
La Bourse thaïlandaise abandonne sa notation ESG
Elle utilisera désormais le modèle de FTSE Russell.
Un évènement L’AGEFI
RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
Plus d'articles du même thème
-
Le Fonds de réserve des retraites accueille sa responsable ISR
Sophie Haas va déployer la politique d'investissement responsable du FRR. Elle rejoint la direction financière. -
Schroders récupère un mandat de 3,9 milliards d'euros en actions ISR
Le fonds de pension PFZW en pleine réorganisation de son portefeuille a mis fin à ses mandats précédents avec BlackRock, LGIM et AQR. -
Après BlackRock, d’autres gérants ont perdu des mandats du néerlandais PFZW
Le fonds de pension passe en revue ses gestionnaires et opère un tri, notamment sur les critères de durabilité. -
L'investissement dans une réindustrialisation circulaire pourrait sécuriser les fonds propres des banques
Dans une tribune collective, des experts de tous horizons expliquent que l'économie de la fonctionnalité est l'une des solutions les plus efficaces pour adapter notre économie aux limites planétaires. Les banques auraient tout à gagner à la soutenir et à la financer. -
Des investisseurs demandent aux entreprises exposées à des conflits de montrer patte blanche
Trente deux investisseurs, dont le FIR, Sycomore et Ecofi, réclament des entreprises une surveillance renforcée des risques de violation des droits humains en zones de guerre. -
BlackRock perd un mandat de 14,3 milliards d’euros du néerlandais PFZW
Le fonds de pension doté de 250 milliards d’euros a choisi de confier la gestion de son portefeuille d’actions à un groupe d’autres gérants, dans un contexte de recul des questions d’investissement responsable et de traitement du risque climatique chez certains gérants américains.
Sujets d'actualité
ETF à la Une

Xtrackers lance un ETF sur la défense
L’ETF de DWS cible aussi la cybersécurité et l’espace.
Les plus lus
- L'ETF d'Ark Invest, le casse estival de l'IPO de «Bullish»
- WisdomTree met au point un ETF sur l’informatique quantique
- BlackRock perd un mandat de 14,3 milliards d’euros du néerlandais PFZW
- Fidelity International lance le premier ETF semi-transparent européen
- M&G renoue avec la collecte nette au premier semestre 2025
Contenu de nos partenaires
A lire sur ...
-
Dinh Van, Yves Salomon, Van Cleef… 3 expos qui valent le détour en septembre
Dinh Van s’expose chez Christie’s pour ses 60 ans, Yves Salomon invite Pierre Marie pour une pastorale textile à la Paris Design Week, Van Cleef & Arpels célèbre la nature à la Galerie du Patrimoine… La rédaction d’O2 vous propose trois expositions à découvrir en septembre. -
L’icône «Super Mario», qui a révolutionné l’industrie du jeu vidéo, fête ses 40 ans
Paris - «Sans Mario, ma vie serait complètement différente» : collectionneur d’objets liés à la mascotte du géant japonais du jeu vidéo Nintendo, Kikai fête cette année ses 40 ans, comme la première aventure du héros moustachu sur console. Sorti au Japon le 13 septembre 1985, «Super Mario Bros.» a révolutionné cette industrie, en étant notamment l’un des premiers titres à faire évoluer son personnage horizontalement dans un univers coloré. «Mon père avait acheté le jeu et j’y joue depuis aussi longtemps que je me souvienne», raconte à l’AFP Kikai, un Japonais qui vit près de Tokyo et qui a réuni dans son bureau «20 à 30.000 objets» liés à Mario. Figurines, peluches, tapis... Chez ce collectionneur, le visage rond et jovial du plombier est partout. Comme lui, plusieurs générations de joueurs se sont pris de passion pour ce personnage créé par le Japonais Shigeru Miyamoto et apparu pour la première fois en 1981 sous le nom de «Jumpman» dans le jeu d’arcade «Donkey Kong». Il devient officiellement Mario en 1983 avec la borne d’arcade «Mario Bros.» puis accède à la célébrité grâce à «Super Mario Bros.», succès mondial sorti sur la console Famicom (NES en Europe) de Nintendo et vendu à plus de 40 millions d’exemplaires. «Accident heureux» «C’est un accident heureux parce qu’au départ, ce personnage n’est pas du tout destiné à devenir une icône du jeu vidéo», souligne Alexis Bross, co-auteur du livre «Générations Mario». Salopette bleue pour mieux le distinguer, casquette rouge pour éviter d’avoir à animer ses cheveux... Au départ, le personnage créé est «purement fonctionnel, avec des contraintes techniques très fortes», puisque Mario n’est alors composé que de quelques pixels sur un écran. Cette esthétique initiale inspire d’ailleurs depuis plus de 15 ans un street-artiste de Lyon, en France, dont les mosaïques mélangeant le héros de Nintendo avec le magicien Gandalf ou Dark Vador fleurissent dans les villes du monde entier. «Retrouver des éléments de ma console de jeu dans la rue, c’est amener dans le réel des choses qui sont immatérielles. Je trouvais ça assez fou», raconte à l’AFP celui qui se fait appeler In The Woup, 39 ans, un masque de Mario vissé sur le visage pour préserver son anonymat. «Mario Kart», «Mario Golf», «Mario Tennis» : le personnage a connu de nombreuses aventures et déclinaisons, avec son frère Luigi et son ennemi Bowser, incarnant même la transition de la 2D vers la 3D du jeu vidéo au moment de la sortie de la Nintendo 64 en 1996. Progressivement, il va s’imposer comme une figure «transgénérationnelle» et «rassurante», affirme Alexis Bross. «C’est un homme moyen, très proche de nous, qui n’a pas de pouvoir à l’origine et est un peu figé dans le temps». Multi-casquettes Face aux succès du moment comme «Fortnite» ou «Roblox», jeux particulièrement populaires chez les jeunes joueurs, Mario bénéficie de la «nostalgie des parents», qui continuent d’acheter et de jouer avec leurs enfants, explique Rhys Elliott, analyste au cabinet Alinea. Conscient de cette situation, Nintendo vient ainsi de lancer au Japon une gamme de vêtements et d’accessoires à destination des tout-petits. Cette vague de produits dérivés va des sacs à dos aux montres de luxe, en passant par les Lego. Mario est même décliné en parcs d’attractions au Japon et aux Etats-Unis. Au cinéma, «Super Mario Bros, le film», sorti en 2023, a été l’un des succès les plus importants de ces dernières années et rapporté plus de 1,3 milliard de dollars. Une suite est prévue pour 2026. Mais à 40 ans passés, fini de jouer le héros délivrant la princesse dans son château en échange d’un baiser. Face à l'émancipation des personnages féminins de Nintendo, désormais héroïnes de leurs propres titres, Mario «s’adapte à de nouvelles audiences et suit un petit peu les mouvements de la société», observe Alexis Bross. En attendant un nouvel opus en 3D des aventures du plombier - le dernier remontant à 2017 avec «Super Mario Odyssey» -, il espère voir germer «une idée absolument nouvelle qui poserait un nouveau jalon dans l’histoire du jeu vidéo». Kilian FICHOU avec Mathias CENA à Tokyo © Agence France-Presse -
Vivement concurrencé sur l'IA, Apple va dévoiler sa nouvelle gamme d'iPhone
San Francisco - La présentation de la nouvelle gamme d’iPhone est attendue mardi dans la Silicon Valley, à l’heure où la guerre commerciale sino-américaine renchérit les coûts de production d’Apple, sous pression pour rattraper son retard dans l’intelligence artificielle (IA). Comme à son habitude, le constructeur californien est resté silencieux sur le contenu de l'événement organisé à son siège de Cupertino, au moment où il dévoile sa nouvelle génération d’iPhone, moteur de ses revenus. Malgré la position dominante des iPhone dans le haut de gamme, Apple doit encore prouver qu’il peut suivre le rythme dans la course à l’IA générative. «Apple est vu comme étant un retardataire dans la grande fête de l’IA, ce qui représente un défi majeur» pour le géant technologique, notent les analystes de l’agence Canalys. Les smartphones rivaux, dotés du système Android soutenu par Google, «ont massivement amélioré l’intégration de l’IA» tandis que «le déploiement plus lent d’Apple» a poussé des consommateurs à retarder l’achat d’un nouvel iPhone, poursuit la note. Il y a moins d’un an, Apple a lancé ses fonctionnalités d’IA, «Apple Intelligence», qui ont déçu les utilisateurs, notamment les améliorations de l’assistant vocal, Siri, jugées trop minimes. Selon certains médias, l’entreprise prévoirait d’intégrer l’IA dans la recherche en ligne en 2026, en parallèle d’une refonte de Siri, mais ces affirmations n’ont pas été confirmées. Apple travaillerait aussi sur un partenariat avec Google pour améliorer son expertise en recherche et IA, selon d’autres articles de presse. «Je serai surpris s’il y a une annonce majeure sur la stratégie IA d’Apple», prévient Thomas Husson, analyste chez Forrester. «J’ai peur que l’approche d’innovation incrémentale d’Apple avec l’iPhone 17 commence à atteindre ses limites - surtout pour ceux qui ont soif de plus d’innovation», estime-t-il dans une note. Ultra-fin L’attraction principale mardi devrait être les nouveaux modèles d’iPhone, en particulier une variante ultra-fine nommée «Air». La plupart des observateurs y voient un pivot stratégique: Apple mise sur la finesse plutôt que sur la taille d'écran pour garder la main sur le marché haut de gamme. Un iPhone ultra-fin pourrait aussi préparer le terrain à une version pliable, dans les années à venir. Qui devrait toutefois affronter deux défis: une surcoût de production pour la prouesse technique et la réduction de l’espace pour la batterie. Les prix des nouveaux iPhone devraient augmenter aux Etats-Unis en raison des droits de douane imposés par le président Donald Trump, qui alourdissent les coûts de production en Chine, toujours le principal centre de fabrication de la marque à la pomme. «Apple navigue dans un équilibre délicat entre ses deux plus grands marchés - les États-Unis et la Chine - au milieu de tensions commerciales croissantes», souligne Canalys. L’impact financier de cette guerre commerciale est déjà considérable: le PDG Tim Cook a dévoilé que les droits de douane ont coûté 800 millions de dollars à Apple au dernier trimestre, avec un manque à gagner estimé à 1,1 milliard de dollars pour le trimestre en cours. Glenn CHAPMAN et Benjamin LEGENDRE © Agence France-Presse