Nos articles d’actualité et d’analyse sur les évolutions des différents marchés de matières premières (blé, maïs, gaz, charbon, cuivre, fer, terres rares etc.) et sur les principaux acteurs internationaux du secteur.
Les cours du brut rebondissent jeudi avant la réunion des membres de l’Opep+, rassemblant l’Opep et d’autres pays producteurs comme la Russie, qui doit discuter de sa politique de production. Après avoir fortement reculé avec l’annonce du nouveau variant du coronavirus Omicron, le pétrole se reprend sur des informations concernant une suspension de l’augmentation de production prévue en janvier. Le cours du baril de Brent progresse de plus de 2% à 70,45 dollars, de même que le WTI qui cote 67,20 dollars/baril.
Le groupe anglo-suisse de négoce de matières premières Glencore vient d’annoncer la cession de sa mine australienne de cuivre et d’or Ernest Henry dans le Queensland à la société australienne Evolution Mining pour 1 milliard de dollars australiens (640 millions d’euros).
Les prix européens du gaz naturel ont rebondi à plus de 78 euros/MWh vendredi pour le contrat à terme de référence TTF à Rotterdam, après un creux de plus d’une semaine à 67 euros/MWh mercredi, alors que le président biélorusse Alexandre Loukachenko a menacé de fermer le transit de gaz via un pipeline clé reliant la Russie à l’Europe en réponse aux nouvelles sanctions prévues par l’Union européenne (UE) contre son régime dans le cadre de la crise des réfugiés coincés à la frontière polonaise.
Les prix du gaz naturel européen ont chuté à un plus bas en plus d’une semaine entre mardi et mercredi alors que la Russie augmente progressivement ses approvisionnements comme promis par le président Vladimir Poutine. Le contrat à terme de référence TTF à Rotterdam a perdu près de 10% mardi, de 79 à 72 euros/MWh, et encore mercredi à la mi-journée au dessous de 68 euros/MWh.
Les prix du gaz en Europe ont à nouveau dépassé les 80,50 euros/mégawattheure (MWh) lundi, soit +9% au travers des contrats à terme à Rotterdam (TTF), car les flux en provenance des pipeline russes restent inférieurs à la normale malgré les promesses du président Vladimir Poutine d’approvisionner davantage la région à partir du 8 novembre. Le contrat britannique équivalent a également gagné 8%, à 206,74 pence/thermie.
Les prix alimentaires mondiaux ont augmenté en octobre pour le troisième mois consécutif, une nouvelle fois soutenus par la progression des prix des céréales et des huiles végétales, et ont atteint un niveau record depuis juillet 2011, a annoncé jeudi la FAO (Organisation pour l’alimentation et l’agriculture). L’indice des prix de l’organisation onusienne située à Rome, qui mesure l’évolution mensuelle d’un panier de denrées composé de céréales, de graines oléagineuses, de produits laitiers, de viandes et de sucre, a atteint 133,2 points le mois dernier, contre 129,2 points en septembre (130,0 en première estimation). Il affiche ainsi une hausse de 3,0% sur le mois, un bond de 31,3% par rapport à octobre 2020.
Les prix alimentaires mondiaux ont augmenté en octobre pour le troisième mois consécutif, une nouvelle fois soutenus par la progression des prix des céréales et des huiles végétales, et ont atteint un niveau record depuis juillet 2011, a annoncé jeudi la FAO (Organisation pour l’alimentation et l’agriculture).
La Chine a ouvert lundi une enquête visant les fournisseurs de données sur les prix de l’énergie et appelé les acteurs du marché du charbon à mieux respecter leurs obligations contractuelles, des mesures qui ont favorisé une nouvelle baisse du prix du charbon. Le contrat à terme sur le charbon le plus actif sur le marché des matières premières de Zhengzhou a perdu jusqu’à plus de 8% en séance et fini en baisse de -7%. La Commission nationale du développement et de la réforme (CNDR), principale autorité de planification économique du pays, va enquêter sur des plaintes de particuliers accusant des fournisseurs d’information sur le marché de l’énergie d’avoir notamment utilisé de faux prix.
Le groupe minier et métallurgique Eramet a relevé lundi son objectif d’excédent brut d’exploitation (Ebitda) pour 2021 après avoir vu son chiffre d’affaires croître de 34% à 1,14 milliard d’euros au troisième trimestre en rythme annuel, dans un contexte de prix des alliages de manganèse très favorables. Le groupe table désormais sur un Ebitda proche de 1 milliard d’euros cette année, contre une précédente prévision de 850 millions. Dans le nickel, «la situation reste cependant préoccupante en Nouvelle-Calédonie: la SLN se trouve à un moment déterminant, victime de multiples perturbations depuis le début de l’année et en attente de décisions cruciales pour mettre en œuvre intégralement son plan de sauvetage», a souligné la PDG, Christel Bories.
La Chine a ouvert lundi une enquête visant les fournisseurs de données sur les prix de l’énergie et appelé les acteurs du marché du charbon à mieux respecter leurs obligations contractuelles, des mesures qui ont favorisé une nouvelle baisse du prix du charbon. Le contrat à terme sur le charbon le plus actif sur le marché des matières premières de Zhengzhou a perdu jusqu’à plus de 8% en séance et fini en baisse de -7%. Après quatre séances de baisse d’affilée, il est tombé 34% au-dessous de son record de mardi dernier, mais reste en hausse de plus de 150% depuis janvier.
Le Premier ministre Jean Castex a annoncé jeudi soir lors du journal télévisé de TF1 qu’une «indemnité inflation» exceptionnelle de 100 euros serait versée aux 38 millions de Français gagnant moins de 2.000 euros net par mois - et pas seulement les automobilistes - afin de les aider à faire face à la hausse des prix, de l’essence notamment. Cette indemnité, qui sera automatique, sera versée à compter de décembre, a précisé Jean Castex. Cette mesure a été arrêtée par le gouvernement pour rendre du pouvoir d’achat aux Français face à la flambée des prix aux stations-service. Ce dispositif concernera les salariés (sur leur fiche de paie de décembre, via leur employeur), les indépendants (via l’Urssaf), les chômeurs et bénéficiaires des minima sociaux (via Pôle Emploi) ou encore les retraités.
La principale autorité chinoise de planification économique a annoncé jeudi avoir donné pour instruction à ses agences régionales comme aux principales compagnies de charbon du pays de collaborer à une enquête exceptionnelle sur la production, les coûts de distribution et les prix du charbon. Mardi la Commission nationale du développement et de la réforme (CNDR) avait déjà prévenu qu’elle pourrait intervenir sur ce marché pour calmer la hausse récente des prix du charbon.
Le groupe minier anglo-australien a annoncé mardi avoir produit moins de minerai de fer, de cuivre et de charbon métallurgique au premier trimestre de son exercice 2021-2022, en raison essentiellement de travaux de maintenance sur ses sites. BHP a produit 63,3 millions de tonnes de minerai de fer sur la période de juillet à septembre, soit 4% de moins qu’au premier trimestre de l’exercice 2020-2021 et 3% de moins qu’au cours des trois mois précédents. Il prévoit toujours une production comprise entre 249 millions et 259 millions de tonnes pour l’exercice en cours. Les mines de cuivre de BHP en Australie et au Chili ont produit 376.500 tonnes au premier trimestre, un volume en baisse de 9% sur un an et de 7% par rapport aux trois mois précédents.
Rio Tinto a annoncé vendredi que ses livraisons de minerai de fer produit en Australie seraient plus faibles que prévu cette année, alors que certains projets ont été retardés par des pénuries de main-d'œuvre. Les livraisons de ses mines situées dans la région du Pilbara sont désormais attendues entre 320 millions et 325 millions de tonnes, contre une précédente fourchette de 325 millions à 340 millions de tonnes. Le deuxième groupe minier mondial en termes de capitalisation boursière produira aussi moins de cuivre et de bauxite qu’il le prévoyait cette année. «Nous subissons également des retards dus aux tensions sur les chaînes d’approvisionnement au niveau mondial, et à des problèmes plus récents de disponibilité des pièces détachées», a souligné le groupe anglo-australien.
Le producteur russe Gazprom a commencé à puiser dans ses réserves de gaz naturel pour alimenter son réseau de distribution et tenter de stabiliser les prix, a déclaré mardi le vice-ministre russe des Affaires étrangères dans une interview à la BBC. Sergueï Riabkov a rejeté les soupçons selon lesquels la Russie restreint ses livraisons de gaz à l’Europe, où le prix du gaz, et dans son sillage celui de l'électricité, s’est envolé depuis le début de l’année sous le double effet d’une offre limitée et d’une demande en plein essor avec la reprise économique succédant à la crise du coronavirus. Le prix du gaz à Rotterdam (principale place de marché en Europe) a atteint un plus haut de près de 160 euros/MWh mardi 5 octobre en séance avant de redescendre sous 100 euros après des déclarations du président russe Vladimir Poutine.