Danone est le premier émetteur à revenir sur le marché corporate euro depuis la correction généralisée du lundi 9 mars. Ce marché n’était pas actif depuis le jeudi 5 mars. Ce mercredi, le groupe agroalimentaire a placé une obligation d’un montant de 800 millions d’euros avec une échéance à 7 ans avec un spread de 92 points de base (pb). Certes il ressort 32 pb sous le spread initial mais c’est trois fois plus élevé que lors de sa dernière émission sur cette maturité début 2018 (32 pb). Le carnet d’ordres a été soutenu à 5,8 milliards d’euros. Le prix d’émission est par ailleurs 10 pb environ au-dessus des prix sur le marché secondaire. Danone est noté BBB+ et Baa1.
Danone est le premier émetteur à revenir sur le marché corporate euro depuis la correction généralisée du lundi 9 mars. Ce marché n’était pas actif depuis jeudi 5 mars.
Du jamais vu. Les taux américain et allemand ont atteint, ce matin, des nouveaux plus bas historiques, les investisseurs craignant un net ralentissement de la croissance mondiale avec le coronavirus.
Malgré la forte volatilité des derniers jours, le marché primaire obligataire corporate et des financières euro reprend progressivement son activité après une semaine sans opération et la baisse hier d’un demi-point des taux directeurs de la Fed.
Le taux à 10 ans américain s’approche de la barre de 1%. Le rendement de l’emprunt d’Etat recule encore de 10 points de base (pb) ce matin, après s’être déjà détendu de près de 30 pb la semaine passée, à 1,05%, un nouveau plus bas historique.
Après avoir réduit leurs pertes mercredi après-midi, les principales Bourses européennes accusent une nouvelle séance de forte baisse jeudi alors que les nouveaux cas de coronavirus en dehors de la Chine continuent d’augmenter, faisant craindre des répercussions plus importantes que prévu sur la croissance mondiale. Les indices actions perdaient plus de 2% vers 12h50, à 3.501 points pour l’EuroStoxx 50, 5.567 points pour le CAC 40 et 12.517 points pour le Dax. Le FTSE reculait moins, de 1,8% à 6.916 points.
Depuis lundi, le marché considère que l’arrêt d’activité lié au coronavirus les met en risque, en particulier sur leurs dettes subordonnées émises au pic du marché.
L’Allemagne émettra, comme prévu, son premier green bond au second semestre cette année. Il a sélectionné Crédit Agricole CIB pour l’accompagner dans cette opération. KfW, qui est le plus important émetteur d’obligations vertes en Allemagne, conseillera également le ministère des Finances allemand pour cette émission.
Dans un marché obligataire primaire peu actif, l’Espagne est parvenue à placer 5 milliards d’euros à 30 ans, sa deuxième émission syndiquée cette année. Cette opération a recueilli jusqu’à 28 milliards d’euros de demande (26 milliards un an plus tôt sur la même maturité avec un spread de 105 pb). Le carnet d’ordre s’est finalement établi à 18 milliards. Cette forte demande a permis au Trésor espagnol de réduire de 3 points de base (pb) le spread auquel l’émission a été placée, à 86 pb au-dessus des midswaps par rapport à l’indication de prix initiale. Le rendement de l’emprunt à 30 ans espagnol évolue sous 1% après avoir chuté de plus de 40 pb depuis mi-janvier.
Le Liban aurait choisi Cleary Gottlieb Steen & Hamilton comme conseil juridique pour évaluer les différentes options concernant sa dette externe (Eurobonds), selon Reuters. Le gouvernement doit par ailleurs choisir son conseil financier parmi douze firmes pré-sélectionnées par le ministère des finances : Lazard, Rothschild & Co, Guggenheim Partners, Houlihan Lokey, Citibank, JPMorgan, PJT Partners, Newstate Partners, Standard Chartered, Global Sovereign Advisory, Deutsche Bank et White Oak. Les investisseurs et les agences de notations anticipent une restructuration de cette dette. Une échéance de 1,2 milliard de dollars attend le pays le 9 mars, qui a une dette publique de plus de 150% du PIB.
L’Allemagne émettra, comme prévu, son premier green bond au second semestre cette année. Il a sélectionné Crédit Agricole CIB pour l’accompagner dans cette opération. KfW, qui est le plus important émetteur d’obligations vertes en Allemagne, conseillera également le ministère des Finances allemand pour cette émission.
Le coronavirus a eu raison de l’euphorie du marché primaire corporate euro. Les craintes grandissantes sur la croissance mondiale ont provoqué une brusque hausse de la volatilité sur les marchés ces derniers jours et des primes de risque sur les obligations. Un environnement peu propice aux émissions obligataires.
Dans un marché obligataire primaire peu actif, l’Espagne est parvenue à placer 5 milliards d’euros à 30 ans, sa deuxième émission syndiquée cette année. Cette opération a recueilli jusqu’à 28 milliards d’euros de demande (26 milliards un an plus tôt sur la même maturité avec un spread de 105 pb). Le carnet d’ordre s’est finalement établi à 18 milliards. Cette forte demande a permis au Trésor espagnol de réduire de 3 points de base (pb) le spread auquel l’émission a été placée, à 86 pb au-dessus des midswaps par rapport à l’indication de prix initiale. Le rendement de l’emprunt à 30 ans espagnol évolue sous 1% après avoir chuté de plus de 40 pb depuis mi-janvier.
Le Liban, qui fait face à la plus grave crise économique et financière depuis quarante ans, aurait choisi Cleary Gottlieb Steen & Hamilton comme conseil juridique pour évaluer les différentes options concernant sa dette externe (Eurobonds), selon des sources gouvernementales citées par Reuters.