Nos articles d’actualité et d’analyse sur le thème de la retraite (capitalisation, répartition), son financement, ses réformes et ses conséquences pour les acteurs financiers (assureurs, banques, fonds etc.)
La Confédération générale du travail (CGT) a annoncé mardi sa décision de ne plus participer à la conférence sur le financement du système des retraites français, a-t-elle fait savoir par son secrétaire général, Philippe Martinez, déçu par l’emploi de l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter sans vote le projet de loi ordinaire sur la réforme en première lecture. Dans un communiqué diffusé lundi soir, le bureau confédéral de Force ouvrière (FO) avait fait de même. Cette conférence doit permettre de trouver d’ici à fin avril des alternatives à la mise en place d’un âge pivot à 64 ans - afin de garantir l'équilibre financier du système des retraites en 2027.
La Confédération générale du travail (CGT) a annoncé mardi sa décision de ne plus participer à la conférence sur le financement du système des retraites français, a-t-elle savoir par l’intermédiaire de son secrétaire général, Philippe Martinez, déçu par l’emploi de l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter sans vote le projet de loi ordinaire sur la réforme en première lecture.
Dans son rapport sur les patrons les mieux payés d’Amérique, l’association américaine de défense des actionnaires As you sow a estimé que les sociétés de gestion de fonds indiciels cotés (ETF) étaient les premières responsables des excès des rémunérations, rapporte Les Echos. Selon elle, les principaux fournisseurs d’ETF, qui détiennent entre 5 et 10% du flottant des grandes capitalisations, n’ont pas assez souvent voté contre des rémunérations qu’elle juge excessives. Elle note ainsi, qu’en 2019, BlackRock n’a voté que dans 8% des cas «excessifs», et Vanguard 10%, contre 15% chez State Street et 17% chez Fidelity. L’association a également regretté des stratégies de vote illisibles chez certains, comme BlackRock, qui voterait plus souvent contre des packages de rémunération inférieurs à 5 millions de dollars, que contre des packages supérieurs à 10 millions.
Efficience. Dans leur dernier rapport annuel, les Sages de la rue Cambon (photo) exhortent les institutions de retraite complémentaire (IRC), rattachées aux groupes de protection sociale (GPS), à poursuivre leurs efforts d’efficacité dans l’optique d’une transition du régime Agirc-Arrco vers le futur régime de retraite universel. Quatre groupes gèrent aujourd’hui 94 % des cotisations de l’Agirc-Arrco : Humanis Malakoff-Médéric (près de 40 %), AG2R La Mondiale (environ 25 %), Alliance Pro avec notamment Pro BTP (18 %) et Klésia (11 %). La période de transition entre l’ancien et le nouveau système « devra être mise à profit pour améliorer l’efficience du régime complémentaire et préparer l’unification des structures de gestion », insiste la Cour. Or la bascule dans le nouveau système pourrait conduire à préliquider les droits acquis pour la quarantaine de générations actuellement en activité, ce qui prendra plusieurs années. « Le risque existe que cette augmentation de charge transitoire ne conduise les IRC à maintenir inchangées les structures actuelles, repoussant ainsi tout effort de productivité, estiment les experts. Un plan prévisionnel de gestion des effectifs et des compétences strictement défini en vue de la réforme sera nécessaire pour pallier ce risque. » A ce jour, l’Agirc-Arrco est en ligne avec son dernier plan d’économies, avec des gains de 414 millions d’euros par rapport à 2012, « ce qui ramène l’effort à fournir pour les années 2019 à 2022 à 50 millions d’euros par an. »
Karl Toussaint du Wast, co-fondateur de Netinvestissement.fr revient sur l'intérêt de la réforme des retraites pour l'industrie de la gestion de patrimoine, PER, assurance vie, immobilier à crédit ou au comptant en LMNP, les solutions pour préparer sa retraite sont multiples
Avec un rendement moyen de plus de 4,5 % en 2018, les SCPI promettent en 2019 de dépasser encore le record de collecte, atteint en 2017 avec 6,3 milliards d’euros. Pourquoi plus de 30 ans après son lancement, cet investissement continue-t-il à séduire les épargnants ? Quels sont les facteurs de son succès ?
AG2R La Mondiale se met au PER. Le groupe vient d’annoncer le lancement de sa nouvelle gamme de plans d’épargne retraite, individuel et d’entreprise obligatoire. Dans le détail, Ambition Retraite Pro est un plan d’épargne retraite individuel dédié aux travailleurs non salariés (TNS), non agricoles et agricoles, leurs conjoints et les aides familiaux participant à leur activité (pour les TNS agricoles). Pour sa part, Ambition Retraite Individuelle est destiné aux particuliers ayant ou non une activité. Enfin, Ambition Retraite Entreprise est un plan d’épargne retraite d’entreprise obligatoire souscrit par une entreprise au bénéfice de l’ensemble de ses salariés ou d’une catégorie définie.
Les fonds ouverts commercialisés en Italie ont fini l’année 2019 sur des souscriptions nettes de 3,8 milliards d’euros après une année en dent de scie, montrent les dernières statistiques d’Assogestioni, l’association italienne des professionnels de la gestion. C’est mieux que les 71 millions d’euros de 2018, mais loin des niveaux stratosphériques de 2017 où la collecte avait été de 76 milliards d’euros. La collecte a été tirée par les fonds obligataires, qui ont drainé 13,6 milliards d’euros. Les fonds diversifiés ont attiré 4,7 milliards d’euros et les fonds monétaires 979 millions d’euros. En revanche, les fonds flexibles ont vu sortir plus de 11 milliards d’euros et les fonds actions, 3,4 milliards d’euros. Les hedge funds n’ont pas non plus été à la fête, avec une décollecte de plus de 1 milliard d’euros. A fin décembre, les encours des fonds ouverts vendus en Italie s’établissaient à 1.063 milliards d’euros, après 950 milliards fin 2018. En ajoutant les fonds fermés, la collecte de la gestion collective a été de 6,9 milliards d’euros. Quant à la gestion sous mandat, elle a attiré 66,6 milliards d’euros. Le secteur dans son ensemble a donc enregistré une collecte nette de 73,5 milliards d’euros et les encours totaux ressortent à 2.288 milliards d’euros, soit un niveau record, selon Assogestioni.
La société de gestion suédoise AR Scandinavia a recruté Stefan Hilton en tant que responsable de la distribution. L’intéressé vient d’Allianz Global Investors, où il était ces huit dernières années responsable de la distribution en Europe du Nord depuis Stockholm. Il a aussi travaillé pour Barclays Capital, Commerzbank, Citigroup et Fidelity. AR Scandinavia est une boutique qui a été créée en 2017 et qui est basée à Malmö. Elle est spécialisée dans l’investissement thématique sur certains secteurs spécifiques de la technologie comme la réalité augmentée.
HSBC Securities Services vient de nommer Frederic Van Ingelgom au poste de directeur du développement commercial et de la relation client au Luxembourg, a annoncé la banque dans un communiqué du 24 janvier. Il était jusqu’ici responsable de relation clients au sein de la banque américaine Brown Brothers Harriman.
Dans son étude sur le comportement des épargnants, l’AMF relève que la majorité d'entre eux économisent en vue de subvenir à leurs besoins pour leur retraite.
Incroyable ! Les grèves n’ont pas entamé l’attrait de la France aux yeux des investisseurs étrangers. On peut être plus que rassuré : la France reste à la deuxième place, derrière l’Allemagne, de l’attractivité européenne et son image ne s’est pas dégradée ces dernières semaines. Une enquête de l’institut Kantar et de Business France vient de livrer ce message réconfortant, à la veille de l’opération « Choose France ». Les responsables financiers dans le monde verraient surtout dans l’agitation actuelle en France un signe que le pays est en train de se réformer en profondeur, avec les oppositions inévitables que cela comporte. C’est vrai qu’on a tendance à être plus indulgent ailleurs que chez soi sur quelques défauts qu’on n’aura plus à subir une fois reparti. Il serait plus ennuyeux d’apprendre que les investisseurs ont trop d’argent à investir pour se montrer difficiles... Nos retraites sont en jeu !
La start-up zurichoise Oviva, active dans les technologies de la santé, a clôturé untourde financement de série B à hauteur de 21 millions de dollars, rapporte L’Agefi suisse. Aux côtés des investisseurs AlbionVC, F-Prime Capital, Eight Roads Ventures et Partech, figurent de nouvelles entités internationales telles que MTIP, et Earlybird. La nouvelle injection de capital soutiendra les activités de développement et de croissance des technologies et des plateformes en Europe.À ce jour, Oviva a levé un total de 34 millions de dollars. Oviva propose une solution numérique pour arrêter la progression et inverser le diabète de type 2 et les conditions liées à l’obésité.Les patients reçoivent des conseils nutritionnels sur mesure et un coaching personnalisé via leur téléphone.Le traitement soutenu par la technologie d’Oviva adémontré une meilleure absorption, rétention et résultats des patients à moindre coût par rapport à la thérapie en face à face.