
Le Brexit, promesse de fortune… ou de ruine pour les spéculateurs
Le scrutin du 23 juin sur Brexit et le lendemain 24, quand sera connu son résultat, s’annoncent comme les deux jours les plus fous de l’année sur les marchés.
C’est en tout cas que ses acteurs anticipent, notamment des hedge funds prêts à tout pour spéculer… dans le bon sens !
Même si les sondages donnent gagnant le camp du maintien, le suspense s’annonce suffisant pour que les volumes traités les jeudi et vendredi fatidiques soient exceptionnels.
Euronext, l’opérateur boursier, a ainsi prévu des moyens spéciaux pour y faire face.
De leur côté, certains hedge funds et banques d’investissement recrutent des équipes pour effectuer des sondages « sorties d’urnes ». Histoire de détecter au plus tôt les tendances et prendre position en conséquence.
Coût minimal de l’opération, selon le Financial Times, 500.000 livres !
Le plus gros des paris portera sur la livre, variable volatile entre toutes depuis le début de la campagne.
Le souvenir de Georges Soros qui avait fait fortune en 1992 en pariant sur une sortie de la livre du système monétaire européen hante bien des têtes !
La loi britannique autorise les sondages « sorties d’urne » pourvu qu’ils ne soient pas révélés avant la clôture des bureaux, à 22h00 locales.
Mais le cours de la livre, sur les marchés étrangers ou de dérivés, donnera en temps réel une bonne idée des augures électoraux.
Reste à souhaiter aux spéculateurs un résultat pas trop serré.
Dans le cas écossais, pas un sondage sortie d’urne ne s’approchait même de loin du résultat final, un écart de 10 points pour le maintien dans le Royaume Uni.
En cas de coude à coude, certains hedge funds pourraient apprendre à leurs dépens qu’il n’y a parfois qu’un pas entre le jackpot et la ruine !
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Washington - La Bourse de New York avance jeudi, anticipant avec optimisme des baisses de taux de la Réserve fédérale (Fed) après la publication d’un indice d’inflation sans grande surprise, sur fond de dégradation du marché de l’emploi aux Etats-Unis. Vers 14H05 GMT, le Dow Jones prenait 1,00%, l’indice Nasdaq 0,42% et l’indice élargi S&P 500 gagnait 0,53%. L’indice des prix à la consommation d’août est ressorti en hausse de +0,4% sur un mois, après +0,2% en juillet, selon le ministère américain du Travail, soit légèrement au-dessus des attentes du marché. Sur un an, l’inflation a aussi accéléré à +2,9%, contre +2,7% un mois plus tôt, un chiffre cette fois en ligne avec les prévisions des analystes. «C’est positif» car une hausse des prix plus importante «aurait pu réduire la marge de manœuvre dont dispose la Fed pour baisser les taux lors de sa réunion de la semaine prochaine», commente auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management. La banque centrale des Etats-Unis doit maintenir l’inflation proche de 2% sur le long terme. Mais elle doit aussi veiller à ce que le marché de l’emploi reste dynamique. En conséquence, «la véritable nouvelle du jour concerne les demandes hebdomadaires d’allocations chômage», estime Art Hogan. Ces dernières ont accéléré à 263.000, un chiffre plus vu depuis 2021. Les analystes s’attendaient à une stabilisation. «Cela confirme une fois de plus la faiblesse du marché du travail. Il est donc clair que le mandat de plein emploi de la Fed est au centre des préoccupations», assure M. Hogan. Plusieurs membres de la Fed ont récemment plaidé pour un assouplissement monétaire de l’institution et son président, Jerome Powell, a laissé la porte ouverte à cette idée en raison du ralentissement du marché américain du travail. Pour Art Hogan, les données publiées jeudi permettent d’anticiper que les taux directeurs de la banque centrale américaine auront diminué de trois quarts de point de pourcentage d’ici à la fin de l’année, soit progressivement, soit avec une baisse plus agressive dès la réunion des 16 et 17 septembre. Une vision partagée par l’essentiel des analystes, selon l’outil de veille FedWatch de CME. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à échéance 10 ans se détendait par rapport à la clôture mercredi, à 4,02% vers 13H55 GMT contre 4,05%. Côté entreprises, le spécialiste suédois du paiement fractionné Klarna (-5,36% à 43,91 dollars) était boudé pour son deuxième jour de cotation à Wall Street. Son introduction en Bourse, très attendue, lui a permis de lever plus d’un milliard de dollars. Le géant technologique Oracle reprenait son souffle (-4,36% à 314,29 dollars) après son envolée de la veille, provoquée par des prévisions colossales pour ses centres de données. Les actions à New York du géant chinois des technologies Alibaba étaient recherchées (+4,58% à 150,51 dollars), malgré une chute temporaire à la Bourse de Hong Kong. Le groupe cherche à lever 3,17 milliards de dollars via une colossale émission obligataire, selon l’agence Bloomberg. Une opération menée alors que les groupes tech chinois sont en quête désespérée d’argent frais pour financer la croissance du «cloud», de l’IA, et gagner des parts de marché dans la livraison sur fond de guerre des prix. Nasdaq © Agence France-Presse