
Banca Fideuram cherche un partenaire étranger avant son introduction en Bourse
Un évènement L’AGEFI
TECH ET DIRECTIONS FINANCIERES
Plus d'articles du même thème
-
L'AGEFI Private Equity - septembre 2025
A la Une de ce hors-série : -
Investissements minoritaires : l'art de sécuriser sans contrôler
Alexis Hojabr, avocat associé chez White & Case, et Stanislas Marmion, avocat collaborateur, analysent les outils à disposition des investisseurs lors d'une prise de participation minoritaire dans une société. -
Sanofi injecte 625 millions de dollars supplémentaires dans son fonds de capital-risque
L'investissement sera fait sur plusieurs années et portera les encours de Sanofi Ventures à plus de 1,4 milliard de dollars. -
Pono Technologies devient Covalt et se lance à l’international
Editeur d’une plateforme de gestion des prêts dédiée aux banques et aux prêteurs alternatifs, Covalt connaît une forte croissance et vise le marché britannique. -
L'offensive française de Main Capital, champion européen du logiciel
Pesant près de 7 milliards d'euros, le gérant néerlandais multiplie les acquisitions hexagonales depuis sa toute récente implantation à Paris. Charly Zwemstra, fondateur de Main, et Jonas Kruip, codirigeant le bureau parisien, détaillent une stratégie d'expansion aussi méthodique qu'ambitieuse. -
Man Group est confronté à des dilemmes stratégiques majeurs
La chute des actions de Man Group et la crainte que davantage d’investisseurs retirent leurs fonds de ses stratégies les plus lucratives plongent la société de gestion dans des dilemmes stratégiques majeurs, écrit le Financial Times. Doit-elle continuer à rechercher d’autres sources de revenus comme elle l’a fait au cours de la dernière décennie, ou plutôt se concentrer sur la relance de la performance de ses principaux hedge funds ? Et son statut de société cotée en Bourse lui permettra-t-il de mener à bien l’une ou l’autre de ces stratégies ? Sous la direction de Robyn Grew, venue de la compliance plutôt que du trading, Man Group a donné la priorité à l’expansion dans de nouveaux domaines. La société a réalisé une série d’acquisitions ces dix dernières années. Mais les revenus de ces nouvelles activités sont loin d’avoir compensé les rendements de son activité de hedge funds en difficulté. Un ancien employé interrogé par le FT affirme que Man devrait se concentrer sur l’excellence dans le domaine des hedge funds, la concurrence y étant rude.
Sujets d'actualité
ETF à la Une

L’industrie mondiale des ETF approche les 18.000 milliards de dollars sous gestion
Il s'agit d'un record, porté principalement par trois grands fournisseurs.
Les plus lus
Contenu de nos partenaires
A lire sur ...
-
Guerre en Ukraine : Moscou réfute être un « tigre de papier » et affirme sa détermination à poursuivre le conflit
Moscou - La Russie a démenti mercredi être un «tigre de papier» dans son offensive en Ukraine, comme l’a accusé la veille Donald Trump, et assuré ne pas avoir d’autre «alternative» que de poursuivre le conflit engagé en février 2022. Dans une volte-face abrupte, le président américain a affirmé mardi que Kiev pourrait «regagner son territoire dans sa forme originelle et peut-être même aller plus loin» face à la Russie, le dirigeant ukrainien, Volodymyr Zelensky, saluant un «grand tournant» dans le discours de Washington. Face à ce revirement verbal, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, s’exprimant mercredi sur une radio russe, a martelé que Moscou n’avait pas d’autre choix que de poursuivre ce conflit déclenché par son attaque de l’Ukraine voici trois ans et demi. «Nous poursuivons notre opération militaire spéciale pour assurer nos intérêts et atteindre les objectifs que (...) le président de notre pays a établis dès le début. Et nous agissons ainsi pour le présent et l’avenir de notre pays, pour les nombreuses générations à venir», a déclaré M. Peskov. «Nous n’avons donc pas d’autre alternative», a-t-il assuré. «Les ours de papier n’existent pas» Dmitri Peskov a également rejeté les déclarations de Trump, qui, sur son réseau Truth Social, a lancé que le pays de Vladimir Poutine «ressemblait beaucoup à un tigre de papier " qui depuis 2022 mène «sans direction claire une guerre qu’une Vraie Puissance Militaire aurait remportée en moins d’une semaine». «La Russie n’est pas un tigre. La Russie est davantage associée à un ours. Et les ours de papier n’existent pas», a rétorqué M. Peskov. Il a également assuré que la Russie était «stable», en se référant à sa situation économique. «La Russie conserve sa stabilité économique», a-t-il dit, ajoutant néanmoins que le pays faisait «face à des tensions et des problèmes dans différents secteurs de l'économie». Après son retour au pouvoir en janvier, M. Trump avait initié un rapprochement avec Moscou dans l’espoir de mettre fin au conflit en Ukraine, le plus sanglant en Europe depuis la Seconde guerre mondiale, allant même jusqu'à organiser en août une rencontre en grande pompe en Alaska avec Vladimir Poutine. Mais les tentatives pour trouver une issue diplomatique ont pour l’heure échoué, tant les positions de Moscou et de Kiev, les modalités d’un cessez-le-feu ou d’une rencontre entre leurs deux dirigeants sont diamétralement opposées. La Russie, qui occupe environ 20% de l’Ukraine, réclame que celle-ci lui cède cinq régions et renonce à intégrer l’Otan. Kiev refuse et réclame le déploiement de troupes occidentales pour se protéger, idée que la Russie juge inacceptable. Résultats «proches de zéro» Après avoir estimé que l’Ukraine pouvait l’emporter contre Moscou, le président américain n’a toutefois rien dit du rôle que les Etats-Unis joueraient par la suite, qu’il s’agisse de sanctionner la Russie, de soutenir Kiev, ou de faire office de médiateur. Le Kremlin a d’ores et déjà déploré mercredi que le rapprochement entre Moscou et Washington soit quasiment infructueux. «Dans nos relations (russo-américaines), une piste vise à éliminer les facteurs d’irritation (...). Mais cette piste avance lentement. Ses résultats sont proches de zéro», a lancé Dmitri Peskov. Il a affirmé que Vladimir Poutine avait tendu «la main» à Washington en proposant lundi de prolonger d’un an les limites prévues par le traité de désarmement nucléaire New Start, le dernier accord en date de maîtrise des armements liant Washington et Moscou, qui doit expirer en février prochain. «Toutes ces propositions, la bonne volonté politique de Poutine, ne resteront viables que si Washington adopte une position correspondante», a affirmé M. Peskov. En Ukraine, des habitants de la capitale Kiev interrogés mercredi par l’AFP se sont dits surpris et méfiants après le nouveau revirement de l’imprévisible président américain. «Ce n’est qu’une nouvelle opinion de Trump, elle change toutes les heures», a ainsi jugé Bogdan Tkatchouk, un homme de 33 ans. «Attendons une semaine de plus, il pourrait dire quelque chose d’autre», a abondé Artiom, 24 ans, qui refuse de donner son nom. Avant de déclarer qu’il réservait ses espoirs uniquement pour «les gars» qui combattent sur le front. © Agence France-Presse -
Russie, Occident et pays arabes se disputent les richesses minières d’Asie centrale
Saritag - Dans un labyrinthe de tunnels creusés dans de hautes montagnes d’Asie centrale, des mineurs s’affairent à chercher de l’antimoine au Tadjikistan, deuxième producteur mondial de ce métal critique dont la demande mondiale explose. «Nous effectuons des travaux de forage pour déterminer quelles sont les ressources minérales souterraines», résume Imonkhassan Iorov, l’un des quelque 1.500 employés de l’entreprise tadjike Talco Gold, qui a accordé à l’AFP un rare accès sur le site de Saritag (ouest). Fourmillant dans la cinquantaine de kilomètres de galeries souterraines, les mineurs prospectent pour trouver de l’or mais surtout, caché profondément dans la roche, de l’antimoine. Ce métal gris argenté aux propriétés multiples est utilisé tant pour la transition énergétique, intégré aux batteries de véhicules électriques ou installations photovoltaïques, que par l’industrie de l’armement, renforçant blindages et munitions. Des montagnes du Tadjikistan et du Kirghizstan aux steppes du Kazakhstan, en passant par les déserts d’Ouzbékistan et du Turkménistan, toute la région vibre au rythme des découvertes de métaux et terres rares. Ces dernières années, la Russie, l’Union européenne, les Etats-Unis, des pays arabes et asiatiques se sont lancés dans la chasse aux immenses réserves centrasiatiques pour réduire leur dépendance à la Chine, dominant le secteur. Chez Talco, chaque équipe «fore 50 mètres pour l’exploration géologique» afin de récupérer des échantillons et «creuse 54 mètres de tunnels» en une demi-journée, explique Kholmakhmad Khakimzoda, chargé des travaux souterrains de ce gisement exploité conjointement avec Pékin, très implanté en Asie centrale. «Industrialisation accélérée» «De très nombreux gisements d’antimoine se trouvent au Tadjikistan», dit à l’AFP Mourod Djoumazoda, directeur-adjoint de Talco Gold, qui pèse 10% du marché mondial de l’antimoine. Selon l’Institut d'études géologiques des Etats-Unis (USGS), la Chine représente près de la moitié de la production mondiale d’antimoine, suivie du Tadjikistan (25%), avec 21.000 tonnes en 2023. «On extrait l’antimoine aussi bien par des méthodes souterraines qu’à ciel ouvert», explique M. Djoumazoda, face à un ballet de véhicules et d'équipements neufs principalement chinois, mais aussi suédois et finlandais, concassant la roche dans des carrières. A l’instar du tungstène, du cobalt ou du magnésium, l’antimoine fait partie des 34 matières premières classées «critiques» par l’Union européenne, craignant une pénurie causée par «la concentration d’une part importante de la production mondiale dans quelques pays» et d’un manque d’alternatives. Ce métal est rare et cher: en 2023, 54% des importations européennes provenaient du Tadjikistan, selon Bruxelles, et son prix a atteint des records l’an passé après les restrictions d’exportations chinoises. Pour le Tadjikistan, cette ruée soudaine vers les métaux est une aubaine pour relancer son économie, la plus fragile de l’ex-URSS, marquée par la guerre civile des années 1990. Partout chez Talco Gold, d’immenses citations et portraits du dirigeant Emomali Rakhmon, au pouvoir depuis 1992, rappellent l’importance du secteur pour ce pays majoritairement agraire. L’une d’elles proclame que «d’importantes réserves de matières premières permettent d’assurer une industrialisation accélérée», une «exigence» de M. Rakhmon, qui a désigné la période 2022-2026 comme étant celle du «développement industriel, quatrième objectif stratégique national». Chine incontournable Avant d'être exporté, le minerai extrait chez Talco est concassé dans l’usine d’enrichissement, où «5.000 tonnes sont traitées quotidiennement, broyées dans deux tambours» immenses, montre dans le vacarme Faïzoullo Safarov, l’un des responsables. Pour extraire l’antimoine de la pierraille, «le métal est séparé du minerai à l’aide de réactifs chimiques à l’atelier de flottation», détaille M. Safarov. Puis «le concentré est filtré et séché dans des bassins de décantation», dernière étape avant d'être emballé dans des sacs, sous forme de sable «contenant en moyenne 30% d’antimoine pur», explique le spécialiste. Chez Talco, ces travaux ambitieux ont été lancés en 2022 grâce aux investissements de Pékin, co-détenteur du gisement de Saritag. Ce projet reprend le flambeau de celui entamé à l'époque soviétique par Moscou: les galeries soviétiques en partie rebouchées sont toujours visibles, tout comme plusieurs mosaïques glorifiant l’extraction d’antimoine, ou un pâle portrait de Lénine, fondateur de l’URSS. Mais Pékin, puissance incontournable en Asie centrale en passe de détrôner la Russie et son influence historique, a désormais la main. Et c’est avec avec le dirigeant chinois Xi Jinping que s’affiche le président Rakhmon sur une pancarte les présentant comme la «clé dorée de l’amitié Tadjikistan-Chine». Un partenariat grandissant qui profite à Talco, qui veut devenir la première entreprise mondiale, avec l’ouverture prochaine d’une usine de traitement pour purifier l’antimoine. Bruno KALOUAZ © Agence France-Presse -
Les meilleurs hôtels du Pays Basque
Suivez le guide de nos meilleures adresses d’hôtels pour découvrir un art de vivre unique ! Bidaia on !