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L'Ukraine à la recherche de fonds étrangers pour sa « Silicon Valley » militaire
Lviv - Robots futuristes, petits drones... A Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, des responsables politiques et du secteur de l’armement ont arpenté le plus grand salon dédié aux technologies militaires du pays, présenté comme une vitrine du «savoir-faire» ukrainien. Cet événement, qui s’est tenu pendant deux jours cette semaine, visait à montrer que l’Ukraine est l’un des États à la pointe de l’innovation en matière de défense depuis l’invasion russe lancée en février 2022, et à attirer des investisseurs étrangers. «Il faut oublier la Silicon Valley (aux États-Unis), c’est le passé. L’Ukraine est le futur», a affirmé le commissaire européen à la Défense, Andrius Kubilius, présent au salon. L’idée que l’Ukraine puisse transmettre une expérience précieuse à ses alliés européens a gagné encore plus de force depuis l’intrusion en Pologne, dans la nuit du 9 au 10 septembre, d’une vingtaine de drones russes. Moscou a démenti avoir visé ce pays membre de l’Otan, tandis que Varsovie a dénoncé une «provocation» russe. L’incident a, pour certains experts, mis à jour des faiblesses de l’Alliance atlantique. Selon des observateurs ukrainiens, l’envoi d’avions de chasse et le tir de missiles pour abattre des drones ont constitué une réponse surannée et bien trop onéreuse. Andrius Kubilius, le commissaire européen, le reconnaît: «Nous n’avons pas les capacités de l’Ukraine pour combattre une invasion de drones». - Outils peu coûteux - Depuis des mois, l’Ukraine est attaquée quasiment chaque nuit par des centaines de drones russes. Pour les repousser, Kiev a développé des outils peu coûteux, comme des brouilleurs électroniques et des drones d’interception. Selon une analyse de l’AFP à partir des données de l’armée de l’air ukrainienne, plus de 80% des drones russes sont abattus. Alors que l’Otan, la semaine dernière, en a neutralisé moins de cinq sur la vingtaine ayant pénétré dans l’espace aérien polonais. Pour produire beaucoup et à moindre frais, l’approche de l’industrie ukrainienne a été notamment de reconvertir des technologies pacifiques à des fins militaires, comme l’usage de petits drones civils pour lâcher des explosifs sur les soldats russes. Ces drones, au bourdonnement caractéristique, étaient bien présents au salon de l’armement de Lviv. Des robots futuristes, ressemblant à des voitures contrôlées à distance et prévus pour ravitailler ou évacuer les soldats sur le front, étaient également exposés, avec, à leurs côtés, de jeunes ingénieurs montrant sur leurs écrans la façon de relier ces engins à l’intelligence artificielle (IA). «C’est une vitrine pour insister sur le fait que l’Ukraine est technologique, l’Ukraine se développe. Si vous faites dans la tech-défense, si vous n'êtes pas en Ukraine, vous n'êtes pas dans la tech-défense», tranche Thomas Moreau, représentant en Ukraine du GICAT, un groupement d’entreprises françaises de défense. Investissements «dérisoires» Au-delà des démonstrations spectaculaires, il reste encore beaucoup à faire. Les investissements étrangers dans les technologies militaires ukrainiennes restent «dérisoires», souligne Iaroslav Ajniouk, PDG de The Fourth Law, qui fabrique des systèmes d’IA pour drones d’attaque. Selon lui, la seule façon de vaincre la Russie est de remporter la course aux armements et l’Occident n’a pas compris l’urgence d’investir. «C’est comme regarder la suite de Don’t Look Up ", dit-il, en référence à cette comédie dramatique américaine dans laquelle des scientifiques tentent d’alerter des responsables inconscients d’une catastrophe imminente. Certains semblent néanmoins réagir. Lors du salon de Lviv, son organisateur, Brave1, une plateforme gouvernementale, a affirmé que des entreprises étrangères avaient l’intention d’investir plus de 100 millions de dollars (plus de 85 millions d’euros) dans les technologies de défense ukrainiennes. Swarmer, une société développant des drones pilotés par l’IA, a conclu le plus important investissement public en obtenant 15 millions de dollars (12,8 millions d’euros) auprès d’investisseurs américains. À titre de comparaison, un député ukrainien a récemment déclaré que l’Ukraine dépensait environ 170 millions de dollars (environ 145 millions d’euros) par jour pour mener la guerre. Des participants au salon expliquent que les investissements se heurtent aussi à des obstacles bureaucratiques, notamment une réglementation stricte qui interdit de facto les exportations en raison de pénuries. Oleksandr Iarmak, commandant de l’unité militaire Nemesis, souligne que les soldats ukrainiens, malgré leur souhait de partager leur expérience avec leurs alliés, ont «peu de temps» pour le faire «du fait des combats quotidiens». L’Ukraine propose d’autres solutions, comme des investissements conjoints à l'étranger. Elle a récemment annoncé un premier accord de coproduction au Danemark et affirmé que plus de 25 entreprises étrangères transféraient une partie de leur production dans le pays. «Nous sommes en phase d’apprentissage», analyse Artem Moroz, responsable de Brave1 pour les relations avec les investisseurs. «Au fil du temps, les levées de fonds prennent de l’ampleur». Barbara WOJAZER © Agence France-Presse -
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Assurance chômage et mesures budgétaires: l'intersyndicale lance un ultimatum à Sébastien Lecornu
Montreuil - «Abandon» d’une nouvelle réforme de l’assurance chômage, d’une «année blanche»... Les organisations syndicales ont lancé vendredi un «ultimatum» au nouveau Premier ministre, lui laissant jusqu'à mercredi pour répondre "à leurs revendications», et menacent d’une nouvelle journée de manifestations s’il ne recule pas sur ces mesures budgétaires. Au lendemain d’une journée de mobilisation qui a réuni de 500.000 à plus d’un million de personnes dans les rues - selon les autorités ou la CGT -, les représentants des huit organisations syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires) se sont réunies pour arrêter leur stratégie. Pour elles, la journée de jeudi est un «succès», dont l’ampleur «confirme la colère et la détermination» dans le pays. Bien que Sébastien Lecornu a annoncé dès la semaine dernière l’abandon de la suppression de deux jours fériés, pour les centrales syndicales «le compte n’y est toujours pas !». Elles demandent ainsi au Premier ministre «l’abandon de l’ensemble du projet» présenté cet été par son prédécesseur, François Bayrou, dont «le doublement des franchises médicales, l’année blanche (...), la suppression de 3.000 postes de fonctionnaires et la réforme de l’assurance chômage», ainsi que la remise en cause du 1er Mai férié et chômé, dans un texte commun publié vendredi. Réunis pour la première fois depuis 2023 et la mobilisation contre la très controversée réforme des retraites, les syndicats demandent toujours «l’abandon du recul de l'âge légal de départ» à 64 ans. Et lancent un «ultimatum» à Sébastien Lecornu : «Si d’ici au 24 septembre (mercredi), il n’a pas répondu à leurs revendications, les organisations syndicales se retrouveront pour décider très rapidement d’une nouvelle journée de grève et de manifestations», préviennent-elles. Les patrons ne sont pas épargnés : «Les organisations syndicales (...) exigent l’ouverture de négociations salariales dans toutes les branches et les entreprises» et que ces dernières justifient les 211 milliards d’euros d’aides publiques qu’elles ont reçues. «La balle» dans le camp de Lecornu Réforme des retraites adoptée sans vote du Parlement en 2023, échec du conclave après un désaccord profond avec le patronat, cinq réformes de l’assurance chômage en quelque années... la coupe semble pleine du côté des représentants de salariés. «On sait qu’il y a un déficit qu’il faut réduire» mais «ça ne peut pas se faire uniquement sur le dos des travailleurs et des travailleuses», a martelé jeudi soir Marylise Léon, leader de la CFDT, sur RTL. Pour la patronne du premier syndicat de France, «la balle est dans le camp du Premier ministre qui nous a dit qu’il voulait construire des compromis, qu’il était prêt à bouger». «On attend des preuves ! " «Nous sommes en position de force et exigeons des réponses immédiates», abonde la patronne de la CGT, Sophie Binet, qui prévenait dès jeudi soir sur France 5 : «Nous ne rangerons pas les drapeaux tant que nous n’aurons pas eu gain de cause». Interrogé en début de cortège jeudi à Paris, Frédéric Souillot (FO), a lui rappelé que son syndicat a déposé un préavis de grève reconductible cet été. A Albi, jeudi, Nadège, travailleuse sociale, déjà mobilisée la semaine dernière à l’appel du mouvement «Bloquons tout», est prête à poursuivre la «mobilisation, qu’elle espère voir durer». «Quand est-ce que ça va changer ?», interrogeait Christine, accompagnante d'élèves en situation de handicap depuis 13 ans, dans le cortège à Perpignan. «C’est la première fois que je manifeste», confiait-elle, «mais aujourd’hui, je dis STOP, on n’en peut plus». Après la démonstration de force dans les rues, Sébastien Lecornu a fait savoir qu’il recevrait "à nouveau les forces syndicales». Le Premier ministre doit «ouvrir des négociations sérieuses sur la base de leurs revendications», estimait cette semaine François Hollande, interrogé par la presse. Autrement, «si un mouvement social s’installe, il compliquera le débat budgétaire. En revanche si des avancées sont obtenues elles auront à se traduire dans le budget et le PLFSS» (projet de financement de la Sécurité sociale, ndlr). Ambre TOSUNOGLU © Agence France-Presse