
Edram choisit Sumitomo Mitsui AM pour son fonds Japon
Un évènement L’AGEFI
RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
Plus d'articles du même thème
-
Mapfre AM lance son premier fonds monétaire
Mapfre AM, la société de gestion du groupe espagnol Mapfre, va lancer son premier fonds monétaire, Mapfre AM Eurocash. -
T. Rowe Price sort une stratégie sur l’économie bleue dans les marchés émergents
Le gestionnaire d’actifs américain T. Rowe Price a dévoilé une stratégie sur l’économie marine dans les marchés émergents avec l’International Finance Corporation (IFC), institution affiliée à la Banque mondiale. -
LFDE liquide son fonds de gestion systématique
La Financière de L’Echiquier (LFDE) a liquidé le fonds Echiquier QME ce vendredi 12 septembre. Ce fonds, lancé en août 2015, s’appuyait sur une méthode de gestion quantitative propriétaire appliquant de manière systématique des stratégies de trading sur actions, taux, obligations souveraines et devises. Il était géré par Ludovic Berthe et Alexis Grutter et était le dernier fonds alternatif de LFDE. -
Les investisseurs se ruent sur les fonds monétaires et les fonds or
Quelque 266 milliards de dollars ont été investis dans les fonds monétaires au cours des quatre dernières semaines se terminant le 10 septembre, selon BofA. -
Les fonds actions tirent la collecte en Suède en août
Les fonds ouverts commercialisés en Suède ont attiré 8 milliards de couronnes suédoises (environ 704 millions d’euros) en août, selon Fondbolagens Förening, l’association suédoise des fonds d’investissement. -
Quadrille Capital cumule 500 millions d’euros de collecte dans ses stratégies phares
La société d’investissement spécialisée dans la tech porte ses encours à 1,8 milliard d’euros, un quasi doublement en cinq ans.
Sujets d'actualité
ETF à la Une

Kraken étend son offre de trading actions et ETF à l'Union européenne
La plateforme d'échange de cryptomonnaies se lance dans le trading d’actions américaines et ETF, via des jetons xStocks de la blockchain Solana.
Les plus lus
- Le rachat de Mediobanca menace la fusion des gestions de Generali et BPCE
- Valérie Baudson : «Amundi n'a pas besoin d'acquisition pour croître»
- En deux ans, les ETF «datés» ont réussi à se faire une place en Europe
- New York Life réunit son actif général et sa gestion d’actifs
- L’Union européenne cherche la clé d’une épargne retraite commune
Contenu de nos partenaires
A lire sur ...
-
#DigitalCitizen
Chat control : entre intimité et sécurité – par David Lacombled
Le Parlement européen va devoir se prononcer sur un projet de règlement controversé visant à renforcer le contrôle des messageries pour lutter contre la pédocriminalité -
Mort de Robert Redford, acteur engagé, fondateur de Sundance et légende du cinéma américain
Los Angeles - Robert Redford, icône du cinéma américain des six dernières décennies, engagé à gauche et véritable parrain du film indépendant aux Etats-Unis, est mort mardi dans l’Utah à l'âge de 89 ans, a annoncé son agente. L’acteur «est mort le 16 septembre 2025 dans sa maison de Sundance, dans les montagnes de l’Utah, l’endroit qu’il aimait, entouré par ceux qui l’aimaient», a déclaré son agente Cindi Berger dans un communiqué, ajoutant que sa famille «demande de respecter son intimité.» Avec son insolente beauté, il incarnait une certaine face solaire de l’Amérique: écologiste, engagé, indépendant et prospère. Démocrate convaincu, défenseur des tribus amérindiennes et des paysages américains, fondateur du «Sundance Film Festival» devenu la référence internationale du film indépendant, le cowboy aux longues mèches dorées a cherché toute sa vie à tracer sa voie, gardant dès qu’il pouvait se le permettre, ses distances avec Hollywood. Les grands studios lui ont offert quelque 70 rôles, pour la plupart des personnages positifs, engagés («Les trois jours du Condor»), romanesques («Gatsby le Magnifique») et inspirant toujours la sympathie même lorsqu’il jouait les escrocs comme dans «Butch Cassidy et le Kid», «L’Arnaque» ou son dernier «The Old Man and the Gun». Il a notamment tourné dans sept films de Sydney Pollack. Derrière la caméra S’il a reçu un Oscar en 2002 pour l’ensemble de sa carrière, il n’a, comme acteur, jamais été récompensé pour un film en particulier bien que plusieurs de ses prestations aient été saluées dans des films emblématiques comme «Jeremiah Johnson» (Palme d’Or en 1972), «Les hommes du président» (4 Oscars en 1977) ou encore «Out of Africa» (7 Oscars en 1986) qui l’ont intronisé comme l’archétype de l’amant idéal. Son amour du cinéma l’incita ensuite à passer derrière la caméra. «En tant que réalisateur,» souligne-t-il, «je ne m’aimerais pas comme acteur. En tant qu’acteur, je ne m’aimerais pas comme réalisateur». Il réalise, entre autres, «Des gens comme les autres» qui, en 1981, remporte l’Oscar du Meilleur film et de la Meilleure réalisation puis «Et au milieu coule une rivière» (1992), «Quiz Show» (1994), «L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux» (1998), «Lions et agneaux» (2007), «Sous surveillance» (2012). Les montagnes de l’Utah, où il s’est éteint, étaient devenues son fief après une enfance californienne - il est né le 18 août 1936 à Santa Monica - et un passage à l’université du Colorado. En novembre 2016, le président Barack Obama lui avait décerné la médaille présidentielle de la Liberté, la plus haute récompense civile aux Etats-Unis. En 2018, juste après «The Old Man and The Gun», l’octogénéraire au visage parcheminé par le soleil et le vent des grands espaces avait annoncé sa retraite. © Agence France-Presse -
Espionnage et financements européens : un chercheur russe sous surveillance à Vienne
Vienne - Depuis des années, un chercheur russe travaille en Autriche pour un institut international bénéficiant de fonds européens, après avoir collaboré avec une fondation soupçonnée d’espionnage et sanctionnée par l’UE. C’est ce qu’a révélé un grand quotidien du pays, sans que cela ne provoque le moindre remous. Dmitry Erokhin exerce à l’Institut international pour l’analyse des systèmes appliqués (IIASA), fondé pendant la Guerre froide afin de favoriser les échanges scientifiques entre Est et Ouest, et sis dans un château non loin de Vienne. Le jeune homme publie depuis 2019 des analyses sur la navigation dans l’Arctique, les investissements chinois en Europe de l’Est, l’impact de la fausse information ou le complotisme. Il a cosigné des travaux notamment avec trois autres chercheurs de l’IIASA, tous formés en Russie, selon les informations qu’ils ont partagés sur les réseaux sociaux. Mais d’après Der Standard, il a également été lié à la fondation Pravfond, soupçonnée de financer des projets de désinformation et la défense de suspects d’espionnage. Point de contact Le journal a publié un article à ce sujet en mai, dans le cadre d’une enquête internationale coordonnée par l’Organised Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP), un consortium de journalistes. Il affirmait notamment que M. Erokhin avait dirigé de 2022 à 2024 une association dédiée à «la promotion des valeurs culturelles, juridiques et humaines en général», et logée à la même adresse que l’Institut culturel russe à Vienne. M. Erokhin a utilisé cette association comme «point de contact» pour fournir une aide juridique à la diaspora russe en Autriche et Pravfond l’a rémunéré, selon le journal qui cite des courriels et documents internes transmis à la télévision danoise DR. Un mois plus tôt, en avril, la cour des comptes de l’Union européenne déplorait l’absence de contrôles pour s’assurer que les entités financées avec des fonds européens respectent les valeurs de l’UE. Selon son rapport 2024, l’IIASA a bénéficié d’un peu plus de 19 millions d’euros en contrats et subventions, dont une partie, qui n’est pas précisée, provient de l’UE. Le ministère autrichien des Affaires étrangères a confirmé que M. Erokhin «disposait toujours d’un visa valide», le gouvernement «n"ayant aucune information de la part de la police» l’incriminant. L’affaire ne fait pas grand bruit. Et pour cause: en Autriche, les faits reprochés à ce chercheur, s’ils sont allégués, ne sont pas interdits par la loi. Car l’espionnage y est légal, quand il n’est pas opéré «au détriment de l’Autriche». Ce qui n’est pas le cas dans tous les pays européens. En Allemagne et au Royaume-Uni, des condamnations ont été prononcées contre des informateurs de Moscou. Au Danemark, une Russe a été arrêtée suite aux révélations du groupe audiovisuel public DR dans le cadre de l’enquête de l’OCCRP. Interrogé par l’AFP, l’IIASA a affirmé avoir diligenté une «enquête interne» suite aux informations du Standard, qui pouvaient supposer un possible conflit d’intérêt, ce qui serait contraire à son règlement. «L’IIASA n’a trouvé aucune preuve d’acte répréhensible de la part» du chercheur russe, «actuellement toujours employé», selon une porte-parole. «Il a nié toute implication» avec Pravfond et a «l’intention d’entreprendre une action en justice», a-t-elle ajouté. Der Standard a confirmé à l’AFP avoir reçu une lettre d’avocat exigeant de retirer le nom de M. Erokhin de son article en ligne, mais «pas de plainte». «Nous ne voyons aucune raison de modifier notre reportage», a précisé le quotidien. Contacté, Dmitry Erokhin n’a pas répondu à l’AFP. «Nouveaux délits» Ces dernières années, des scandales d’espionnage au profit de la Russie ont terni la réputation de Vienne auprès des services de renseignement occidentaux et le pays veut légiférer. Dans son programme de coalition, adopté cette année, le gouvernement dirigé par les conservateurs a prévu «de créer de nouveaux délits d’espionnage», sans préciser s’il comptait interdire l’espionnage au détriment d’autres États. Neutre depuis 1955 bien qu’elle ait dénoncé l’invasion russe de l’Ukraine, l’Autriche, qui se veut une terre de dialogue, subit les tensions internationales fragilisant des structures comme l’IIASA. L’Institut compte 19 Etats membres et une entité regroupant des pays d’Afrique sub-saharienne, et la coopération est de plus en plus difficile. Ses plus de 500 chercheurs viennent notamment d’Ukraine, de Russie, d’Israël ou d’Iran. L’IIASA n’a plus le droit, en raison des sanctions, de collecter la participation russe, même si le pays en reste membre. La contribution américaine a baissé, «ce qui laisse» selon une porte-parole un «déficit budgétaire important» nécessitant des économies «immédiates», comme des «baisses volontaires de salaire». Blaise GAUQUELIN © Agence France-Presse