissement.Par ailleurs, concernant les commissions occultes annoncées par Mediapart, " représentant quelque 100 millions d’euros, et ponctionnés au détriment des clients de la société de gestion», Natixis AM a indiqué que « les formules figurant dans les prospectus des fonds ont bien été délivrées aux clients qui n’ont donc pas subi de préjudice. Il n’y a pas de « commissions occultes » ou de « dispositif secret » sur certains produits », a insisté NAM, qui a expliqué que « les fonds à formule sont des produits techniques nécessitant d’allouer une partie des frais de gestion – un coussin en quelque sorte - à la prise en charge de risques susceptibles de survenir durant toute leur durée de vie - et notamment à la conception du produit, alors que les conditions de marché à partir desquelles sont élaborées les promesses ou les objectifs de performances peuvent rapidement varier. En outre, « les frais de gestion figurent dans leur intégralité dans les comptes des fonds qui sont certifiés par des auditeurs externes », ajoute NAM qui rappelle également qu’aucun mécanisme de bonus n’est assis sur ces réserves.Enfin, toujours selon Mediapart, outre le responsable des risques et du contrôle interne. le directeur de la gestion structurée en charge notamment du montage des fonds à formule a été licencié à l’annonce de l’enquête de l’AMF. Ce à quoi la société de gestion a indiqué qu’il avait été licencié, «selon les procédures en vigueur, pour comportement inapproprié et incompatible avec les responsabilités inhérentes à ses fonctions.»
A l’issue de son deuxième trimestre fiscal clos au 31 mars 2015, le gestionnaire d’actifs américain Franklin Templeton a fait état d’un bénéfice net de 606,5 millions de dollars, en hausse de 8% par rapport à fin mars 2014 (561 millions de dollars) et de 7% par rapport à fin décembre 2014 (566,4 millions de dollars). Au 31 mars 2015, ses actifs sous gestion sont restés stables d’un trimestre sur l’autre, ressortant en effet à 880,6 milliards de dollars contre 880,1 milliards de dollars au 31 décembre 2014. Au cours du trimestre écoulé, l’effet de marché positif de 14,7 milliards de dollars n’a pas permis de compenser un effet de change négatif de 7,7 milliards d’euros et une décollecte nette de 5,6 milliards de dollars. Par rapport au 31 mars 2014 (886,9 milliards d’euros d’encours), les actifs sous gestion de Franklin Templeton ont diminué de 6,3 milliards de dollars ou 1%, principalement en raison d’un effet de change négatif de 17,4 milliards d’euros et d’une décollecte nette de 6,6 milliards de dollars, partiellement compensé par un effet de marché positif de 22,8 milliards de dollars. Sur les six premiers mois de son exercice fiscal au 31 mars 2015, son résultat net s’établit à 1,17 milliards d’euros contre 1,16 milliards de dollars, soit une croissance de 1% par rapport au premier semestre fiscal 2014. A la fin de son premier semestre fiscal, sa décollecte nette atteint 9,1 milliards de dollars contre 7,1 milliards de dollars de décollecte lors du premier semestre fiscal 2014, soit une progression de 28%.
L’activité de gestion d’actifs de BNP Paribas a débuté l’année 2015 sous de bons auspices. Au cours du premier trimestre 2105, ce pôle a en effet enregistré une collecte nette de 4,3 milliards d’euros, après une décollecte nette de 1,9 milliard d’euros au quatrième trimestre 2014. Pour mémoire, à l’issue du premier trimestre 2014, la gestion d’actifs de BNP Paribas avait enregistré une collecte nette d’environ 800 millions d’euros seulement. Grâce à cette bonne dynamique commerciale depuis le début de l’année, les actifs sous gestion de ce pôle atteignent 401 milliards d’euros au 31 mars 2015, en hausse 9,9 % par rapport à fin 2014 (365 milliards d’euros d’encours) et en croissance de 13,8% par rapport au premier trimestre 2014 (352 milliards d’euros).A fin mars 2015, l’ensemble du pole « Assurance & Gestion Institutionnelle et Privée » - qui regroupe, l’assurance, la gestion d’actifs, le wealth management et l’immobilier – affiche des encours totaux de 969 milliards d’euros, en hausse de 8,4% par rapport à fin 2014 (894 milliards d’euros d’actifs sous gestion) et en progression de 13,8 % par rapport au premier trimestre 2014 (853 milliards d’euros d’encours). Cette « forte augmentation » de 75 milliards des actifs sous gestion en l’espace d’un trimestre s’explique « en raison notamment d’un effet performance de +41,3 milliards d’euros bénéficiant de l’évolution favorable des marchés d’actions et de taux et d’un effet change de +19,9 milliards d’euros du fait de la baisse de l’euro », indique BNP Paribas dans un communiqué. En outre, la collecte nette de l’ensemble de cette division est largement positive à +11,1 milliards d’euros. Au 31 mars 2015, les actifs sous gestion du pôle « Assurance et de la Gestion Institutionnelle et Privée » se répartissent entre : 401 milliards d’euros pour la Gestion d’actifs, 332 milliards d’euros pour Wealth Management, 215 milliards d’euros pour l’Assurance et 21 milliards d’euros pour Real Estate.Au 31 mars 2015, les revenus du seul pôle « Gestion Institutionnelle et Privée » ressortent à 723 millions d’euros, n hausse de 5,2% sur un an « en raison notamment d’une bonne activité de Wealth Management dans les marchés domestiques et en Asie, et de la progression de la Gestion d’actifs », note la banque française. A l’issue du premier trimestre, le résultat avant impôt de la Gestion Institutionnelle et Privée s’établit à 170 millions d’euros contre 164 millions d’euros au premier trimestre 2014, soit une progression de 3,7% en l’espace d’un an. En prenant en compte l’ensemble de ses activités et de son périmètre, le groupe BNP Paribas a enregistré un produit net bancaire de 11,06 milliards d’euros à fin mars 2015, en hausse de 11,6 % par rapport au premier trimestre 2014. Son résultat avant impôt a progressé de 19,8% pour atteindre 2,55 milliards d’euros tandis que son bénéfice net part du Groupe s’établit à 1,64 milliards d’euros, en croissance de 17,5% par rapport au premier trimestre 2014.
A l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels, la société de gestion alternative américaine Carlyle a annoncé que ses actifs sous gestion se sont établis à 192,7 milliards de dollars au 31 mars 2015, soit un recul de 3% par rapport au premier trimestre 2014 (198,9 milliards de dollars d’encours) et un repli 1% par rapport au quatrième trimestre 2014 (194,5 milliards de dollars d’encours). Par rapport à la fin de l’année 2014, Carlyle a subi deux mouvements contraires : d’une part, de nouveaux engagements de l’ordre de 6,8 milliards de dollars et un effet marché positif à hauteur de 7,3 milliards de dollars ; de l’autre, une distribution nette négative à hauteur de 7,9 milliards, un effet de change négatif de 6,6 milliards d’euros et, enfin, des rachats nets de l’ordre de 2,1 milliards de dollars.Au 31 mars, son résultat net économique s’établit à 273 millions d’euro contre 312 millions de dollars au 31 mars 2014, soit un repli de 13% sur un an.
Alors que la Suisse a comptait environ 14.000 institutions de prévoyance (IP) en 1978, elles ne sont même plus 2.000 aujourd’hui. Ce processus d’«érosion régulière», selon les termes du responsable prévoyance professionnelle de la BCV Francis Bouvier, cité par L’Agefi, devrait se poursuivre. Selon lui, le marché se présente aujourd’hui sous un aspect fort disparate: les fondations (notamment collectives) ayant plus de 10.000 assurés ne représentent 4% du nombre total d’IP, mais réunissent 67% du nombre d’assurés. A l’autre bout de l’échelle, les 1136 fondations ayant moins de 300 assurés (sur un total de 1957) ne cumulent que 3% des assurés. Les fondations ayant moins de 300 assurés sont toutes vouées à progressivement disparaître, celles ne pouvant pas en réunir 1000 étant également exposées à l’érosion. Au point que d’ici 2025, le nombre d’IP devrait encore avoir diminué de plus de moitié pour se situer entre 800 et 900 unités.
A l’issue de son troisième trimestre fiscal clos au 31 mars 2015, le gestionnaire d’actifs et de fortune britannique Brooks Macdonald a fait était d’une croissance de 7,42% de ses fonds sous gestion. De fait, à fin mars 2015, ses encours ressortent à 7,47 milliards de livres contre 6,95 milliards de livres au 31 décembre 2014. Cette progression a été portée par une collecte nette de 253 millions de livres et un effet performance des portefeuilles à hauteur de 263 millions de livres.
Selon Morningstar, les fonds domiciliés en Europe ont continué de recevoir d’importants flux en mars, avec 45,73 milliards d’euros de souscriptions nettes. Toutefois, du fait d’une décollecte significative subie par les fonds actions (-6,49 milliards d’euros sur le mois), le niveau de collecte reste inférieur aux 50,89 milliards enregistrés en février dernier. Les fonds d’allocation ont reçu 22,69 milliards d’euros, dépassant le record de collecte du mois de février. Il en va de même des fonds alternatifs qui ont collecté 8,76 milliards d’euros (après 2,1 milliards en février). Les fonds obligataires ont également connu un très bon mois avec 19,18 milliards d’euros collectés.Au sein des fonds actions, les fonds indiciels ont subi davantage de sorties de capitaux que les fonds actifs (-3,52 milliards d’euros contre -2,99 milliards).Sur le premier trimestre, les ETF conservent toutefois une avance en matière de collecte, avec 1,09 milliard d’euros, contre 5,92 milliards de sorties de capitaux pour les fonds gérés activement.Morningstar souligne que du fait de la hausse des Bourses au niveau mondial depuis le début de l’année, et d’une appréciation généralisée des devises face à l’euro, les actifs sous gestion des fonds actions domiciliés en Europe ont atteint un plus haut historique de 2.732 milliards d’euros.
A l’issue premier trimestre 2015, le groupe financier scandinave Nordea a vu ses actifs sous gestion atteindre le niveau record de 290 milliards d’euros à fin mars 2015, contre 262,2 milliards d’euros à fin décembre 2014 et 238 milliards d’euros à fin mars 2014. Une performance qui a été rendue possible en grande partie grâce à une collecte nette de 7,2 milliards d’euros depuis le début de l’année 2015, à comparer à 3,8 milliards d’euros de souscriptions nettes au premier trimestre 2014 et à 6,8 milliards d’euros de souscriptions nettes au quatrième trimestre 2014.A lui seul, le pôle de gestion d’actifs, à savoir Nordea AM, a conclu le premier trimestre avec 194,1 milliards d’euros d’actifs sous gestion, en hausse de 12% par rapport à fin décembre 2014 (173,9 milliards d’euros d’encours) et de 27% par rapport au premier trimestre 2014 (152,8 milliards d’euros d’encours). Sur ce premier trimestre 2015, la division gestion d’actifs a dégagé un résultat opérationnel de 119 millions d’euros, en hausse de 34% par rapport au premier trimestre 2014 mais en recul de 8% par rapport au quatrième trimestre 2014. A fin mars 2015, l’ensemble de la division Wealth Management – qui regroupe les activités de gestion d’actifs, d’assurance vie et de retraite et, enfin, de banque privée – a enregistré un résultat opérationnel de 274 millions d’euros, en hausse de 40% par rapport au premier trimestre 2014 mais en repli de 2% par rapport au quatrième trimestre 2014.En prenant en compte l’ensemble de ses activités, le groupe bancaire Nordea a enregistré une croissance de 30% de son bénéfice net au premier trimestre à 1,08 milliard d’euros. Son bénéfice opérationnel a, pour sa part, progressé de 22% pour atteindre 1,4 milliard d’euros.
HSBC Private Bank poursuit sa réorganisation en Suisse. L'établissement revoit la segmentation de sa clientèle, le nombre de marchés couverts tout en investissant dans un nouveau système informatique, selon L’Agefi Suisse. Environ 260 emplois devraient être supprimés, très majoritairement dans le back office à Genève d’ici 2017, alors que la banque gère 70% d’avoirs en moins par rapport à 2007. Concernant la clientèle de la banque, HSBC se concentre dorénavant sur les clients possédant au moins 5 millions de dollars. Ces clients représentent maintenant environ 95% des actifs sous gestion. Par ailleurs, la banque a déjà diminué le nombre de marchés qu’elle couvre, pour passer de 150 juridictions en 2007 à 29 marchés considérés stratégiques à terme (Moyen-Orient et Asie notamment). HSBC Private Bank avait ainsi vendu des portefeuilles d’une valeur d’environ dix milliards de francs à la filiale suisse de LGT, en 2014, indique le site d’informations. Ces deux mouvements, ajoutés aux régularisations des clients, expliquent que la masse sous gestion ait été réduite de quelque 70% depuis son sommet de 2007, passant de près de 120 milliards à 68 milliards de dollars l’an dernier. Ce qui justifie aussi un back office moins important.
Le fournisseur d’indices STOXX Limited a nommé Christian Kronseder au poste de COO. Il rejoint au 1er mai la société basée en Suisse en provenance de RBS où il était responsable pays pour la Suisse. Dans ses nouvelles fonctions il aura pour mission l'élaboration de nouveaux indices et l’infrastructure des indices en place.
Le groupe américain de services financiers State Street a annoncé, ce 29 avril, avoir été retenu par Equitable Life Assurance Society pour lui fournir des services de conservation et de comptabilité pour ses 3,4 milliards de dollars d’actifs gérés à travers ses 90 fonds de pension et contrats d’assurance vie domiciliés au Royaume-Uni.
Standard Life Investments poursuit sa croissance à bon rythme. A l’issue du premier trimestre 2015, la filiale de gestion d’actifs du groupe Standard Life a vu ses encours progresser de 5% pour atteindre 258,4 milliards de livres au 31 mars 2015 contre 245,9 milliards de livres au 31 décembre 2014. Un bond en avant principalement tiré par un effet de marché positif à hauteur de 10,6 milliards d’euros. Les actifs gérés pour compte de tiers atteignent 125,4 milliards de livres fin mars 2015 contre 117,5 milliards de livres fin 2014, soit une hausse de 6,7%. Par ailleurs, les actifs gérés pour le compte des partenaires assureurs vie stratégiques se sont établis à 133 milliards de livres fin mars contre 128,4 milliards de livres fin décembre 2014, soit une croissance de 3,6%. Au cours des trois premiers mois de l’année, Standard Life Investments a enregistré une collecte nette totale de 1,9 milliard de livres. La situation est toutefois très contrastée selon la nature de son activité. Ainsi, sa collecte nette a atteint 3,7 milliards de livres auprès de la clientèle tierce. A contrario, son activité auprès des partenaires assureurs vie stratégiques a subi une décollecte nette de 1,8 milliard de livres.
Au cours de son troisième trimestre fiscal clos le 31 mars, le gestionnaire d’actifs britannique River & Mercantile a enregistré une croissance de 6% de ses actifs sous gestion depuis le 31 décembre 2014 pour atteindre 20,1 milliards de livres. Cette progression a été tirée par une collecte nette de 395 millions de livres tandis que la performance de ses investissements a contribué à hauteur de 466 millions de livres.Sur les neuf premiers mois de son exercice fiscal, à savoir depuis juin 2014, ses encours ont augmenté de 11%. Sur cette même période, sa collecte nette s’élève à 1,1 milliard de livres.
Au moins six prétendants seraient toujours en course pour la reprise de Russell Investments, le gestionnaire d’actifs américain mis en vente par le London Stock Exchange, la Bourse de Londres, rapporte le Financial Times qui cite des sources proches du dossier. Le processus de vente est entré dans sa deuxième phase et les enchères pourraient monter jusqu’à 1,5 milliard de dollars, précise le quotidien économique britannique. Russell Investments détient 273 milliards de dollars d’actifs sous gestion. D’après le Financial Times, le cabinet de conseil Towers Watson et le groupe de services financiers Ameriprise, propriétaire de Threadneedle Investments, figurent parmi les prétendants toujours en lice. Un groupe chinois et un petit nombre de firmes de capital-investissement seraient également toujours dans la course. La vente de Russell Investments est dirigée par Goldman Sachs et JPMorgan Chase pour le compte de la Bourse de Londres.
Au sein des dix plus grandes sociétés de private equity, les femmes occupant des postes à responsabilité ou de direction ne représentent que 10,9 %, selon des données publiées par Bloomberg et citées par Das Investment. Une maigre progression a été réalisée depuis 2008, où la proportion était alors de 8,1 %. Avec 15,7 % de femmes à un poste de direction, la société Blackstone Group compte le plus de femmes dirigeantes, alors que la société Warburg Pincus ne compte que 2 femmes sur 70 associés.
Le plus grand fonds de pension de Taïwan, le Labor Pension Fund (LPF), a alloué des mandats à plusieurs gestionnaires d’actifs locaux pour un montant total de 30 milliards de nouveaux dollars de Taïwan (soit 1 milliard de dollars), rapporte le site spécialisé Asia Asset Management. Dans le détail, le LPF a accordé des mandats de 15 milliards de nouveaux dollars de Taïwan dans le cadre de son ancien programme de retraite à prestations définies («defined benefit) aux sociétés de gestion suivantes: Cathay, SinoPac, Fuh Hwa, HSBC Global Asset Management (Taïwan) et Allianz Global Investors Taïwan. En parallèle, le fonds de pension a alloué des mandats de 15 milliards de nouveaux dollars de Taïwan dans le cadre de son nouveau programme de retraite à contributions définies («defined contribution). Chaque société de gestion a obtenu un mandat de 2,5 milliards de nouveaux dollars de Taïwan, précise le site d’information asiatique.A fin mars 2015, le LPF affichait un encours sous gestion de 1.340 milliards de nouveaux dollars de Taïwan.
Union Investment va lancer ce 30 avril le fonds UniAbsoluterErtrag un fonds multi classes d’actifs qui combine des stratégies « market neutral » et « market dependent » avec l’objectif de dégager un rendement absolu (« absolute return ») de 3% au-dessus de l’Euribor trois mois, rapporte Investment Europe. La politique d’investissement de ce nouveau fonds est axée sur une allocation flexible et une très large diversification des stratégies d’investissement et des classes d’actifs, incluant notamment des stratégies « long/short equity ». Il peut également investir des stratégies de conviction, avec un horizon d’investissement de moins de 12 mois. Si ce nouveau produit cible en priorité les investisseurs ayant un niveau moyen d’appétit pour le risque et un horizon d’investissement de moyen ou long terme, il est également ouvert aux investisseurs particuliers.
L’activité de gestion d’actifs de BBVA a connu un solide début d’année. A l’issue du premier trimestre, les encours de ses fonds communs de placements (mutual funds) a ainsi connu une croissance 29,3% en Espagne pour atteindre 30,74 milliards d’euros au 31 mars 2015 contre 23,78 au 31 mars 2014. Dans le reste du monde, les encours de ses mutual funds ont augmenté de 23,2% pour s’établir à 26,79 milliards d’euros fin mars 2015 contre 21,75 milliards d’euros fin mars 2014.Son activité de fonds de pension n’est pas en reste. En Espagne, les encours de ses fonds de pension ont progressé de 7,6% pour ressortir 22,59 milliards d’euros fin mars 2015 contre 20,99 milliards d’euros fin mars 2014. Dans le reste du monde, les encours de ses fonds de pension s’établissent à 6,35 milliards d’euros fin mars 2014 contre 4,33 milliards d’euros fin mars 2014, soit un bond de 46,6% sur un an.En prenant en compte l’intégralité des activités et du périmètre de BBVA, la banque espagnole a vu son bénéfice net s’envoler au cours de ce premier trimestre 2015. Son résultat net s’établit à 1,54 milliard d’euros au 31 mars 2015 contre 624 millions d’euros au 31 mars 2014, soit une progression de 146% sur un an. Un bond en avant lié en grande partie à la cession de sa participation dans la société chinoise Citic Bank, opération ayant généré une plus-value de 583 millions d’euros. Sans cet élément exceptionnel, le résultat net de BBVA serait ressorti à 953 millions d’euros, en hausse de 52,8% par rapport au premier trimestre 2014.