Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands opérateurs du post-marché (Euroclear, Clearstream, Securities Services, Caceis), sur la conservation de titres, le règlement-livraison.
Dépositaire historique d'Axa IM, la banque parisienne récupérera une partie du mandat de 450 milliards d'euros confié par le gestionnaire allemand à sa maison mère.
L’ancien gouverneur de la Banque nationale suisse, aujourd’hui vice-président chez BlackRock, estime que Londres perdra son activité de compensation des transactions en euros en cas de Brexit. «Il est assez évident pour moi que si le résultat est vraiment un Brexit dur, c’est-à-dire une sortie complète de l’Union européenne, du marché unique, je ne vois pas comment des fonctions financières cœur, et le clearing en fait partie, pourraient être logées ailleurs que dans l’Union européenne», a déclaré Philipp Hildebrand mardi lors d’une conférence bancaire à Dublin.
BlackRock a annoncé aujourd’hui qu’il va transférer de State Street à JPMorgan la conservation et l’administration de 1.000 milliards de dollars (932 milliards d’euros) d’actifs sous gestion. Le premier gestionnaire d’actifs mondial souhaite abaisser le coût de ces services pour ses clients. Le transfert des actifs devrait s'étaler sur deux ans, indique JPMorgan, qui assurait la conservation de 20.500 milliards de dollars d’encours au 31 décembre. C’est un coup dur pour son compatriote State Street, qui affiche de son côté 28.800 milliards de dollars conservés ou administrés à fin 2016, dont 21.700 milliards sous conservation. La perte du mandat de BlackRock pourrait rétrograder la banque à la troisième place du marché, derrière Bank of New York Mellon et JPMorgan, selon le Wall Street Journal.
Le Conseil de stabilité financière continue son exploration des chaînons de la finance parallèle. Il a publié mercredi deux rapports, l’un sur la «ré-hypothecation» ou la réutilisation par les intermédiaires financiers des actifs qui leur sont apportés en collatéral par leurs clients, l’autre plus spécifique sur la réutilisation du collatéral non-cash. Si le FSB considère qu’il n’est pas nécessaire à ce stade d’harmoniser les règles entourant déjà la «ré-hypothecation» dans différentes juridictions, il appelle à la mise en oeuvre d’un suivi au niveau mondial des pratiques de réutilisation du collatéral non-cash.
L’ancien gouverneur de la Banque nationale suisse, aujourd’hui vice-président chez BlackRock, estime que Londres perdra son activité de compensation des transactions en euros en cas de Brexit. «Il est assez évident pour moi que si le résultat est vraiment un Brexit dur, c’est-à-dire une sortie complète de l’Union européenne, du marché unique, je ne vois pas comment des fonctions financières coeur, et le clearing en fait partie, pourraient être logées ailleurs que dans l’Union européenne», a déclaré Philipp Hildebrand mardi lors d’une conférence bancaire à Dublin.
La Commission européenne aurait transmis le mois dernier à Deutsche Börse et au London Stock Exchange un courrier les mettant en garde contre la position dominante que leur projet de fusion leur donnerait dans les services de compensation, selon Bloomberg. Les services antitrust de Bruxelles adopteraient ainsi une vision restrictive de la définition du post-marché, alors que les Bourses de Londres et de Francfort tentent de faire valoir que leurs services de clearing ne sont pas directement concurrents. La Commission pourrait dès lors exiger des concessions d’une ampleur bien supérieure à la simple vente de Clearnet SA, la branche française de LCH, que le LSE a accepté de céder à Euronext pour 510 millions d’euros.
La Commission européenne aurait transmis le mois dernier à Deutsche Börse et au London Stock Exchange un courrier les mettant en garde contre la position dominante que leur projet de fusion leur donnerait dans les services de compensation, selon Bloomberg. Les services antitrust de Bruxelles adopteraient ainsi une vision restrictive de la définition du post-marché, alors que les Bourses de Londres et de Francfort tentent de faire valoir que leurs services de clearing ne sont pas directement concurrents.
Quatre dépositaires centraux et Deutsche Börse ont annoncé hier une initiative destinée à faire levier sur la technologie blockchain pour faciliter la mobilisation transfrontière de collatéral. Les signataires sont The Canadian Depository for Securities, le luxembourgeois Clearstream, filiale de la Bourse allemande, le sud-africain Strate et le norvégien VPS. Le prototype espère recevoir la validation des autorités et des acteurs du marché au deuxième trimestre 2017.
Quatre dépositaires centraux et Deutsche Börse annoncent mercredi une initiative destinée à faire levier sur la technologie blockchain pour faciliter la mobilisation transfrontière de collatéral. Les signataires sont The Canadian Depository for Securities, le luxembourgeois Clearstream, filiale de la Bourse allemande, le sud-africain Strate et le norvégien VPS. Le prototype espère recevoir la validation des autorités et des acteurs du marché au deuxième trimestre.
Le rachat pour 510 millions d'euros de la chambre de compensation Clearnet SA rapproche enfin le modèle d'activité de la Bourse de celui de ses concurrents.
La Bourse continentale et le London Stock Exchange ont trouvé un accord, qui permettra à Euronext de porter à 30% la part du post-marché dans ses revenus.
La Bourse paneuropéenne et le London Stock Exchange ont annoncé mardi matin leur entrée en négociations exclusives en vue du rachat par le premier de la chambre de compensation LCH.Clearnet SA. Un mouvement logique qui permettrait à Euronext de se rapprocher d’un modèle en silo intégrant les activités de négociation et de post-marché.
La Commission publie ce mardi sa communication de griefs. Certains pointent les risques systémiques et politiques de la fusion dans le contexte «post-Brexit».
La première émission obligataire de 600 millions d’euros du dépositaire central lui offre des marges de manœuvre dans la perspective du règlement européen CSD.
L'Association française de la gestion financière veut renforcer la compétitivité de la Place en relocalisant une partie des effectifs luxembourgeois des dépositaires.
Les banques qui gèrent ces infrastructures seraient mises à contribution en cas de problème sévère mais selon des modalités assez souples, selon un projet révélé par L'Agefi.