Nos articles d’actualité et d’analyse sur les évolutions des différents marchés de matières premières (blé, maïs, gaz, charbon, cuivre, fer, terres rares etc.) et sur les principaux acteurs internationaux du secteur.
La Bourse des métaux de Londres (London Metal Exchange, LME) rouvrait mercredi matin les échanges sur les contrats à terme sur le nickel à partir des cours de clôture du 7 mars (48.078 dollars/tonne sur le contrat 3 mois) et avec de nouvelles règles. Mais elle a dû les suspendre immédiatement après avoir constaté que «l’algorithme de croisement des prix a découvert un prix d’ouverture de 45.590 dollars [qui était la nouvelle limite inférieure de prix fluctuation journalière, soit 5% au-dessous des prix publiés] pour le contrat sur le nickel 3 mois. Malheureusement, en raison d’une erreur système, LMEselect a ensuite autorisé l’exécution d’un petit nombre de transactions au-dessous de cette limite de prix quotidienne inférieure», indique le communiqué. Le LME a lancé une enquête sur cette erreur de système. Toutes les transactions exécutées à la limite de prix quotidienne inférieure resteront valides.
La Bourse des métaux de Londres (London Metal Exchange, LME) rouvrait mercredi matin les échanges sur les contrats à terme sur le nickel à partir des cours de clôture du 7 mars (48.078 dollars/tonne sur le contrat 3 mois) et avec de nouvelles règles. Mais elle a dû les suspendre immédiatement après avoir constaté que «l’algorithme de croisement des prix a découvert un prix d’ouverture de 45.590 dollars [qui était la nouvelle limite inférieure de prix fluctuation journalière, soit 5% au-dessous des prix publiés] pour le contrat sur le nickel 3 mois. Malheureusement, en raison d’une erreur système, LMEselect a ensuite autorisé l’exécution d’un petit nombre de transactions au-dessous de cette limite de prix quotidienne inférieure», indique le communiqué.
Bug. La tonne de nickel, nécessaire à la fabrication des pots catalytiques et des batteries électriques, vaut plus cher qu’une voiture. Son prix a brièvement dépassé les 100.000 dollars le 8 mars avant que le London Metal Exchange (LME) ne décide de suspendre les cotations. Il avait quasiment doublé la veille, alors qu’il tournait autour de 25.000 dollars quelques jours plus tôt. Si l’invasion de l’Ukraine a déclenché une hausse des cours, c’est bien une spirale financière qui a fait « bugger » le marché.
Le short squeeze sur le nickel qui a forcé le London Metal Exchange (LME) à suspendre mardi les transactions sur ce métal a des répercussions sur les autres marchés.
L’Italie prévoit de ne plus dépendre du gaz naturel russe dans un peu plus de deux ans et entend trouver une alternative à la moitié de sa consommation actuelle de gaz russe d’ici au printemps, a déclaré mardi le ministre de la Transition énergétique. «Il est raisonnable de penser que nous serons totalement indépendants dans 24 à 30 mois», a déclaré à la Rai Roberto Cingolani, confirmant que l’Italie importe actuellement de Russie quelque 40% de ses besoins en gaz. Alors que l’Union européenne (UE) s’interroge sur comment ne plus dépendre de la Russie pour ses approvisionnements, Rome prévoit de créer un nouveau terminal flottant de gaz naturel liquéfié (LNG) d’ici à la fin du premier semestre pour diversifier ses sources d’importation.
Les extrêmes atteints par différentes classes d’actifs, notamment sur les marchés de l’énergie et des matières premières, révèlent les fragilités du marché.
L’Italie prévoit de ne plus dépendre du gaz naturel russe dans un peu plus de deux ans et entend trouver une alternative à la moitié de sa consommation actuelle de gaz russe d’ici au printemps, a déclaré mardi le ministre de la Transition énergétique. «Il est raisonnable de penser que nous serons totalement indépendants dans 24 à 30 mois», a déclaré à la Rai Roberto Cingolani, confirmant que l’Italie importe actuellement de Russie quelque 40% de ses besoins en gaz.
Après un quasi doublement lundi, le cours du nickel a encore doublé ce mardi matin à un nouveau record, obligeant le London Metal Exchange (LME), l’une des Bourses sur lesquelles sont cotées les matières premières, à suspendre les cotations.
Les cours du gaz naturel européen (Contrat TTF 1 mois à Rotterdam) ont explosé et atteint de nouveaux sommets historiques, à 335 euros/MWh brièvement en séance, lundi matin, avant de redescendre vers 246 euros/MWh, de remonter à nouveau à 292 euros/MWh, puis de rebaisser à 212 euros/MWh (+7,6% au bout du compte). Les prix ont dans un premier temps trouvé un soutien dans les déclarations du secrétaire d’Etat américain en faveur d’un embargo occidental sur les exportations énergétiques russes, et dans la concurrence des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) de l’Asie, dont le regain des prix à l’achat la semaine dernière attire à nouveaux les méthaniers des producteurs. Malgré un signal contraire du chancelier allemand Olaf Scholz, les craintes ont été relancées lundi par l’annonce d’une réunion de l’Union européenne (UE) jeudi et vendredi afin de réduire progressivement la dépendance énergétique vis-à -vis des importations russes - le gaz naturel russe représentant près de 40% des importations européennes.
Les prix du nickel bondissaient lundi dans un mouvement extrême sur fond de conflit en Ukraine et de sanctions occidentales à la Russie. Le métal prenait 38% à 41.506 dollars sur le London Metal Exchange. Jamais le marché londonien n’avait connu une telle hausse en absolu sur le contrat nickel. Le nickel est utilisé dans les batteries et la baisse des approvisionnements en provenance de Russie fait monter les prix, dans un contexte de faible liquidité. Les banques ont réduit leur exposition aux fournisseurs de produits de base russes et les principaux expéditeurs ont quitté les ports clés du pays.
Le Brent pourrait terminer l’année à 185 dollars le baril si l’approvisionnement russe continue d'être perturbé, selon les analystes de JPMorgan. Les prix du brut ont grimpé en flèche jeudi, le baril de Brent approchant 120 dollars avant d’effacer sa hausse. Il reculait légèrement à 112 dollars vers 17h. Une grande partie du pétrole russe ne trouve pas preneur (66% selon JPMorgan), les traders ne voulant pas prendre position à cause des sanctions occidentales sur la Russie, même si celles-ci ne concernent pas pour le moment l’énergie. La banque a maintenu sa prévision de prix, qui prévoit un Brent à 110 dollars en moyenne au deuxième trimestre, 100 dollars au troisième et 90 dollars au quatrième.
Le Brent pourrait terminer l’année à 185 dollars le baril si l’approvisionnement russe continue d'être perturbé, selon les analystes de JPMorgan. Les prix du brut ont grimpé en flèche jeudi, le baril de Brent approchant 120 dollars avant d’effacer sa hausse. Il reculait légèrement à 112 dollars vers 17h.
Le prix du gaz naturel européen s’est envolé jeudi en début de matinée à un nouveau record alors que le marché craint de nouvelles sanctions interdisant à la Russie d’exporter son gaz, notamment, Moscou poursuivant son offensive en Ukraine. La Russie aurait par ailleurs stoppé le flux de gaz vers l’Europe de son pipeline Yamal-Europe, rapporte Reuters.
Les acheteurs chinois ont réduit leurs importations de charbon russe alors qu’il est devenu plus difficile d’obtenir un financement des banques d’Etat. Celles-ci s’inquiètent des sanctions potentielles après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Il s’agit du premier cas de rupture d’approvisionnement du troisième plus grand vendeur de charbon au monde.