Grandes manœuvres. Le groupe de maisons de retraite et de cliniques Orpea a vu son cours de Bourse s’effondrer de 33 % mercredi 26 octobre après l’annonce d’une restructuration financière géante, inévitable pour sa survie. En raison d’une chute de ses bénéficies ayant conduit, le même jour, à un avertissement sur résultats, la société a indiqué qu’elle ne pourrait pas respecter ses covenants d’ici à la fin de l’année, ce qui entraînerait de fait l’accélération d’un remboursement de 3,3 milliards d’euros de dette, alors que sa trésorerie consolidée ne s’élevait qu’à 854 millions à fin septembre et que son programme de cession d’actifs n’avance pas comme prévu. Orpea va donc ouvrir une procédure de conciliation afin de trouver un accord amiable avec ses créanciers pour réaménager son endettement. Une conversion en capital de ses 4,3 milliards d’euros de dette sécurisée est évoquée. Mais cette solution apparaîtrait insuffisante au regard des 9,3 milliards d’euros de dette brute du groupe à fin septembre. Un analyste d’Octo Finances évalue de 7 à 7,5 milliards le montant de dette concerné par la conciliation. Au lendemain de l’annonce, deux actionnaires, Mat Immo Beaune et Nexstone, ont annoncé leur franchissement de concert de 5 % du capital d’Orpea, en vue de s’opposer à une restructuration si drastique.
Electrolux, qui a accusé une perte nette de 605 millions de couronnes suédoises au troisième trimestre 2022, a prévenu vendredi que son plan de redressement en Amérique du Nord et de réduction des coûts au niveau mondial, destiné à réaliser des économies de plus de 7 milliards de couronnes (639 millions d’euros), entraînerait la suppression de 3.500 à 4.000 emplois. Le groupe d'électroménager avait annoncé le mois dernier le lancement de ce programme dans un contexte de baisse de la demande en Europe et aux Etats-Unis. Ce programme devrait avoir un effet positif de 4 milliards à 5 milliards de couronnes sur son bénéfice en 2023, tandis qu’une charge de restructuration de 1,2 milliard à 1,5 milliard de couronnes est prévue au quatrième trimestre 2022.
La troisième banque canadienne par l’importance de ses actifs a annoncé vendredi des suppressions d’emplois dans sa division de marchés de capitaux en Asie-Pacifique, tout en offrant des programmes de relocalisation dans le cadre de sa stratégie de recentrage vers le continent américain. «La banque continuera d’être présente en Asie-Pacifique, y compris à Hong Kong», a déclaré une porte-parole de Scotiabank sans préciser le nombre de salariés concernés par cette décision. Au troisième trimestre 2022, environ la moitié des 2.205 employés de cette division était basée hors du Canada.
Electrolux, qui a accusé une perte nette de 605 millions de couronnes au troisième trimestre 2022, a prévenu vendredi que son plan de redressement en Amérique du Nord et de réduction des coûts au niveau mondial, destiné à réaliser des économies de plus de 7 milliards de couronnes suédoises (639 millions d’euros), entraînerait la suppression de 3.500 à 4.000 emplois. Le groupe suédois d'électroménager avait annoncé le mois dernier le lancement de ce programme dans un contexte de baisse sensible de la demande en Europe et aux Etats-Unis.
Philips a annoncé lundi qu’il prévoyait la suppression d’environ 4.000 emplois, soit un peu plus de 5% de ses effectifs, dans le cadre de sa restructuration après le rappel massif de respirateurs médicaux. Le groupe néerlandais a précisé qu’il s’attendait à ce que cette réorganisation coûte environ 300 millions d’euros au cours des prochains trimestres. Il s’agit de la première annonce du nouveau directeur général Roy Jakobs, qui a pris au début du mois les rênes du groupe également pénalisé par des problèmes persistants dans sa chaîne d’approvisionnement.
Philips a annoncé lundi qu’il prévoyait la suppression d’environ 4.000 emplois, soit un peu plus de 5% de ses effectifs, dans le cadre de sa restructuration après le rappel massif de respirateurs médicaux. Le groupe néerlandais a précisé qu’il s’attendait à ce que cette réorganisation coûte environ 300 millions d’euros au cours des prochains trimestres. Il s’agit de la première annonce du nouveau directeur général Roy Jakobs, qui a pris au début du mois les rênes du groupe également pénalisé par des problèmes persistants dans sa chaîne d’approvisionnement.
Royal Mail, le service postal britannique, pourrait supprimer entre 5.000 et 6.000 emplois d’ici la fin du mois d’août 2023, a déclaré vendredi International Distributions Services, sa maison-mère, alors que le conflit entre la société et son principal syndicat se poursuit. Le syndicat Communication and Workers Union (CWU), qui représente 115.000 postiers de Royal Mail, a organisé des grèves en septembre et début octobre, et a menacé d’en organiser d’autres jusqu’en novembre. Royal Mail devrait afficher une perte d’exploitation ajustée d’environ 350 millions de livres (402 millions d’euros) cette année, après avoir pris en compte l’impact des grèves passées et à venir, a indiqué International Distributions Services.
Royal Mail, le service postal britannique, pourrait supprimer entre 5.000 et 6.000 emplois d’ici la fin du mois d’août de l’année prochaine, a déclaré vendredi International Distributions Services, sa maison-mère, alors que le conflit entre la société et son principal syndicat se poursuit. Le syndicat Communication and Workers Union (CWU), qui représente 115.000 postiers de Royal Mail, a organisé des grèves en septembre et début octobre, et a menacé d’en organiser d’autres ce mois-ci et le mois prochain. Royal Mail devrait afficher une perte d’exploitation ajustée d’environ 350 millions de livres cette année, après avoir pris en compte l’impact des grèves passées et à venir, a indiqué International Distributions Services.
Pictet Wealth Management vient d’annoncer plusieurs changements au sein de son leadership. Victor Aerni, jusqu’ici directeur de l’activité de gestion de fortune en Suisse germanophone, a été promu au rang de directeur de Pictet Wealth Management en Asie, à partir du 1er juillet 2023. Il sera basé à Singapour. Victor Aerni estequity partner au sein du groupe Pictet et il était responsable de la Suisse germanophone depuis 2009. Auparavant, il a travaillé chez Boston Consulting Group pendant 16 ans. Victor Aerni remplacera Tee Fong Seng, qui a été nommé en tant que vice-président au sein du conseil d’administration de Bank Pictet & Cie (Asia) Ltd (BPCAL), l’entité bancaire singapourienne du groupe Pictet. Tee Fong Seng sera rattaché à François Pictet, associé-directeur du groupe Pictet et président du conseil d’administration. A ce poste, il sera chargé de fournir des perspectives sur le marché de la gestion de fortune en Asie. Pictet WM cherche toujours un remplaçant deVictor Aerni en suisse germanophone. Tee Fong Seng gère l’activité de gestion de fortune de Pictet en Asie depuis 2019. Auparavant, il a été président du comité du conseil pour l’Asie chez EFG Bank. Il a également travaillé chez Credit Suisse pendant plusieurs années, où il a été vice-président pour l’Asie, directeur général de la branche hongkongaise et directeur de la banque privée à Singapour. Il a aussi occupé le poste de directeur de la gestion de fortune pour l’Asie de Sud-Est chez UBS ainsi que directeur général adjoint d’UBS Singapour. A travers cette réorganisation, Evelyn Yeo, actuellement directrice des investissements asiatiques, sera promue au rang de directrice générale adjointe chez BPCAL. Au sein de son mandat élargi, elle sera chargée d’épauler Sharon Chou, directrice de l’Asie du Sud et directrice générale chez BPCAL. Basée à Singapour, elle gardera son poste actuel en plus de ses nouvelles responsabilités. Evelyn Yeo est arrivée chez Pictet en 2019. Précédemment, elle a été directrice du contenu d’investissement et de la gestion des ventes pour l’Asie Pacifique chez UBS. Elle a par ailleurs été directrice du bureau d’investissement pour l’Asie de Sud-Est chez Julius Baer.
Electrolux a annoncé lundi le lancement immédiat d’un nouveau programme de réduction de ses coûts variables en raison de la dégradation de ses marchés et de ses bénéfices en Europe et aux Etats-Unis. Le groupe suédois de produits électroménagers a déclaré que la chute de la demande s’était accélérée au troisième trimestre en rythme séquentiel, en raison de l’impact d’une inflation élevée sur les achats des consommateurs, de la faible confiance de ces derniers et des niveaux élevés des stocks des détaillants. Le groupe a ajouté que son conseil d’administration n’avait pas l’intention d’effectuer de rachats d’actions supplémentaires avant l’assemblée générale de 2023.
Electrolux a annoncé lundi le lancement immédiat d’un nouveau programme de réduction de ses coûts variables en raison de la dégradation de ses marchés et de ses bénéfices en Europe et aux Etats-Unis. Le groupe suédois de produits électroménagers a déclaré que la chute de la demande s’était accélérée au troisième trimestre en rythme séquentiel, en raison de l’impact d’une inflation élevée sur les achats des consommateurs, de la faible confiance de ces derniers et des niveaux élevés des stocks des détaillants. Il donnera des précisions sur ses objectifs de réduction des coûts pour l’an prochain le 28 octobre, lors de la publication de ses résultats financiers du troisième trimestre.
Les rendements exigés pour détenir des obligations du Ghana en monnaie locale ont dépassé les 34%, un plus haut au sein de la classe d’actifs «pays en développement» selon les indices Bloomberg. Les investisseurs ont abandonné la monnaie locale, le cedi, cette année avec les inquiétudes sur le ralentissement mondial et la demande de matières premières comme le cacao, provoquant une baisse de 38% de la devise et une poussée inflationniste. Le Ghana a entamé en juillet des pourparlers avec le Fonds monétaire international (FMI) en vue d’un plan d’aide d’au moins 3 milliards de dollars. Ces discussions avec le FMI et le programme qui en découlera sont un point-clé pour les investisseurs.
Pour respecter les engagements pris dans le cadre de son contrat de crédits signé le 13 juin dernier, l’exploitant de maisons de retraite Orpea a annoncé jeudi la signature d’un accord en vue de céder un portefeuille de 32 maisons de retraite aux Pays-Bas pour un montant d’environ 125 millions d’euros. Il a signé cet accord avec la société néerlandaise d’investissement immobilier Syntrus Achmea Real Estate & Finance, agissant pour le compte du fonds Achmea Dutch Health Care Property Fund (ADHCPF). «La réalisation de ces cessions immobilières reste soumise à des conditions suspensives usuelles et devrait intervenir d’ici à la fin de l’année de 2022», a précisé Orpea dans son communiqué.
China Evergrande doit annoncer cette semaine un plan de restructuration qui déterminera son avenir et la façon dont Pékin prévoit de surmonter la crise du secteur immobilier. Avec plus de 300 milliards de dollars (294 milliards d’euros) de dettes, le groupe peine à rembourser ses fournisseurs et créanciers ainsi que les investisseurs en produits de gestion de patrimoine, après que Pékin a lancé des mesures visant à contrôler les niveaux d’endettement des promoteurs. En situation de défaut sur ses 22,7 milliards de dollars de dettes offshore, Evergrande avait annoncé en mars qu’elle dévoilerait fin juillet un projet préliminaire de restructuration. Ce plan sur la dette offshore doit servir de modèle à ses homologues en difficulté. Mais la proposition, notamment sur 19 milliards de dollars de remboursements en cash et en actions de deux filiales cotées, pourrait encore prendre du retard, selon certains créanciers étrangers ayant fait part de désaccords mineurs. Evergrande veut aussi formuler une proposition, si possible avec extension des durées de remboursement, concernant sa dette onshore.
La banque helvétique réfléchit à la manière de réduire encore ses coûts pour redresser ses finances, après avoir prévenu qu’elle devrait subir une nouvelle perte au deuxième trimestre 2022, rapportait dimanche le journal SonntagsZeitung, en se référant à des propos tenus par plusieurs cadres dirigeants. Credit Suisse a déjà qualifié 2022 d’année de transition pour tenter de tourner la page de coûteux scandales qui l’ont contrainte à remanier quasi intégralement sa direction. La réflexion sur les futures économies est à un stade avancé, poursuit le journal, même s’il n’est pas certain que des annonces seront faites lors de la présentation des résultats trimestriels mercredi.
Les défaillances ont progressé sur douze mois et touché 33.155 entreprises hexagonales à fin juin, soit 14,6% de plus que pour la même période finissant en 2021, a rapporté la Banque de France vendredi. Une augmentation un peu plus marquée que celle de 10% constatée à fin mai. Les évolutions par rapport à la période de Covid-19 «doivent être interprétées avec précaution, puisque le nombre de défaillances y a été particulièrement faible», met en garde l’institution. Grâce aux aides publiques et à la suspension temporaire de certaines procédures par les tribunaux de commerce, le nombre de défaillances avait chuté, de plus de 50.000 en 2019 à environ 27.000 en 2021. Malgré l’accélération constatée, les défauts de paiement restent à un niveau inférieur de 35% à celui de juin 2019.
Les défaillances ont progressé sur douze mois et touché 33.155 entreprises hexagonales à fin juin, soit 14,6% de plus que pour la même période finissant en 2021, a rapporté vendredi la Banque de France. Une augmentation un peu plus marquée que celle de 10% constatée à fin mai.
C’est la progression sur un an des défaillances d’entreprises au mois de mai, selon les statistiques de la Banque de France. Elles restent toutefois à un niveau inférieur de 37,2 % par rapport à 2019, avant le début de crise sanitaire. Les défaillances ont ainsi touché 32.109 entreprises au cours des douze derniers mois et près de 3.000 en mai.
Les PME et TPE les plus fragiles commencent à souffrir de l’inflation, mais de manière très modérée. A fin mai 2022, le nombre de défaillances cumulé sur un an (entre juin 2021 et mai 2022) s’est élevé à 32.109, ce qui est inférieur de 37% par rapport à 2019, mais augmente de 9% de plus sur les douze mois précédents, a rapporté lundi la Banque de France. Sur le seul mois de mai, le nombre de défaillances reste voisin de 3.000, «comme globalement depuis le début de l’année», indique le communiqué. Grâce aux aides publiques pour soulager la trésorerie des entreprises durant la pandémie de Covid-19 et à la suspension temporaire de certaines procédures par les tribunaux de commerce, le nombre de défaillances en France avait chuté de plus de 51.000 par an avant la crise à environ 27.000 en 2021. En mai comme en avril, le rebond des défaillances affecte surtout les TPE et les PME, avec des hausses de respectivement 29% et 9% sur un an. Par secteurs, l’augmentation est la plus marquée pour le transport et l’entreposage (+23% sur un an), devant les défaillances dans l’industrie (+15%), le commerce (+14%) et la construction (+13%).