
La Bourse d’Athènes dégringole après cinq semaines de fermeture

La Bourse d’Athènes perdait plus de 20% lundi matin dans les premières transactions après cinq semaines de fermeture forcée, conséquence des craintes de voir la Grèce faire défaut sur sa dette et sortir de la zone euro.
Le principal indice du marché local accusait un recul de 22,82% quelques minutes après le début des échanges, la plus forte baisse de toute son histoire. Vers 11h05, l’indice ATG affichait une baisse de 19,24%.
Les valeurs bancaires, qui représentent environ 20% de l’indice, sont les plus touchées par le repli généralisé des cours. L’action de la Banque nationale de Grèce, première banque commerciale du pays, cédait 30%, le maximum autorisé sur une seule séance et l’indice local du secteur accusait un recul de 29,92%.
«La majeure partie des pressions à la vente s’exercent sur les valeurs bancaires, sur lesquelles il y a environ 100 millions d’euros d’ordres de ventes non-exécutés», explique Theodore Mouratidis, conseiller en investissement. «Cela pourrait augurer d’une poursuite de la baisse (mardi) à moins que des acheteurs entrent en scène plus tard dans la séance», a-t-il ajouté.
Toutes les transactions à la Bourse d’Athènes avaient été suspendues fin juin dans le cadre des mesures de contrôle des capitaux imposées par les autorités pour endiguer les sorties d’euros du pays, alors que le système bancaire national était menacé de s'écrouler.
Depuis, le gouvernement d’Alexis Tsipras a conclu avec ses partenaires européens un accord cadre censé permettre un allègement du fardeau de la dette en échange de nouvelles réformes et de mesures d’austérité budgétaire.
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