Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
Les gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) se rencontraient jeudi midi à Paris pour une «réunion informelle» devant aborder un «large éventail de sujets» afin de préparer la réunion de politique monétaire du 10 mars. Aucune décision n’était prévue et ne peut a priori être envisagée, même si l’invasion de l’Ukraine par la Russie dans la nuit fait naître la perspective d’une nouvelle hausse des coûts de l’énergie, de tensions dans le secteur financier et d’une baisse des échanges commerciaux en zone euro. L’offensive russe, qui a déjà eu pour conséquence de porter le cours du pétrole Brent à plus de 105 dollars/baril, risque de touvher l’inflation et la croissance du bloc européen.
Les bénéfices de la Banque centrale européenne (BCE) ont fondu à 0,2 milliard d’euros en 2021 (contre 1,6 milliard en 2020), selon les états financiers publiés jeudi. Cette diminution est principalement due à la baisse du produit tiré des avoirs de réserve en devises et des titres détenus à des fins de politique monétaire, ainsi qu’à la dotation de 610 millions à la provision pour risques financiers, en réaction à une hausse des expositions liées principalement à la poursuite des achats d’actifs. Le total des produits nets d’intérêts s’est élevé à 1,6 milliard en 2021 (contre 2 milliards en 2020). Le bénéfice de la BCE a été distribué sous forme de dividendes aux banques centrales nationales de la zone euro : 150 millions le 31 janvier, puis 42 millions le 18 février. La taille du bilan de la BCE s’est accrue de 111 milliards d’euros, à 680 milliards d’euros (contre 569 milliards en 2020).
Les bénéfices de la Banque centrale européenne (BCE) ont fondu à 0,2 milliard d’euros en 2021 (contre 1,6 milliard en 2020), selon les états financiers publiés jeudi. Cette diminution est principalement due à la baisse du produit tiré des avoirs de réserve en devises et des titres détenus à des fins de politique monétaire, ainsi qu’à la dotation de 610 millions à la provision pour risques financiers, en réaction à une hausse des expositions liées principalement à la poursuite des achats d’actifs.
Relever maintenant le taux directeur de la Banque centrale européenne (BCE) ne permettrait pas d’enrayer la hausse record de l’inflation dans la zone euro et aurait pour seul effet de nuire à l’économie, a expliqué la présidente de la BCE dans un entretien au groupe de presse allemand Redaktionsnetzwerk Deutschland (RND) publié vendredi.
Pour sa première interview depuis sa prise de fonction à la tête de la Bundesbank, Joachim Nagel donne le ton. Dans un entretien à Die Zeit, le président de la banque centrale allemande a évoqué une hausse de taux en 2022 et appelé en parallèle l’Europe à resserrer sa politique budgétaire après deux ans de soutien exceptionnel en raison de la pandémie. En Allemagne, l’inflation devrait rester «nettement supérieure» à 4% cette année, a précisé le banquier central. Pour le responsable, la Banque centrale européenne pourra donc décider, lors de sa prochaine réunion le 10 mars, de resserrer sa politique si la situation reste en l’état. «La première étape est d’arrêter les achats d’actifs courant 2022», estime celui qui a succédé en décembre dernier à Jens Weidmann. «Puis les taux d’intérêt pourraient remonter cette année», ajoute-t-il. «Si nous attendons trop longtemps, nous devrons agir de manière plus agressive, ce qui pourrait entraîner des plus fortes fluctuations sur les marchés», a justifié Joachim Nagel.
Pour sa première interview depuis sa prise de fonction à la tête de la Bundesbank, Joachim Nagel donne le ton. Dans un entretien à Die Zeit, le président de la banque centrale allemande a évoqué une hausse de taux en 2022 et appelé en parallèle l’Europe à resserrer sa politique budgétaire après deux ans de soutien exceptionnel en raison de la pandémie.
Les rendements des emprunts d’Etat en zone euro se sont fortement tendus jeudi, après que la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a reconnu que l’inflation devrait rester élevée plus longtemps que prévu. Les marchés d’actions européens accentuent également leur recul.
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi qu’elle laissait ses taux d’intérêt inchangés et a confirmé que les achats net d’actifs réalisés dans le cadre de son Programme d’achats d’urgence pandémique (PEPP) prendraient fin en mars.
Alors que les marchés connaissent des difficultés et que le commentaire de la Fed est attendu par toute la planète finance, retour sur la manière dont les politiques monétaires des derniers mois affectent la sphère économique à long terme.
La situation économique dans la zone euro conforte les anticipations de reflux de l’inflation cette année, a répété vendredi la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) lors d’un débat en ligne organisé par le Forum économique mondial. Amenée à faire une comparaison avec les Etats-Unis où les prix à la consommation ont monté de 7% sur un an, Christine Lagarde a souligné l’absence de signes d’augmentation soutenue des salaires et de tensions sur le marché de l’emploi. La dirigeante a expliqué que les prix de l’énergie devraient se stabiliser dans les mois à venir, et que les goulets d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement, un autre moteur de la hausse des prix, pourraient aussi se résorber. L’inflation en zone euro a atteint 5% en rythme annuel en décembre, plus de deux fois l’objectif de la BCE, mais cette dernière prévoit qu’elle reviendra vers 2% d’ici à la fin 2022.
La situation économique dans la zone euro et l’absence de forte hausse des salaires confortent les anticipations de reflux de l’inflation cette année, a répété vendredi la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) lors d’un débat en ligne organisé par le Forum économique mondial. Au risque de se mettre à dos une partie du Conseil des gouverneurs si l’on en croit les minutes de la dernière réunionpubliées le 20 janvier.
La flambée des prix de l’énergie pourrait amener la Banque centrale européenne (BCE) à cesser de simplement «regarder» une inflation élevée et à commencer à agir, surtout si la transition écologique se révèle inflationniste, a déclaré samedi Isabel Schnabel, membre du conseil des gouverneurs de l’institution.
Jusqu’où va se nicher l’euroscepticisme ? Sous les coussins du canapé, à en juger par les calculs de Bloomberg : plus de 10 milliards d’euros en anciennes devises circuleraient encore sur le continent. Pour les francs français (730 millions non échangés) ou les lires italiennes (1,2 milliard), il peut s’agir de souvenirs d’une époque révolue, ou d’oublis irréparables, maintenant qu’il n’est plus possible de changer ces devises en euros. Mais la majorité de cette manne vient d’Allemagne, où la Bundesbank continuera à échanger des deutschemarks pour une période indéfinie : plus de 6 milliards d’euros de billets à l’effigie de Gauss, Clara Schumann ou des frères Grimm circulent encore. Alors que la Banque centrale européenne planche sur de nouveaux billets visant, d’ici à 2024, à réaffirmer l’unité et la cohésion des Européens, peut-être faudrait-il d’abord les convaincre d’adopter définitivement la monnaie unique.