
Sumus Capital veut se développer en Italie et au Tessin
Erick Jarjat
Un évènement L’AGEFI
TECH ET DIRECTIONS FINANCIERES
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Amundi veut se renforcer au Royaume-Uni
Amundi souhaite renforcer ses activités au Royaume-Uni en ciblant les secteurs en pleine expansion de la gestion de patrimoine et des retraites. « Le marché britannique est clairement une priorité pour nous », a déclaré Eric Bramoullé, directeur général d’Amundi UK, à Financial News lors de sa première interview depuis sa nomination à ce poste l’année dernière. « Nous ne détenons pas la part de marché naturelle qu’Amundi devrait avoir. Nous figurons parmi les cinq ou dix premiers acteurs sur tous les principaux marchés européens, mais pas au Royaume-Uni. Notre objectif est désormais de regagner cette part de marché et de mieux nous faire connaître », a-t-il poursuivi. -
La politique américaine et le dollar mettent les investisseurs institutionnels en retrait
Selon Morningstar, 46% des investisseurs européens se préparent ou ont déjà réduit leur exposition aux États-Unis. -
La société de gestion suédoise Case acquiert un fonds de microcapitalisations
La société de gestion suédoise Case Group va acquérir les droits pour la gestion du fonds actions Gaia Microcap, selon un communiqué. Le prix d’acquisition se monte à 2,4 millions de couronnes suédoises en cash. Gaia Microcap est un fonds principalement investi en petites capitalisations.
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JPM AM va fermer son ETF sur la transition carbone en Chine
JP Morgan AM annonce qu'il sera liquidé le 25 octobre prochain. Son encours reste insuffisant, à 10 millions de dollars.
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Face à la justice américaine, Google tente d'éviter le démantèlement de son empire publicitaire
Alexandria - Google débute lundi une série d’audiences judiciaires qui vont permettre à un juge fédéral de statuer sur le démantèlement de l’activité publicitaire du géant technologique, réclamé par le gouvernement américain pour mettre fin à son monopole récemment jugé illégal. Il s’agit du deuxième procès fédéral majeur pour Google cette année, après celui où le groupe de Mountain View (Californie, ouest) s’est vu sanctionné pour sa domination sans partage dans la recherche en ligne. Sauf que dans ce cas, la demande du gouvernement américain de contraindre Google à vendre son navigateur Chrome a été rejetée par le juge début septembre. L’affaire de lundi porte, elle, sur la plateforme publicitaire de Google, c’est-à-dire l’interface utilisée par les éditeurs de sites web pour vendre des espaces publicitaires et par les annonceurs pour les acheter. Dans une décision importante il y a quelques mois, la juge Leonie Brinkema a donné raison au ministère américain de la Justice en reconnaissant que Google s'était maintenu illégalement dans une situation de monopole sur la publicité numérique. Reste à déterminer les sanctions et les remèdes anti-monopoles à imposer à la filiale d’Alphabet, ce qui est l’objet des audiences qui débutent lundi. Selon les documents judiciaires, le gouvernement américain fera valoir que Google doit se séparer de sa plateforme d'échange publicitaire et qu’il devrait se voir interdit d’en exploiter une pendant 10 ans. En défense, Google devrait plaider qu’un tel démantèlement est excessif au vu des conclusions du tribunal sur le fond de l’affaire, qu’il est techniquement irréalisable et nuira à l’ensemble du marché, en particulier aux petites entreprises. «Nous avons dit, dès le début, que le dossier du ministère de la Justice méconnaissait le fonctionnement de la publicité numérique et ignorait l'évolution spectaculaire du paysage, avec une concurrence accrue et l’arrivée de nouveaux acteurs», a déclaré Lee-Anne Mulholland, vice-présidente des affaires réglementaires chez Google. Amende de l’UE Dans une affaire similaire, la Commission européenne, en revêtant sa casquette d’autorité antitrust de l’UE, a infligé début septembre une amende de 2,95 milliards d’euros (3,47 milliards de dollars) à Google pour son emprise sur le marché publicitaire. Bruxelles a exigé des changements de pratiques mais a renoncé à son intention initiale d’ordonner un démantèlement, récoltant des critiques pour cette décision jugée trop indulgente. L’audience qui débute lundi devant une cour fédérale de Virginie, près de Washington, devrait durer environ une semaine, avant des plaidoiries finales quelques semaines plus tard. Dans l’autre dossier, sur le monopole de la recherche en ligne, Google a échappé début septembre à l’obligation de vendre Chrome. La décision, largement décrite comme une grande victoire pour le géant de la tech, lui impose à la place de partager des données avec ses concurrents, entre autres mesures correctives. Le gouvernement américain avait fait pression pour que Chrome soit cédé, arguant que le navigateur constituait une passerelle cruciale vers Internet et générait un tiers de toutes les recherches en ligne sur Google. Depuis cette décision, les actions de la société mère de Google, Alphabet, ont grimpé en flèche de plus de 20%. La juge Brinkema a déclaré, lors des audiences préliminaires, qu’elle examinerait attentivement l’issue de l’autre procès, sur la recherche en ligne, avant de décider de la suite à donner à sa propre affaire sur la publicité. Ces affaires s’inscrivent dans une série de poursuites récentes, entamées aussi bien sous l’administration démocrate que républicaine, pour limiter la domination sans partage de plusieurs grandes entreprises des technologies, telles que Google, Amazon ou Apple, après des années de mansuétude gouvernementale. Alex PIGMAN © Agence France-Presse -
ONU: la France et d'autres pays doivent reconnaître l'Etat de Palestine lundi
Nations unies - La France et plusieurs autres pays doivent reconnaître lundi l’Etat de Palestine, tentant de mettre un peu plus la pression sur Israël à l’ouverture de la grand-messe annuelle de l’ONU à New York qui sera dominée par la guerre à Gaza. Cette reconnaissance à la portée essentiellement symbolique, prévue lors d’un sommet qu’organisent la France et l’Arabie saoudite sur l’avenir de la solution à deux Etats, israélien et palestinien vivant côte à côte en paix et sécurité, est l’aboutissement d’un processus de plusieurs mois pour lequel Emmanuel Macron a bataillé ferme. Il a permis l’adoption par l'écrasante majorité de l’Assemblée générale de l’ONU d’un texte qui soutient un futur Etat palestinien, excluant sans équivoque le mouvement islamiste Hamas. Une condition exigée par de nombreux pays occidentaux. Les Palestiniens «veulent une nation, ils veulent un Etat et nous ne devons pas les pousser vers le Hamas. Si nous ne leur offrons pas de perspective politique et une telle reconnaissance (...), ils seront coincés avec le Hamas comme unique solution», a justifié dimanche le président français dans l'émission Face the Nation sur CBS. «Si nous voulons isoler le Hamas, le processus de reconnaissance et le plan de paix qui l’accompagne est une précondition», a-t-il ajouté. Avant même cette réunion à l’ONU, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et le Portugal ont formellement reconnu dimanche l’Etat palestinien. Cela porte désormais à au moins 145, sur 193 Etats membres de l’ONU, le nombre de pays reconnaissant l’Etat palestinien, selon les vérifications et le décompte de l’AFP. Cela ne change pas le statut d’observateur des Palestiniens à l’ONU, dont l’adhésion pleine et entière a été bloquée par les Etats-Unis. Plusieurs autres pays devraient rejoindre le mouvement lundi avec, outre la France, Andorre, Belgique, Luxembourg, Malte et Saint-Marin, selon la présidence française. Ces annonces interviennent alors que l’armée israélienne a intensifié son offensive à Gaza, déclenchée par une attaque meurtrière du Hamas en 2023, et que la pression s’accentue sur Israël face à la situation humanitaire désastreuse dans le territoire palestinien assiégé. «Effacement» des Palestiniens Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui doit s’exprimer lundi au sommet par vidéo car privé de visa par les Etats-Unis, a salué les nouvelles reconnaissances comme «un pas important et nécessaire vers la concrétisation d’une paix juste et durable». Mais certains diplomates craignent des représailles israéliennes. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a répété dimanche qu’il n’y aura pas d’Etat palestinien et menacé d'étendre la colonisation en Cisjordanie, tandis que deux ministres israéliens d’extrême droite, Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, appelaient à l’annexion de ce territoire palestinien occupé. Mais «nous ne devons pas nous sentir intimidés par le risque de représailles, parce que, quoi que nous fassions, ces actions vont continuer», a insisté le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres dans un entretien à l’AFP, en référence à la guerre à Gaza et à «l’annexion insidieuse de la Cisjordanie». Dans ce contexte, le discours de Benjamin Netanyahu à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU vendredi est très attendu, tout comme celui de Donald Trump mardi alors que les Etats-Unis, principal allié d’Israël, se sont clairement opposés à ce processus de reconnaissance, ne jugeant pas l’Autorité palestinienne comme un partenaire crédible pour la paix. Le département d’Etat a critiqué dimanche des annonces «pour la galerie», disant «privilégier une diplomatie sérieuse». Pour Max Rodenbeck, de l’International Crisis Group, tout effort diplomatique pour soutenir les droits des Palestiniens est «bienvenu», mais sans «mesures concrètes» pour les accompagner, ces reconnaissances risquent de «distraire de la réalité, qui est l’effacement accéléré de la vie des Palestiniens sur leur terre natale». L’attaque du 7-Octobre 2023 contre Israël par le Hamas a entraîné la mort de 1.219 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon des données officielles. Selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, les représailles israéliennes ont coûté la vie à 65.062 Palestiniens, en majorité des civils, dans la bande de Gaza, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007. Si la guerre à Gaza risque d'éclipser de nombreuses autres crises à travers le monde cette semaine à l’ONU, quelques dossiers devraient quand même réussir à se faire une place, comme les négociations sur le nucléaire iranien, ou la guerre en Ukraine et les risques dans le reste de la région, avec dès lundi une réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur l’incursion d’avions russes dans l’espace aérien de l’Estonie. © Agence France-Presse -
Saint-Etienne: le maire Gaël Perdriau devant la justice dans l’affaire du chantage politique à la vidéo intime
Lyon - Escort-boy, caméra cachée et accusations de chantage: la justice entame lundi l’examen de l’affaire dite de la «sextape» à la mairie de Saint-Etienne qui, à bien des égards, dépasse les scénarios de fiction les plus sulfureux. Au coeur du procès prévu toute la semaine à Lyon, le maire de la ville ligérienne, Gaël Perdriau, 53 ans, exclu du parti Les Républicains, est jugé avec d’anciens proches pour chantage, association de malfaiteurs et détournement de fonds publics. Accusé d’avoir utilisé une vidéo intime pour museler un rival, l'édile assure avoir été victime d’une instruction "à charge» et espère convaincre de son innocence le tribunal judiciaire de Lyon, où il risque une peine de prison et inéligibilité. «J’ai besoin d'être débarrassé de cette épée de Damoclès» avant les municipales de mars 2026, a-t-il déclaré à l’AFP à quelques jours de l’audience. Sinon, «la campagne de mes opposants» ne portera que sur les éléments du dossier ayant fuité de manière «partielle et partiale», a-t-il ajouté. Car, malgré les poursuites le visant et le lâchage d’une grande partie de la classe politique stéphanoise, Gaël Perdriau envisage de briguer un nouveau mandat. Il reste ainsi sur la ligne combative qu’il a adoptée quand le scandale a éclaté, en août 2022, avec une enquête de Médiapart. Sur la base des confessions d’un acteur-clé, le site d’informations en ligne a révélé l’existence d’un complot ourdi à la mairie pour museler Gilles Artigues, alors premier adjoint du maire. Ce centriste catholique, qui s'était opposé au mariage homosexuel, a été filmé à son insu en janvier 2015 dans une chambre d’hôtel parisien avec un escort-boy, et les années suivantes la vidéo a servi à brimer ses velléités d’indépendance, écrit le site en publiant des extraits de cet enregistrement volé. L’affaire étant alors publique, Gilles Artigues porte plainte pour «chantage aggravé». «Société taxi Gardes à vue, mises sur écoute, perquisitions s’enchaînent. En juin, les juges d’instruction estiment avoir suffisamment de preuves pour renvoyer le maire devant la justice avec son ancien directeur de cabinet Pierre Gauttieri, son ancien adjoint à l’Education Samy Kéfi-Jérôme, et l’ex-compagnon de celui-ci Gilles Rossary-Lenglet. Ce dernier, un personnage atypique qui fréquentait les milieux politiques sans avoir de mandat, est l’homme par lequel le scandale est arrivé. C’est lui qui, séparé, au chômage et malade, est allé voir Médiapart avec la «sextape». Selon son récit, le maire et son directeur de cabinet, un duo soudé, cherchaient les moyens de «tenir» le premier adjoint avec lequel ils avaient conclu un accord électoral de circonstance pour reprendre la ville à la gauche en 2014, mais dont ils redoutaient qu’il cherche à s'émanciper. Ils s’en étaient ouverts au jeune et ambitieux adjoint à l’Education, qui avait sollicité son conjoint. Gilles Rossary-Lenglet admet avoir alors eu l’idée de piéger Gilles Artigues «sur le plan des moeurs». Devant les enquêteurs, Samy Kéfi-Jérôme reconnaît avoir attiré Gilles Artigues dans la chambre d’hôtel et planqué la caméra. Après de premières dénégations, le directeur de cabinet reconnaît son implication et avoue avoir envisagé de compromettre un autre adversaire, l’ancien maire de Saint-Etienne Michel Thiollière, avec une prostituée mineure, sans aller jusqu’au bout cette fois. Surtout, Pierre Gauttieri lâche Gaël Perdriau qui, dit-il, a donné son «feu vert» au complot et a pris en main son volet financier. Selon les conclusions des enquêteurs, consultées par l’AFP, le piège a en effet été financé à hauteur de 40.000 euros par des fonds municipaux, via des subventions accordées sur «la réserve du maire» à deux associations, ayant servi de «société taxi». Deux couples, à la tête de ces associations, seront jugés pour «abus de confiance». Sans être au courant de l’existence de la vidéo, ils ont reversé les subventions à Gilles Rossary-Lenglet, qui s’en est notamment servi pour payer l’escort-boy avec lequel Gilles Artigues a été filmé. Face aux huit prévenus, Gilles Artigues, Michel Thiollière, l’escort-boy, la ville de Saint-Etienne et l’association Anticor se sont constituées parties civiles. Denis MEYNARD et Charlotte PLANTIVE © Agence France-Presse