Nos articles d’actualité et d’analyse sur les évolutions des différents marchés de matières premières (blé, maïs, gaz, charbon, cuivre, fer, terres rares etc.) et sur les principaux acteurs internationaux du secteur.
L’Union européenne (UE) va devoir organiser rapidement son approvisionnement en métaux liés à la transition énergétique, faute de quoi des difficultés débuteront dès 2030 et menaceront ses objectifs en matière d’autonomie comme de climat. C’est la conclusion d’un rapport publié lundi par les chercheurs de l’Université KU Leuven pour Eurométaux, l’association européenne des producteurs de métaux, et repris par l’AFP. Selon leurs estimations, pour remplacer les hydrocarbures et atteindre la neutralité carbone en 2050, l’UE aura besoin à cette date de : 35 fois plus de lithium qu’aujourd’hui (800.000 tonnes par an), 26 fois plus de terres rares (3.000 tonnes annuelles de néodyme, dysprosium, praséodyme...), 2 fois plus de nickel, 330% de plus de cobalt, 45% de plus de silicium, 35% de plus de de cuivre, 33% de plus d’aluminium, 10% à 15% de plus de zinc... Des éléments indispensables aux équipements de demain : voitures électriques, rotors d'éoliennes, unités de stockage, etc.
L’Union européenne (UE) va devoir organiser rapidement son approvisionnement en métaux liés à la transition énergétique, faute de quoi des difficultés débuteront dès 2030 et menaceront ses objectifs en matière d’autonomie comme de climat. C’est la conclusion d’un rapport publié lundi par les chercheurs de l’Université KU Leuven pour Eurométaux, l’association européenne des producteurs de métaux, et repris par l’AFP.
Les prix du charbon n’a plus cessé de grimper depuis fin mars, à 321 dollars/tonne pour le contrat Avril 2022 (+30%) et 346 dollars/tonne pour le contrat Juin 2022 (+46%). Les principaux consommateurs en Europe, en Corée du Sud et au Japon cherchent à éviter les contrats pour de nouvelles cargaisons en provenance de Russie, et le manque d’alternatives maintient le marché sous pression, a déclaré mercredi le producteur australien Whitehaven, pour qui le rallye devrait se poursuivre jusqu’en 2023. L’Inde et la Chine, les plus grands consommateurs mondiaux de charbon, augmentent leurs achats auprès de la Russie alors que d’autres se retirent. L’Inde a importé environ 1,08 million de tonnes le mois dernier, plus du double de son volume de février, selon le fournisseur de données Kpler Holding SA.
Les prix du charbon n’a plus cessé de grimper depuis fin mars, à 321 dollars/tonne pour le contrat Avril 2022 (+30%) et 346 dollars/tonne pour le contrat Juin 2022 (+46%).
Les prix des produits alimentaires ont encore bondi de 12,6% en mars, avec un nouveau record à 159,3 points pour l’indice publié vendredi par la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Cet indice des prix alimentaires affiche depuis deux mois son plus haut niveau jamais enregistré, alors que la guerre en Ukraine a réduit l’offre et augmenté fortement le coût de l’énergie et des engrais. Les plus fortes hausses de prix ont concerné : les huiles végétales (23% d’un mois à l’autre), avec les huiles de tournesol, de palme, de soja et de colza; et les céréales (17,1%) en raison d’une flambée des prix du blé et des céréales secondaires. L’indice de la viande a augmenté de 4,8%, atteignant également un niveau record. Les prix des produits laitiers ont augmenté de 2,6%.
Les prix des produits alimentaires ont encore bondi de 12,6% en mars, avec un nouveau record à 159,3 points pour l’indice publié vendredi par la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Cet indice des prix alimentaires, qui reflète l’évolution des cours des principales denrées échangées dans le monde, affiche depuis deux mois son plus haut niveau jamais enregistré, alors que la guerre en Ukraine a réduit l’offre et augmenté fortement le coût de l’énergie et des engrais.
Selon JPMorgan, les cours des matières premières pourraient bondir de 40% - en territoire record - si les investisseurs augmentent leur allocation aux matières premières en période de hausse de l’inflation. Si ces allocations semblent actuellement supérieures aux moyennes historiques – plutôt 0,7% d’exposition aux futures dans les portefeuilles institutionnels que 0,3% avant 2008 -, elles ne sont pas tellement surpondérées, ce qui suggère des possibilités de hausses/de gains sur ces actifs, explique l’équipe de stratégistes dirigée par Nikolaos Panigirtzoglou. Goldman Sachs, qui prévient d’un choc prochain sur le cuivre dans une note ce jeudi, affiche le même optimisme sur les matières premières plus globalement lié à leur rôle de couverture contre l’inflation.
Selon JPMorgan, les cours des matières premières pourraient bondir de 40% - en territoire record - si les investisseurs augmentent leur allocation aux matières premières en période de hausse de l’inflation.
Les contrats à terme sur le charbon à Newcastle, la référence pour la région la plus consommatrice qu’est l’Asie, ont rebondi de 260 dollars/tonne – ce qui était leur plus bas niveau depuis un mois - à environ 300 dollars/tonne mardi matin, soutenus par l’annonce de l’Union européenne (UE) en faveur d’un embargo sur le charbon russe à la suite des accusations de crimes de guerre commis par les forces russes à la périphérie de Kiev.
Les contrats à terme sur le gaz naturel européen (contrat 1 mois TTF à Rotterdam) ont rebondi vendredi à l’ouverture du marché en passant de 107 à 132 euros/MWh, soit un sommet de trois semaines, avec les menaces en provenance du Kremlin de couper l’approvisionnement en gaz naturel russe si jamais les opérateurs européens continuent de refuser de payer en roubles, et non en dollars ou en euros.
Après Shenzhen, Shanghai est à son tour rattrapé par la vague Omicron. Le principal centre financier chinois et ses 26 millions d’habitants sont confinés en deux étapes (par secteurs) pendant neuf jours. La multiplication des restrictions ces dernières semaines dans la deuxième économie mondiale alimente les craintes sur la vigueur de la croissance chinoise, et notamment sur la dynamique de la demande intérieure. Les marchés de matières premières et les prix du pétrole, qui avaient nettement progressé la semaine passée avec le conflit en Ukraine, reculaient tout aussi nettement lundi, la Chine étant le plus important consommateur. Ce matin, les actions chinoises sur les places boursières onshore ont cédé entre 0,8% et 1%. A Hong Kong, l’indice Hang Seng a gagné 1,3%.
Après Shenzhen, Shanghai est à son tour rattrapé par la vague Omicron. Le principal centre financier chinois et ses 26 millions d’habitants sont confinés en deux étapes (par secteurs) pendant neuf jours.
La Fédération européenne des négociants en énergie a appelé les banques centrales à la rescousse début mars pour régler les problèmes de marché liés aux appels de marge. Sans succès.
Les contrats à terme sur le gaz naturel européen (TTF 1 mois à Rotterdam) sont remontés de plus de 20% en trois jours, se stabilisant au-dessus de 120 euros/MWh jeudi. Mercredi, les prix avaient atteint un sommet de deux semaines à 133 euros puis rechuté, alors que les négociants digéraient la demande de Vladimir Poutine de paiement du gaz russe en roubles, et la tentative d’un accord américano-européen pour diversifier l’approvisionnement en gaz naturel de la région.
Sous tension. Dans une lettre adressée aux gouvernements le 8 mars, la Fédération européenne des négociants en énergie a appelé à l’aide. Le secteur est en effet confronté à une « pression intolérable sur les liquidités » et pourrait avoir besoin d’une « aide d’urgence limitée dans le temps » pour surmonter la crise. L’augmentation des prix au comptant pèse bien sûr sur les courtiers, forcés d’emprunter davantage pour construire des positions. Surtout, c’est la volatilité et les appels de marge qu’elle provoque qui mettent le secteur sous tension. Les produits dérivés représentent plusieurs fois les 700 milliards de dollars du marché comptant, et la Banque centrale européenne (BCE) a confirmé suivre le marché « de près ». Selon le FT, les marges initiales, représentant en temps normal quelques points de pourcentage, peuvent atteindre jusqu’à 80 % de la valeur de l’instrument utilisé. Trafigura, pourtant l’un des principaux acteurs du secteur, serait en discussions avec Apollo, Blackstone et KKR afin de lever 2 à 3 milliards de dollars d’argent frais – ce qui illustre aussi le manque de banques capables de financer le secteur. Certains se retirent même du marché : Gunvor a ainsi coupé ses positions sur le gaz, après des appels de marge dépassant le milliard de dollars. Les marchés de matières premières pourraient donc se gripper de nouveau. Un soutien direct de la BCE serait quoi qu’il en soit une première.
Les contrats à terme sur le nickel ont chuté de 8% à la réouverture du marché jeudi sur le London Metal Exchange (LME) avec la précipitation des participants pour liquider leurs positions longues, obligeant la Bourse à interrompre à nouveau les échanges à cause d’une série de problèmes dans son système électronique. Les échanges sur le nickel avaient été interrompus du 8 au 16 mars après que les prix ont brièvement dépassé la barre des 100.000 dollars avec les inquiétudes liée à la Russie et les appels de marges sur les grands producteurs qui s’étaient placés «short» à découvert pour se protéger contre une baisse. Mercredi, le LME avait rouvert les transactions sur les contrats sur le nickel après une semaine de suspension et avec de nouvelles règles, avant d’être contraint de les suspendre très rapidement en raison d’un problème technique qui avait permis aux prix de tomber au-dessous de la limite inférieure de 5%.
Les contrats à terme sur le nickel ont chuté de 8% à la réouverture du marché jeudi sur le London Metal Exchange (LME) avec la précipitation des participants pour liquider leurs positions longues, obligeant la Bourse à interrompre à nouveau les échanges à cause d’une série de problèmes dans son système électronique. Premièrement, les courtiers ont constaté leurs ordres de vente à 8% au-dessous du cours de clôture de la veille étaient rejeté alors que le LME avait élargi la bande de négociation jusqu’à ce niveau.