
Banor Capital et Frame AM proposent le fonds Aristea Global Flexible
Un évènement L’AGEFI
RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
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Dette, instabilité: la crise politique française complique la rentrée de la BCE
Francfort - La crise politique française, avec un nouveau Premier ministre mais sans gouvernement ni budget, devrait s’inviter jeudi à la réunion de la Banque centrale européenne (BCE), confrontée aux turbulences de la deuxième économie de la zone euro. Sauf énorme surprise, le principal taux directeur devrait être maintenu à 2%, l’inflation étant contenue en zone euro et les tensions commerciales apaisées, rendant cette réunion de rentrée pauvre en décisions monétaires. Mais celle-ci intervient juste après qu’Emmanuel Macron a propulsé mardi son fidèle ministre des Armées, Sébastien Lecornu, comme chef du gouvernement, une nomination immédiatement critiquée par les oppositions. Sa mission: bâtir des accords politiques et former un gouvernement pour tenter de façonner un budget, sous la menace constante d’une motion de censure. Lors de la conférence de presse commentant les décisions de politique monétaire, Christine Lagarde, présidente de la BCE et ancienne ministre française des Finances (2007-2011), sera inévitablement interrogée sur les développements en France. Responsabilité budgétaire Quel que soit le gouvernement qui sera mis en place, il pilotera un pays dont la dette atteint désormais environ 3.300 milliards d’euros, soit plus de 115% du PIB, record de la zone euro. Sans visibilité sur le cap politique à venir, les investisseurs exigent une prime de risque accrue pour prêter à la France. Si bien que le taux de l’emprunt français à dix ans a dépassé l’italien à même échéance mardi pour la première fois depuis le début des années 2000. La France est également sous la menace d’une dégradation de sa note par l’agence Fitch vendredi. Mme Lagarde devrait certes éviter tout commentaire politique, mais «pourrait rappeler l’appel de la BCE à la responsabilité budgétaire», estime Felix Schmidt, chez Berenberg. La question pourrait aussi porter sur l'éventuel recours à un mécanisme spécial au sein de l’institut francfortois destiné à stabiliser les marchés obligataires en cas de turbulence. Cet outil, l’"Instrument de protection de la transmission"(IPT), permet à la BCE de racheter les obligations de pays empêchés de se financer à coût raisonnable à cause d’attaques de marché injustifiées, mais pas de ceux confrontés à des difficultés liées à un mauvais pilotage budgétaire. Créé en 2022, lors d’une période de forte instabilité politique en Italie, il n’a encore jamais été utilisé. Les analystes estiment qu’il ne serait déclenché que si la crise française se propageait à d’autres pays. Or, les marchés restent calmes et «il y a peu de raisons de penser que l’aggravation des problèmes en France provoquerait des difficultés ailleurs», note Jack Allen-Reynolds, de Capital Economics. Signe rassurant: l’euro a légèrement progressé mercredi à 1,17 dollar, les marchés misant sur le fait que «dans le pire des cas, la BCE agirait probablement comme prêteur en dernier ressort» comme lors de la crise de la zone euro, estime Antje Praefcke, de Commerzbank. - Allemagne au ralenti - A ces inquiétudes s’ajoute la morosité économique en Allemagne, première économie de la zone euro, où les dernières données ont douché les attentes de reprise et compliqué la tâche du gouvernement de Friedrich Merz. Pour autant, ni les déboires politiques français ni la faiblesse allemande ne devraient influencer à court terme les décisions de la BCE. La dernière baisse des taux remonte à juin, et l’institut juge depuis sa politique bien «calibrée», dans un contexte d’inflation proche de la cible de 2%, favorable à l'économie. Les gardiens de l’euro disposeront également de nouvelles projections économiques, qui devraient légèrement revoir à la baisse les prévisions de croissance et d’inflation pour 2026, selon les observateurs. Elles tiendront compte de l’accord conclu début août avec les Etats-Unis, fixant des droits de douane de 15% sur la plupart des produits européens, un peu supérieur au scénario de base imaginé par la BCE en juin. Reste que la récente amende de près de 3 milliards d’euros infligée par la Commission européenne à Google pourrait provoquer une nouvelle escalade commerciale par l’imprévisible président Donald Trump. Jean-Philippe LACOUR © Agence France-Presse -
Explosion d'un camion-citerne de gaz à Mexico: le bilan s'alourdit à au moins trois morts et 67 blessés
Mexico - L’explosion mercredi d’un camion transportant du gaz dans un quartier très peuplé de Mexico a fait trois morts et 67 blessés dont plusieurs dans un état grave, a annoncé la mairie. L’explosion, survenue alors que le véhicule circulait sur un pont d’Iztapalapa, dans l’est de la capitale, a également provoqué de nombreux dégâts matériels. Parmi les blessés, au moins 19 souffrent de brûlures aux deuxième et troisième degrés, a indiqué la mairie. Les blessés ont été pris en charge dans les hôpitaux publics les plus proches. Des images diffusées par la télévision et sur les réseaux sociaux montrent le moment de l’explosion. Puissante, elle a produit d'énormes flammes visibles de loin. Sur ces images, on peut voir une femme tenant un bébé dans les bras, des blessures apparentes aux bras et au visage. On aperçoit également deux hommes aux vêtements en partie brûlés, la peau également atteinte. Une autre vidéo montre des dizaines de personnes fuyant le lieu de l’accident, l’air terrifié, les flammes en toile de fond. «Nous savons grâce à des images de caméras de vidéosurveillance que des personnes étaient en feu en quittant leur véhicule», a déclaré à la presse Pablo Vazquez, secrétaire à la sécurité de la capitale. Environ 28 véhicules ont également été endommagés par l’explosion, dont l’origine fait l’objet d’une enquête du parquet. Le camion-citerne, qui transportait près de 50.000 litres de gaz s’est apparemment «renversé», a indiqué la maire de Mexico, Clara Brugada. Le véhicule s’est retrouvé renversé sur la chaussée et les pompiers ont réussi à maîtriser les flammes, selon des images tournées sur les lieux. Sur place, on pouvait également observer plusieurs voitures brûlées, dont un camion de transport, tandis que d’autres véhicules se sont retrouvés sans pneus et avec les vitres brisées. La fumée a atteint une station de trolleybus, l’un des principaux moyens de transport de cette ville de 9,2 millions d’habitants. Quelque 1,8 million de personnes vivent à Iztapalapa, l’une des zones les plus peuplées du pays. Les accidents sont fréquents au Mexique, pays de quelque 130 millions d’habitants aux normes de sécurité parfois mal respectées. Lundi, dix personnes avaient été tuées et 41 blessées dans une collision entre un train et un bus sur un passage à niveau à Atlacomulco, à une soixantaine de kilomètres du centre de la mégapole mexicaine. L’explosion de mercredi a ravivé le souvenir d’accidents impliquant des véhicules de transport de combustibles et des infrastructures d’hydrocarbures. En janvier 2019, l’incendie puis l’explosion d’un pipeline avait fait 137 morts à Tlahuelilpan, dans l’Etat central d’Hidalgo. © Agence France-Presse -
Procès de Jair Bolsonaro au Brésil: un juge de la Cour suprême s'exprime contre le dossier et vote pour l'acquittement
Brasilia - Un juge de la Cour suprême du Brésil a voté mercredi pour l’acquittement de Jair Bolsonaro et critiqué sévèrement le procès historique de l’ex-président pour tentative présumée de coup d’Etat, appelant à ne pas rendre un «jugement politique». Avec un score de 2 à 1 en faveur d’une condamnation, le couperet menace toutefois de près l’ancien chef d’Etat d’extrême droite (2019-2022), une voix supplémentaire suffisant à sceller son sort. Les deux derniers juges voteront d’ici vendredi. Accusé d’avoir été le chef d’une «organisation criminelle» ayant œuvré pour son «maintien autoritaire au pouvoir» malgré sa défaite face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva lors de l'élection de 2022, Jair Bolsonaro, 70 ans, risque jusqu'à 43 ans de prison. Le juge Luiz Fux s’est prononcé mercredi pour un acquittement à l’issue d’une démonstration longue - plus de dix heures - et technique. «Il n’appartient pas à la Cour suprême de faire un jugement politique sur ce qui est bon ou mauvais», a-t-il lancé en préambule. Estimant que le procès devrait être annulé, il a réfuté l’existence d’une «organisation criminelle armée», faute d’armes utilisées, et a rejeté les accusations portées contre M. Bolsonaro, faute de «preuves suffisantes». Selon lui, le supposé complot n’a jamais dépassé la «phase préparatoire». Il a aussi affirmé que la haute juridiction n’avait aucune compétence pour juger M. Bolsonaro et ses sept co-accusés, dont d’anciens ministres et des militaires haut gradés. Ayant quitté leurs fonctions, ils devraient selon lui être jugés dans des instances inférieures. «Persécution» Inéligible jusqu’en 2030 et assigné à résidence depuis début août, M. Bolsonaro est absent des audiences, pour raisons de santé selon ses avocats. Il a obtenu mercredi un feu vert pour quitter brièvement son domicile dimanche afin de subir une intervention médicale. Si le camp conservateur tient depuis des semaines pour acquise une condamnation de son champion, il a pavoisé en suivant le vote du juge Fux, retransmis en direct à la télévision, comme pour ses collègues. Fils de l’ancien président, Flavio Bolsonaro a appelé à une «annulation totale de la procédure», estimant sur le réseau social X que le magistrat avait démontré une «persécution politique». Celso Vilardi, avocat du principal accusé, a déclaré à la presse que l’argumentation du juge «peut être utile à l’avenir», pour des recours contre une possible condamnation. Pour que M. Bolsonaro soit condamné ou acquitté, une majorité simple de trois juges sur cinq est nécessaire, mais le verdict et une éventuelle peine ne seront formellement prononcés qu’une fois que tous les juges auront voté. «Menaces» Le procès divise fortement ce pays ultra-polarisé, une partie de l’opinion saluant une application de la loi quand une autre y voit des motivations politiques. Second à voter mardi pour une condamnation de l’ancien chef de l’Etat, Flavio Dino a dit avoir reçu de «graves menaces» sur les réseaux sociaux, dans la foulée de son vote. Dans un courrier, ce magistrat, ancien ministre de la Justice de Lula, a demandé mercredi à la police d’ouvrir une enquête. «Il y a des milliers de posts sur les réseaux sociaux, appelant à des attaques mortelles contre les juges et leurs familles», ont fait savoir ses services. La principale cible du discours du juge Fux a sans conteste été Alexandre de Moraes, rapporteur du procès, même si l’orateur du jour a pris soin de préciser qu’ils étaient «amis». Honni des bolsonaristes, ce puissant juge est au cœur de la crise actuelle entre Etats-Unis et Brésil. Le président américain Donald Trump a invoqué une «chasse aux sorcières» contre son allié d’extrême droite Jair Bolsonaro pour justifier une surtaxe punitive de 50% sur une partie des exportations brésiliennes. Son administration a en outre pris des sanctions individuelles contre le juge Moraes et plusieurs magistrats de la Cour suprême. Ramon SAHMKOW et Louis GENOT © Agence France-Presse