Axiom renforce son équipe de recherche britannique

Le spécialiste des valeurs financières a recruté Gildas Surry, jusque-là en charge de la couverture du secteur bancaire de BNP Paribas.
Julien Beauvieux

Axiom AI consolide son ancrage outre-Manche. Spécialiste des valeurs financières, la société de gestion créée en 2006 a renforcé son équipe en nommant Gildas Surry en tant qu’associé et analyste senior. Jusque-là en charge de la couverture du secteur bancaire chez BNP Paribas, ce spécialiste des instruments de fonds propres portera à quatre membres l’équipe londonienne d’Axiom, qui gère entre 30 à 40% de ses actifs pour le compte de clients britanniques.

«Il s’agit de notre premier recrutement important en vue de développer notre bureau de Londres», se félicite David Benamou, associé gérant d’Axiom qui a aussi franchi la Manche l’an dernier. «Notre objectif est d’y regrouper notre équipe de recherche», poursuit-il, ajoutant qu’une autre arrivée interviendra en 2015, portant à plus de 25% le poids de l’équipe dans les effectifs d’Axiom. Les fonctions support ainsi que l’équipe commerciale pour la zone francophone resteront à Paris.

Gildas Surry intégrera Axiom au moment du lancement de deux fonds, dont Axiom European Financial Debt. Au sein du compartiment des fonds fermés cotés, qui totalise près de 1.000 milliards de livres outre-Manche, le fonds sera dédié à la partie moins liquide de la dette subordonnée. «Nous avons rencontré plus de 80 investisseurs à l’occasion d’un road-show», précise David Benamou. Plusieurs institutionnels et family offices britanniques sont déjà rentrés sans le projet.

La société de gestion revendique par ailleurs 30 millions d’euros d’engagements d’investisseurs français sur son fonds Axiom Contingent Capital, lancé en mars. Axiom espère surfer sur l’intérêt des family offices britanniques, finalement autorisés par la FCA à investir via des OPCVM dans les obligations «CoCos». Lancé fin 2014, Axiom Equity a enfin collecté environ 20 millions d’euros.

Stratégique pour la société de gestion, ce mouvement intervient après un bon millésime 2014, qui aurait pu être encore meilleur sans la forte baisse des taux. «Après un très bon début d’année, nous avons souffert de la conjoncture des marchés et de notre volonté de maintenir une duration courte sur nos portefeuilles», souligne David Benamou. Soutenus par une collecte d’environ 150 millions d’euros, les actifs sous gestion ont néanmoins grimpé de plus de 40%, à près de 500 millions.

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