Nos articles d’actualité et d’analyse sur le thème de la retraite (capitalisation, répartition), son financement, ses réformes et ses conséquences pour les acteurs financiers (assureurs, banques, fonds etc.)
L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) a ouvert la porte à une interdiction totale des rétrocommissions dans le cadre de la revue de la directive européenne MIF II, rapporte Les Echos. Une évolution majeure qui demandera davantage de travaux avant d’être mise en place, prévient toutefois l’Esma. En attendant, l’autorité souhaite mieux encadrer les réseaux intégrés comme les sociétés de gestion adossés à des banques ou assurances, qui dominent largement le marché en France, en Allemagne ou encore en Italie. De la même manière, le régulateur souhaiterait voir le régime de distribution des produits d’assurance (assurance-vie, épargne retraite) s’aligner sur celui, plus strict, des produits d’investissement. Un volet sur lequel l’Esma n’a toutefois pas la main, puisqu’il relève des compétences du régulateur des assurances, rappelle le quotidien. La Commission européenne mène actuellement sa propre consultation sur la revue plus large de MIF II. Des propositions de réforme sont attendues au second semestre.
Le membre du directoire du Fonds de réserve pour les retraites analyse les effets de la crise. Le FRR pourrait investir en fonds propres et quasi-fonds propres.
Lancé le 1eroctobre 2019, le PER rencontre un franc succès auprès des Français. Quelles sont les raisons de cet engouement? Le PER peut-il devenir le nouveau placement préféré des Français? Le PER et l’assurance-vie sont-ils complémentaires?
La société de gestion américaine PineBridge Investments a conclu un accord de distribution avec le groupe chilien LarrainVial pour la vente de ses fonds en Amérique latine, rapporte Citywire Americas. Selon les termes de ce partenariat, LarrainVial va distribuer les fonds Ucits de PineBridge auprès dela clientèle de gestion de fortune du marché US offshore mais également aux investisseurs basés au Chili, au Pérou, en Colombie, en Argentine, en Uruguay et au Panama.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a annoncé ce 22 avril des sanctions contre le fonds américain Elliott Management pour des irrégularités dans sa communication en lien avec sa montée au capital de l’entreprise française de transport Norbert Dentressangle en 2015, rachetée par le groupe américain XPO Logistics. Elliott avait tenté à l’époque de bloquer l’OPA. Une amende de 15 millions est infligée à la branche britannique du fonds, Elliott Advisors UK Limited, et une autre de 5 millions à sa maison mère Elliott Capital Advisors pour «violation de leurs obligations déclaratives» liées à cette prise de participation, indique un communiqué de l’AMF. Ce montant est conforme à celui qui avait été requis par le Collège de l’AMF lors de l’audience de février dernier. «Les deux sociétés avaient produit des déclarations inexactes et tardives dans le cadre de l’offre publique d’achat simplifiée déposée en 2015 par la société XPO sur les titres de la société Norbert Dentressangle SA», explique le communiqué. La commission des sanctions de l’AMF «a d’abord relevé qu’en ayant déclaré intervenir sur des CFD à dénouement en espèces alors que ces transactions concernaient en réalité des equity swaps, les mises en cause avaient produit des déclarations inexactes quant à la nature des instruments financiers acquis dans le cadre de cet investissement». Elle «a ensuite considéré que la société Elliott Capital Advisors n’avait pas respecté son obligation de déclarer son intention d’apporter les titres acquis à l’offre, une fois l’offre déposée». Elliott Advisors UK est sanctionné en outre pour entrave à une enquête de l’AMF «en communiquant les informations demandées par les enquêteurs de manière tardive et incomplète». Le fait qu’Elliott Advisors UK Limited ait été sanctionnée par la Commission en 2014 pour manquement d’initié à hauteur de 8 millions d’euros a également pesé dans la nouvelle décision de la commission des sanctions. L’AMF rappelle que sa décision peut faire l’objet d’un recours. Selon une source proche, « Elliott étudie la décision et examine ses options avec ses avocats ».
Gilbert Cette, professeur d’économie associé à l’Université d’Aix-Marseille et Pierre Chaperon, conseil en protection sociale, cabinet Galea et associés, ancien directeur de Cabinet de l’AGIRC-ARRCO, reviennent sur la réforme des retraites, qu'il sera impossible à mettre en place dans le contexte actuel.
Andreessen Horowitz vise à lever 450 millions de dollars pour un deuxième fonds d’investissement en cryptomonnaies, rapporte le Financial Times, citant deux sources proches du dossier. Connue pour soutenir des sociétés comme Facebook et Twitter, la société de capital-risque a été l’une des premières à lancer un gros fonds dédié aux cryptomonnaies en levant 350 millions de dollars en 2018 pour des start-up travaillant sur la technologie blockchain sous-jacente aux monnaies numériques. Andreessen Horowitz pourrait boucler le nouveau fonds dans environ une semaine, mais n’a pas encore fixé de plafond, selon une source.
River & Mercantile a recruté James Sym, un gérant de Schroders. L’intéressé aidera la société à gérer une gamme de fonds actions européennes qu’elle est en train de développer. R&M a annoncé qu’il lancerait sa première offre européenne cet été. James Sym avait rejoint Schroders en 2013 en provenance de Cazenove Capital Management. Il gère actuellement les fonds European Alpha Income et Alpha Plus.
La société de private equity Carlyle a annoncé ce 25 mars avoir levé 258 milliards de yens (2,1 milliards d’euros) pour son quatrième fonds de buyout au Japon. Le Carlyle Japan Partners IV ciblera des entreprises de taille moyenne des secteurs des biens de consommations, de la santé, de l’industrie, et des TMT (technologies, médias, télécoms). Le fonds s’autorise des investissements dans de grandes capitalisations de manière opportuniste. La firme américaine a, dans le même temps, nommé Takaomi Tomioka et Hiroyuki Otsuka aux postes de directeurs généraux adjoints pour la filiale japonaise.
La société de gestion espagnole Renta 4 Gestora va prendrepart à la «class action» lancée aux Etats-Unis par des actionnaires de la société allemande pharmaceutique et agro-chimique Bayer AG. Le gestionnaire a indiqué dans une communication transmise le 18 mars au régulateur local CNMV avoir engagé un avocat pour défendre ses intérêts. La procédure vise notamment le rachat de l’entreprise controversée Monsanto par Bayer survenu en 2016. Les plaignants estiment entre autres que la due diligence de Bayer n’a pas été effectuée correctement et que les dirigeants ont ignoré plusieurs signaux d’alarme.
La chute des marchés de taux liée à la pandémie de coronavirus en cours est en train de précipiter le système néerlandais des fonds de pension dans une nouvelle crise et le plus important d’entre eux, ABP, a averti lundi qu’il devrait réduire les pensions en 2021 pour respecter les règles de solvabilité en vigueur. ABP, qui gère 459 milliards d’euros d’actifs pour des fonctionnaires et des retraités de la fonction publique, a expliqué que le ratio de couverture de ses engagements était tombé à 88,7% en février, contre 94,1% en janvier. Le gouvernement, les syndicats et les fonds de pension ont entamé des discussions sur une refonte du système néerlandais de financement des retraites.
La chute des marchés de taux liée à la pandémie de coronavirus en cours est en train de précipiter le système néerlandais des fonds de pension dans une nouvelle crise et le plus important d’entre eux, ABP, a averti lundi qu’il devrait réduire les pensions en 2021 pour respecter les règles de solvabilité en vigueur.
Les partenaires sociaux ont obtenu le chiffrage de leurs différentes propositions. Une confirmation : l’âge d’équilibre à 64 ans est la mesure la plus puissante.
M&G Investments a annoncé avoir lancé un plan de départs volontaires avec pour objectif de réduire de 10 % des coûts salariaux d’ici à fin 2020 lors de la présentation de ses résultats annuels. «Dans tout le secteur de la gestion d’actifs, les gestionnaires actifs continuent d’être confrontés à des pressions sur leur rentabilité en raison de la popularité de la gestion passive et des changements dans le paysage de la distribution. Chez M&G, nous relevons ce défi en réduisant les coûts par le biais de restructurations et en concentrant nos ressources sur les domaines où la demande clients augmente et les marges bénéficiaires sont résilientes», justifie le directeur général, John Foley. Cette annonce intervient après une année 2019 compliquée. M&G, qui publiait ses premiers résultats annuels depuis sa séparation de Prudential, a accusé des rachats nets de 1,3 milliard de livres l’an dernier. En 2018, la société avait déjà décollecté, de 1,7 milliard. Ses encours ont néanmoins augmenté de 9 % sur un an, de 321 milliards à 352 milliards de livres. Le gestionnaire avait aussi geléun fonds immobilier en décembre, après avoir constaté d’importants retraits de capitaux dans un marché de l’immobilier commercial fébrile, en raison du Brexit. La décollecte a été de 7,4 milliards de livres pour l’activité de gestion d’actifs dédiée aux particuliers et de 100 millions de livres pour la gestion d’actifs institutionnelle. L’épargne retail a de son côté engrangé 6,2 milliards de livres. Le bénéfice d’exploitation ajusté a baissé de 30 % à 1.149 millions de livres, contre 1.621 millions en 2018.