Nos articles d’actualité et d’analyse sur les évolutions des différents marchés de matières premières (blé, maïs, gaz, charbon, cuivre, fer, terres rares etc.) et sur les principaux acteurs internationaux du secteur.
La Chine continue de resserrer son étau sur les marchés de matières premières. La China Securities Regulatory Commission (CSRC), l’un des régulateurs des marchés en Chine, a affirmé à son tour vendredi l’attention particulière qu’il porte aux fluctuations des prix des matières premières et indiqué qu’il avait sévi contre les irrégularités sur les marchés dérivés. Pékin cherche à contrôler les prix des matières premières, qui ont fortement progressé depuis mars 2020 et depuis le début de cette année, craignant que cela n’affecte sa reprise.
La Chine continue de resserrer son étau sur les marchés de matières premières. La China Securities Regulatory Commission (CSRC), l’un des régulateurs des marchés en Chine, a affirmé à son tour vendredi l’attention particulière qu’il porte aux fluctuations des prix des matières premières et indiqué qu’il avait sévi contre les irrégularités sur les marchés dérivés.
La Chine continue de mettre la pression sur le marché des matières premières pour tenter de stopper l’envolée des prix. Depuis mars 2020, les cours des matières premières (métaux, agricoles…) ont bondi mais la hausse s’est accélérée depuis janvier, de nombreux investisseurs cherchant à se couvrir contre une hausse éventuelle de l’inflation. Le régulateur bancaire (CBIRC) aurait demandé aux banques d’arrêter de vendre des produits financiers dont le sous-jacent est lié aux marchés futurs de matières premières, selon Reuters. Pékin veut éviter les pertes subies l’an dernier par les investisseurs chinois sur des produits liés aux prix du pétrole. La Bank of China avait accusé 1,8 milliard de dollars de pertes sur ce marché.
Le cuivre, dont le cours a récemment atteint à nouveau record à plus de 10.000 dollars la tonne sur le London Metal Exchange (LME), est en passe d’enregistrer sa pire performance hebdomadaire depuis septembre dernier. Le contrat à 3 mois recule vendredi de plus de 1% à 9.921,50 dollars. Le contrat le plus actif à la Bourse de Shanghai est également en baisse.
Sécheresse au Brésil et demande de la Chine pèsent sur les stocks de maïs, de soja et de blé. La hausse des prix ravive les risques de déséquilibres économiques et sociaux.
Le cuivre a dépassé vendredi son précédent record de février 2011 (10.190 dollars). Il progressait de 2,3% vendredi à 10.325 dollars la tonne sur le London Metal Exchange (LME). Le métal est porté parla forte demande des industriels dans un contexte de reprise à venir de l’économie mondiale alors que l’offre est déficitaire. Les investisseurs soutiennent aussi le mouvement. Depuis le début de l’année, le cuivre a progressé de 30% et de 130% depuis le creux de mars 2020. La transition énergétique soutient également un fort courant d’achat de la part des investisseurs qui parient sur une pénurie compte tenu des besoins importants à venir.
Le cuivre a dépassé vendredi son précédent record de février 2011 (10.190 dollars). Il progresse de 2,3% ce matin à 10.325 dollars la tonne sur le London Metal Exchange (LME). Le contrat le plus actif sur le Shanghai Futures Exchange progresse également de 2,7%, à 74.950 yuans (11.603 dollars), un plus haut depuis mai 2006 et non loin du record de 76.160 yuans.
Le déséquilibre entre offre et demande ainsi que les perspectives de long terme liées à la transition énergétique électrisent les cours. Mais certains s’interrogent sur la pérennité de la hausse.
Les prix du cuivre à Shanghai ont atteint leur plus haut depuis plus de 10 ans, tandis que les contrats à Londres (London Metal Exchange, LME) ont également bondi lundi, dans les deux cas soutenus par les problèmes d’approvisionnement et la faiblesse du dollar. Le dollar, mesuré via l’indice DXY à 90,78 par rapport à un panier de devises, a chuté à un plus bas de près de huit semaines, notamment dans un contexte de spéculation autour du discours du président de la Fed américaine, Jerome Powell, mercredi, qui devrait éviter de parler de la réduction des achats d’actifs. Le marché mondial du cuivre raffiné affichait pourtant un excédent de 28.000 tonnes en janvier, comparé à un déficit de 1.000 tonnes en décembre, selon l’International Copper Study Group.
Les prix du cuivre à Shanghai ont atteint leur plus haut depuis plus de 10 ans, tandis que les contrats à Londres (London Metal Exchange, LME) ont également bondi lundi, dans les deux cas soutenus par les problèmes d’approvisionnement et la faiblesse du dollar.
Trafigura a annoncé vendredi la création d’une équipe de trading de carbone qui sera pilotée par Hannah Hauman qui dirigeait jusqu’à présent la division pétrole en Europe du courtier en matières premières. Cette nouvelle division carbone aura des bureaux à Genève, Houston et Singapour. Une partie des équipes est déjà en place mais Trafigura a indiqué qu’il aura besoin de procéder à des recrutements. Cette nouvelle activité fait partie de la division «renouvelables et énergie» lancée en 2019 en vue d’en faire un troisième pilier, en plus du courtage en métaux et en pétrole.
Trafigura a annoncé ce vendredi la création d’une équipe de trading de carbone qui sera pilotée par Hannah Hauman qui dirigeait jusqu’à présent la division pétrole en Europe du courtier en matières premières. Cette nouvelle division carbone aura des bureaux à Genève, Houston et Singapour. Une partie des équipes est déjà en place mais Trafigura a indiqué qu’il aura besoin de procéder à des recrutements.