Toute l’actualité du secteur de l’assurance – assurance dommage, assurance vie, assurance cyber, assurance récolte, réglementation – et de ses acteurs qu’ils soient capitalistes (Axa, Allianz, Generali) ou mutualistes (Covea, MAIF, MACIF, Aéma, Groupama, AG2R). Nos analyses des dynamiques à l’œuvre dans l’industrie assurantielle.
Entré en vigueur au 1er janvier 2025, le relèvement de la surprime Cat Nat a eu un effet bénéfique sur les résultats semestriels de la Caisse centrale de réassurance. Une amorce de rééquilibrage attendue, lequel méritera d'être pérennisé par la suite.
Haut lieu de négociation des traités de réassurance pour l’année à venir, les Rendez-Vous de Septembre de Monaco se tiennent à partir de dimanche dans un contexte plus tendu et concurrentiel pour les réassureurs, marquant la fin d’un cycle doré. Les agences de notation ont déjà revu les perspectives du secteur à la baisse.
La filiale digitale paneuropéenne du groupe allemand fait de la croissance externe un pilier de sa stratégie de conquête et entend devenir dès 2026 le numéro deux de l’assurance directe dommages en France.
Afin d’accroître sa présence sur les marchés internationaux à forte croissance et diversifier ses activités, l’assureur japonais fait l’acquisition du groupe d’assurance et de réassurance bermudien auprès d'Apollo.
Le conglomérat Berkshire Hathaway a pris une participation de 1,6 milliard de dollars au capital de l'assureur santé américain. Plusieurs autres investisseurs ont procédé à des achats massifs. L'action a bondi de 12% en fin de semaine à Wall Street.
L'assureur, déjà numéro un dans la gestion privé, va aussi dominer le marché de l'assurance des particuliers grâce à l'acquisition de Direct Line, finalisée début juillet.
Cet accélérateur de jeunes pousses de l’assurance a remodelé son programme et donné l’occasion à beaucoup d’entre elles de trouver des clients et de déployer leur offre à grande échelle.
Affecté par des effets de change négatifs, le premier réassureur mondial a revu à la baisse ses perspectives de revenus pour l’année 2025 mais maintient son objectif de résultat annuel à six milliards d’euros. Une annonce qui a provoqué la chute de l'action en Bourse.
L’assureur helvétique publie de bons résultats techniques à fin juin, des bénéfices en hausse, et une rentabilité des fonds propres record à 26,3%. Sans pour autant parvenir à convaincre les marchés, attentifs à son exposition au marché américain et au dollar.
Après un début d'année plutôt décevant, l’assureur allemand surprend favorablement les analystes sur la période avril-juin et affiche une belle performance notamment en dommages.
Le premier assureur italien enregistre des résultats encourageants sur les six premiers mois de l’année et continue de soigner ses actionnaires. Mais l’imbroglio dans lequel se trouve la finance italienne ne l’aide pas à avancer sur ses projets, notamment dans la gestion d’actifs.
De nouveaux records de collecte en assurance-vie ont été battus ce semestre, preuve s’il en faut de la très forte dynamique du segment pour les bancassureurs nationaux. La compétition est également rude sur l’épargne retraite. En matière d’épargne, les stratégies et priorités divergent mais la performance est au rendez-vous.
L’assureur, qui présentait ses résultats semestriels le 1er août, a profité de l’occasion pour annoncer en parallèle le rachat de 51% des parts de Prima, une insurtech de premier plan de l’assurance directe en Italie.
Le géant alternatif canadien intervient avec sa filiale BWS pour ce projet de rachat à 2,4 milliards de livres du spécialiste britannique du transfert de risques liés aux pensions.
A mi-parcours du déploiement de son plan stratégique "Unlock The Future", l’assureur se dit confiant dans l’atteinte de l’ensemble des objectifs fixés et poursuit son recentrage sur son cœur de métier. Il annonce aussi l'achat de 51% de l'italien Prima.
Porté par ses activités patrimoniales et l’intégration de sa nouvelle filiale CNP Assurance protection sociale en santé prévoyance, l’assureur affiche de bonnes performances financières au premier semestre 2025.
2025 sera-t-elle une année noire en termes de catastrophes naturelles ? La tendance observée sur la première partie de l’exercice par les acteurs de l'assurance n’est pas des plus réjouissantes avec un premier semestre qui coûte déjà 80 milliards de dollars au secteur au niveau mondial.
Selon la proposition de la Commission qui pourrait entrer en vigueur dès septembre, les assureurs voient leurs exigences en capital réduites face au risque de crédit des titrisations européennes. Mais pas autant que les banques, notamment pour les tranches les mieux notées.