Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
Rudimentaire. La Banque centrale européenne (BCE, photo) vient de publier les résultats de ses premiers stress tests climatiques et ils ne sont pas rassurants pour le secteur. Le risque climatique est considérablement sous-estimé, selon le superviseur. Les 41 plus grandes banques européennes évaluent à 70 milliards d’euros les effets dans le cas d’une transition désordonnée à court terme mais ce chiffre apparaît approximatif, ne prenant pas en compte tous les effets des scénarios. Surtout, les 104 banques européennes passées au crible « manquent de données pertinentes », selon la BCE et 60 % ne disposent pas encore d’un cadre de simulation de crise des risques climatiques. En outre, le secteur bancaire apparaît dépendant pour « près des deux tiers des revenus d’entreprises non financières venant d’industries à forte intensité de gaz à effet de serre ». L’analyse des stress tests doit donner lieu à une étude approfondie et des recommandations de la BCE d’ici à la fin de l’année.
Le remplaçant de l’Eonia, qui représente le taux de rémunération des dépôts au jour le jour, navigue toujours autour de -0,58% en dépit de la remontée de la plupart des taux d’intérêt. L’explication en est purement technique.
Remonter les taux sans provoquer une crise des dettes souveraines : c’est le défi de la banque centrale, qui dévoilera le 21 juillet un outil contre la fragmentation de la zone euro.
Lors d’un discours virtuel à Francfort, le président de la Bundesbank, Joachim Nagel, a explicité ses doutes concernant l’outil anti-fragmentation que pourrait utiliser la Banque centrale européenne (BCE). «Je mettrais donc en garde contre l’utilisation d’instruments de politique monétaire pour limiter les primes de risque», a-t-il déclaré. Si une telle mesure est effectivement mise en place, elle doit être «strictement temporaire», a déclaré lundi le patron de la Buba. Il a aussi précisé que cette mesure devait maintenir la pression sur les pays pour qu’ils mènent des politiques budgétaires viables et réduisent leur niveau d’endettement. Par ailleurs, selon lui, l’aide doit être justifiée uniquement par des raisons de politique monétaire et les achats d’obligations dans les pays d’Europe du Sud doivent être neutralisés afin que l’orientation globale de la politique monétaire ne soit pas affectée.
Difficile d’arriver à un consensus. Lors d’un discours virtuel à Francfort, le président de la Bundesbank, Joachim Nagel, a explicité ses doutes concernant l’outil anti-fragmentation que pourrait utiliser la Banque centrale européenne (BCE). «Je mettrais donc en garde contre l’utilisation d’instruments de politique monétaire pour limiter les primes de risque», a-t-il déclaré. Tout en soulignant que les responsables ne devraient appliquer de telles mesures que dans des «circonstances exceptionnelles et dans des conditions étroitement définies».
La journée de lundi, fériée aux Etats-Unis, devrait être calme et le reste de la semaine sera marquée notamment par les minutes de la BCE et de la Fed.
La croissance des prêts aux entreprises de la zone euro a continué d’accélérer en mai, selon les données de la Banque centrale européenne (BCE) publiées mercredi, suggérant une possible accumulation de fonds par les entreprises avant le relèvement des taux au second semestre. Les prêts aux entreprises ont progressé de 5,8% le mois dernier, après 5,2% en avril, enregistrant ainsi le taux de croissance le plus élevé depuis début 2021.
La croissance des prêts aux entreprises de la zone euro a continué d’accélérer en mai, selon les données de la Banque centrale européenne (BCE) publiées mercredi, suggérant une possible accumulation de fonds par les entreprises avant le relèvement des taux au second semestre.
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a fourni quelques précisions mardi sur l’instrument qui doit être lancé prochainement afin d’endiguer les risques de fragmentation des conditions financières dans la zone euro.
Pour éviter une fragmentation des taux entre les différents pays de la zone euro, la BCE pourrait mettre en oeuvre trois outils. Selon Reuters, elle opterait sans doute pour la méthode dite d'«absorption de liquidité».
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé lundi une modification des horaires de ses annonces de politique monétaire et de ses conférences de presse, avec à la clé une diminution de l’intervalle entre les deux événements. A partir du 21 juillet, date de la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs dédiée à la politique monétaire, les décisions seront annoncées à 14h15 heure de Francfort, soit une demi-heure plus tard qu’auparavant, et la présidente de la BCE, Christine Lagarde, commencera sa conférence de presse à 14h45, soit un quart d’heure plus tard. Le calendrier des réunions de politique monétaire demeure inchangé.
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé lundi une modification des horaires de ses annonces de politique monétaire et de ses conférences de presse, avec à la clé une diminution de l’intervalle entre les deux événements.
Les rendements obligataires italiens ont nettement reculé vendredi après les informations de la veille au soir sur les déclarations de Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), à l’Eurogroupe au sujet du mécanisme anti-fragmentation en cours d’élaboration.
La BCE va appliquer une certaine flexibilité dans le réinvestissement des actifs acquis dans le cadre du Programme d'achat d'urgence pandémique. La détente des taux souverains se poursuit.