
Goldman Sachs launches Next-11 Equity Fund
Un évènement L’AGEFI
RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
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Nigeria : à Lagos, mourir faute d’ambulance est une réalité quotidienne
Lagos - Une centaine d’ambulances pour plus de 20 millions d’habitants : à Lagos, il n’est pas rare de mourir avant l’arrivée des secours ou coincé dans les embouteillages monstres qui paralysent la capitale économique du Nigeria. La maman de Michelin Hunsa a survécu, mais retrouvée inconsciente par ses voisins, elle a d’abord attendu plus de deux heures pour une ambulance et à l’arrivée, le médecin a diagnostiqué «une hémorragie cérébrale». «C’est un problème grave, on a attendu beaucoup trop longtemps», se lamente la jeune femme de 25 ans, désemparée, devant un hôpital public. Contrairement aux personnalités publiques escortées par des voitures de sécurité privée ou la police qui leur ouvrent la voie, les ambulanciers ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Lagos ne dispose quasiment pas de voies réservées aux véhicules d’urgence et malgré leurs sirènes, les raccourcis, leurs talkies-walkies reliés à des mégaphones et une conduite agressive, ils peinent à se frayer un chemin. «La plupart des gens ne veulent pas céder le passage, ce qui affecte notre temps d’intervention», explique Opeyemi Queen Soetan, 33 ans, ambulancière depuis neuf ans. «Quand on est coincé dans les embouteillages et que l'état du patient se dégrade, c’est frustrant. Vraiment frustrant», poursuit-elle. Certains automobilistes comme Anthony Folayinka, estiment que les ambulances utilisent leurs sirènes sans raison. «Je suis sûr que la plupart du temps, ils ne transportent pas de vrais cas d’urgence, c’est pourquoi je ne me bouge pas», explique le chauffeur de VTC de 38 ans. Derrière le volant, l’ambulancier Saheed Ayandeji, 42 ans, confie que le plus difficile, ce sont «les heures de pointe», généralement entre 6h00 et 8h00 le matin, et entre 16h00 et 18h00 l’après-midi. L’Etat de Lagos fournit «35 ambulances» publiques, a indiqué à l’AFP Olusegun Ogboye, secrétaire permanent du ministère de la Santé de la mégalopole, auxquelles s’ajoutent «80 à 90 ambulances» appartenant à des sociétés privées. Soit un ratio d’une ambulance pour 200.000 habitants. Objectif: 8 minutes Depuis sa création en 2021, Eight Médical assure le fonctionnement continu de 34 ambulances, jour et nuit. «Le nom fait référence au délai idéal de 8 à 10 minutes recommandé par les experts pour intervenir en cas d’urgence. À Lagos, nous en sommes encore loin, mais c’est l’objectif visé avec mon équipe», détaille Ibukun Tunde Oni, 36 ans, fondateur de cette start-up et médecin généraliste de formation. Deux de ses oncles sont morts il y a quelques années, l’un d’une crise cardiaque pendant les fêtes de Noël, et l’autre d’une crise d’asthme dans une ambulance. Marqué par ces deux événements, il a aussi été victime d’un accident de la route et attendu l’ambulance trois heures sur la chaussée. Aucune donnée n’est disponible sur le nombre de patients décédés à cause de la circulation chaotique à Lagos. Mais il y en a «beaucoup car 100 ambulances pour Lagos ce n’est pas assez», estime M. Oni. La forte croissance démographique de la mégapole rend la situation encore plus critique. Lagos sera peuplée de 88 millions d’habitants en 2100, ce qui en fera la ville la plus peuplée du monde, d’après une étude du Global Cities Institute de Toronto. Outre le manque de véhicules, les services d’urgences médicales doivent aussi composer avec le mauvais état des routes et la pénurie de personnel médical exacerbée par la crise économique et les piètres conditions de travail. La mauvaise coordination entre hôpitaux et services d’ambulances complique également la connaissance en temps réel des lits disponibles pour l’hospitalisation. En 2022, les autorités de Lagos ont mis en place un bateau-ambulance et une clinique flottante, permettant de desservir «15 des 20 collectivités locales via les voies navigables» de la lagune, et éviter les embouteillages, selon Ibrahim Famuyiwa, chef des opérations de l’autorité des voies navigables de l'État. Mais faute d’argent pour développer cette alternative, la priorité des autorités locales va pour l’instant à l’augmentation du nombre de camions-ambulances, notamment via des partenariats publics-privés. Kadiatou SAKHO © Agence France-Presse -
Etats-Unis : des jeunes saisissent la justice contre Trump, accusé de sacrifier leur avenir climatique
Missoula - Existe-t-il un droit à un futur climatique viable? De jeunes Américains tentent mardi de saisir la justice contre l’administration Trump, qu’ils accusent de bafouer leurs droits fondamentaux en promouvant le pétrole et le gaz. «Cela m’angoisse beaucoup de penser à mon avenir», a confié à l’AFP Eva Lighthiser, plaignante principale, dont la famille a dû déménager pour des raisons climatiques. Pour cette femme de 19 ans, «c’est très difficile à accepter pour quelqu’un qui entre tout juste dans l'âge adulte». Elle témoignera mardi et mercredi aux côtés de 21 autres jeunes, dont plusieurs mineurs, dans le cadre de cette action portée devant un tribunal fédéral à Missoula, dans le Montana, Etat rural du nord-ouest des Etats-Unis. Leur plainte illustre le déplacement croissant du combat climatique sur le terrain judiciaire, souvent à l’initiative de jeunes du même âge. Cet été, ce sont des étudiants de l’archipel du Vanuatu qui ont obtenu une victoire retentissante devant la Cour internationale de justice, plus haute juridiction de l’ONU. Citant des répercussions sur leur santé, le groupe de jeunes Américains attaque des décrets de Donald Trump pour faciliter la production de pétrole et de gaz, entraver celle d'énergies renouvelables et occulter le suivi des effets du changement climatique. Des climatologues, un pédiatre ou l’ancien émissaire climatique démocrate John Podesta témoigneront pour appuyer leur démarche. Ce sera «la première fois» que les plaignants pourront témoigner directement face au nouveau gouvernement républicain sur la façon dont sa politique «provoque la crise climatique et porte préjudice aux jeunes», explique à l’AFP Andrea Rogers, avocate de l’association Our Children’s Trust, qui les représente. Cour suprême conservatrice L’action est pour l’instant au stade procédural: elle vise à obtenir du juge qu’il ordonne la tenue d’un procès. Le gouvernement fédéral, rejoint par 19 Etats conservateurs et le territoire de Guam, réclame un classement sans suite. Bien que le juge, Dana Christensen, soit connu pour des décisions en faveur de l’environnement, les observateurs ne sont pas optimistes. Même en cas de procès, la procédure risque de finir devant la Cour suprême, dominée par les conservateurs. Et l’absence de jurisprudence fédérale forte sur un «droit constitutionnel à un environnement propre» ne joue pas en faveur du mouvement, dit à l’AFP Michael Gerrard, professeur de droit environnemental à l’université Columbia. «Cette Cour suprême est plutôt encline à retirer des droits qu'à en accorder, à moins que vous n’ayez une arme à feu», tranche-t-il. L'équipe juridique garde néanmoins espoir, après de récentes victoires remportées au niveau des Etats. En 2023, un juge du Montana a donné raison à de jeunes plaignants qui contestaient la non-prise en compte du climat dans la délivrance de permis pétroliers et gaziers, estimant que cela violait leur droit constitutionnel à un environnement sain. Un an plus tard, de jeunes militants hawaïens ont obtenu un accord obligeant leur Etat à accélérer la décarbonation du secteur des transports. Mais au niveau fédéral, la balance ne penche pas du côté des militants. L’affaire la plus connue, remontant à 2015, a été close en 2023... par la Cour suprême. Le gouvernement Trump pourrait faire valoir que la question climatique relève du politique et non des tribunaux. Mais, note l’avocate Andrea Rogers, «la question de savoir si le pouvoir exécutif viole les droits constitutionnels des jeunes est précisément le genre de question que les tribunaux tranchent depuis des décennies». Issam AHMED © Agence France-Presse -
Un an après les émeutes, la Martinique renforce son « bouclier qualité-prix » contre la vie chère
Fort-de-France - Un an après les émeutes en Martinique sur fond de mobilisation contre la vie chère, les principaux acteurs de la distribution et les services de l’Etat ont adopté lundi une version étendue du «bouclier qualité-prix» (BQP). «C’est l’aboutissement de trois mois de négociations avec la grande distribution, avec les grossistes importateurs, pour obtenir un bouclier qualité-prix qui soit élargi», a salué le préfet de la Martinique, Etienne Desplanques, à l’issue de la signature de ce dispositif annuel de modération des prix des produits de consommation courante. Il s’agissait d’une des mesures phares inscrites dans le protocole de lutte contre la vie chère, signé le 16 octobre 2024 par le prédécesseur de M. Desplanques et une trentaine d’interlocuteurs locaux, au terme de plusieurs semaines de protestation populaire sur cette île où les produits alimentaires sont en moyenne 40% plus chers que dans l’Hexagone, selon l’Insee. Malgré la signature de ce protocole, les prix ont enregistré en juillet 2025 une progression de 0,8% sur un an en Martinique, indiquait l’institut fin août. «L’Etat s'était engagé à ouvrir une négociation» et «les associations de consommateurs nous le demandaient», a rappelé le représentant de l’Etat. Jusqu’ici limité à 134 articles répartis en quatre «sous-paniers» - produits alimentaires, infantiles, d’hygiène ou d’entretien -, le BQP, dont la nouvelle version entre en vigueur dès mardi, comporte désormais 180 produits, dont 14 fournitures scolaires, catégorie jusqu’ici exclue du dispositif. En outre, une catégorie «BQP bricolage», qui inclut 36 articles vendus dans sept enseignes de l'île, a été créée, en s’inspirant du modèle existant à La Réunion. Ces produits ont été définis «par les associations de consommateurs, qui ont fait état de leurs besoins», s’est félicité Patrick Plantard, le président de l’Observatoire des prix, des marges et des revenus des Antilles-Guyane, qui prend part chaque année à l'élaboration du BQP. Le dispositif annuel devrait être étoffé d’un «BQP automobile» portant sur les pièces détachées et «les services d’entretien des véhicules», a indiqué le préfet. Les négociations avec les acteurs de ce secteur seront lancées «d’ici quelques semaines», a-t-il précisé. © Agence France-Presse