Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a demandé aux responsables de l’institution d’éviter d’exprimer des opinions personnelles divergentes sur les décisions de politique monétaire pendant les quatre jours qui suivent celles-ci, indique Reuters à partir de plusieurs sources.
Au lendemain du débat télévisé entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, la Bourse de Paris grimpe, l'euro monte et l'écart entre les taux des bons du trésor allemand et français a diminué.
Certains estiment que la banque centrale risque de prendre du retard dans le resserrement de sa politique monétaire, ce qui la contraindrait à agir plus énergiquement plus tard.
Répercussions. Les marchés ont pris la mesure du changement de politique monétaire en zone euro. Les rendements des obligations d’Etat ont bondi en mars : les rendements offerts sur la dette souveraine à 2 ans allemande, française et néerlandaise ont dépassé 0 % pour la première fois depuis 2014 début avril. Selon Tradeweb, la valeur de la dette publique à rendement négatif libellée en euros disponible sur sa plateforme s’élevait à 2.070 milliards à fin mars (soit 23,4 % des obligations d’Etat de la zone euro) contre 3.590 milliards fin février (près de 40 % du total). Ces chiffres soulignent à quel point les rendements sortent rapidement du territoire négatif, les investisseurs se préparant à une remontée des taux de la Banque centrale européenne (BCE). Les marchés monétaires tablent sur près de 60 points de base (pb) de hausse pour le taux de dépôt d’ici à la fin de l’année, qui est aujourd’hui à -0,5 %. Les frictions sur les marchés souverains pourraient par ailleurs s’accentuer avec la fin des achats d’actifs de la banque centrale. La liquidité apportée par la BCE avait maintenu les écarts de taux entre les pays du nord et du sud de l’Europe à un niveau relativement faible, mais le risque d’une fragmentation est désormais présent. Le différentiel entre les obligations à 10 ans allemandes et italiennes est ainsi passé de 144 à 168 pb depuis le début de l’année. Ces mouvements se répercutent aussi sur le crédit : les coûts de financement des emprunteurs investment grade en euros ont dépassé 1 % pour la première fois depuis juin 2020.
Les taux ont poursuivi leur mouvement à la hausse dans la première partie de la matinée, avant de diminuer ou de se stabiliser ensuite. Le rendement de l’obligation du Trésor américain à 10 ans a touché ses plus hauts niveaux depuis plus de trois ans, à 2,84% mardi matin, avant de redescendre vers 2,80%. Le rendement du Bund allemand à 10 ans s’est établi autour de 0,84%, après être monté jusqu’à 0,88%, celui de l’OAT française à 1,33% après un pic à 1,38%. Enfin, le taux du BTP italien à 10 ans est monté jusqu’à 2,54%, avant de revenir au niveau de lundi soir, autour de 2,46%, ce qui reste proche du niveau au-dessus duquel le coût de tout l’encours de la dette italienne augmentera pour le pays. Le spread BTP-Bund a atteint lundi un plus haut de près de deux ans, à 172 points, avant de refluer, tandis que le spread OAT-Bund s’est stabilisé lundi autour de 49 points avec la relative baisse du risque politique en France.
Alors que les marchés attendent la publication d’une inflation record aux Etats-Unis, les taux ont poursuivi leur mouvement à la hausse dans la première partie de la matinée, avant de diminuer ou de se stabiliser ensuite.
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a affirmé lundi matin ne pas envisager de récession en zone euro, même dans le pire des scénarios économiques qui conduirait à une forte hausse des prix et à un boycott du gaz et du pétrole russe.
La Banque centrale européenne (BCE) a révisé jeudi le calendrier de ses achats nets d’actifs afin de tenir compte d’une inflation élevée et qui risque encore d’accélérer en raison de la guerre en Ukraine. L’institution a par ailleurs laissé ses taux d’intérêt inchangés.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie va compliquer la tâche de la banque centrale, qui devra tempérer l’inflation en évitant de potentiels effets déstabilisateurs.
La croissance des prêts aux entreprises de la zone euro s’est accélérée en janvier pour le cinquième mois consécutif, à +4,4% en rythme annuel après +4,3% en décembre, d’après les données publiées vendredi par la Banque centrale européenne (BCE). Le taux de croissance annuel de la masse monétaire M3, qui reflète principalement les achats d’obligations de la BCE, s’est quant à lui établi à +6,4% le mois dernier, un chiffre inférieur au consensus Reuters de +6,7%. Le taux de croissance annuel de l’agrégat monétaire plus étroit M1, comprenant la monnaie fiduciaire et les dépôts à vue, a diminué en passant de 9,8% à 9% en janvier. De son côté, la croissance des prêts aux ménages en janvier est ressortie à +4,3% par rapport à la même période de 2021, après +4,2% en décembre.
La croissance des prêts aux entreprises de la zone euro s’est accélérée en janvier pour le cinquième mois consécutif, à +4,4% en rythme annuel après +4,3% en décembre, d’après les données publiées vendredi par la Banque centrale européenne (BCE).
Les gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) se rencontraient jeudi midi à Paris pour une «réunion informelle» devant aborder un «large éventail de sujets» afin de préparer la réunion de politique monétaire du 10 mars. Aucune décision n’était prévue et ne peut a priori être envisagée, même si l’invasion de l’Ukraine par la Russie dans la nuit fait naître la perspective d’une nouvelle hausse des coûts de l’énergie, de tensions dans le secteur financier et d’une baisse des échanges commerciaux en zone euro. L’offensive russe, qui a déjà eu pour conséquence de porter le cours du pétrole Brent à plus de 105 dollars/baril, risque de touvher l’inflation et la croissance du bloc européen.