
IKKS a cassé l’un de ses covenants
Le ratio de levier (dette nette sur Ebitda) d’IKKS s'élevait à 9,28 fois fin mars 2018, au-dessus du plafond prévu dans la documentation du crédit renouvelable (RCF), a indiqué hier le groupe de prêt-à-porter dans une présentation aux investisseurs. Des discussions ont été engagées avec les prêteurs. Fin mars, la dette nette d’IKKS était de 352,4 millions d’euros, dont 32,4 millions de dette opérationnelle et 320 millions d’obligations. Ce matin, le prix des obligations cède 2% à 52 cents.
Les bonnes conditions météorologiques ont permis à IKKS de dégager une croissance de 5,1% de son chiffre d’affaires au premier trimestre 2018, à 88,9 millions d’euros. Mais l’Ebitda a chuté de 23,7% à 8,9 millions du fait des charges d’ouverture de magasins et d’un revenu exceptionnel de 2,1 millions au premier trimestre 2017. Retraité, l’Ebitda est stable, indique IKKS. Le groupe s’attend à une maintient de la bonne tendance des ventes au deuxième trimestre 2018.
IKKS est contrôlé par LBO France.
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43 milliards
C’est le montant, en dollars, des dettes de LBO (leveraged buy-out) dans les banques en Europe et aux Etats-Unis, selon Bloomberg. Elles veulent profiter de l’éclaircie du marché high yield depuis octobre dernier pour en refinancer une partie. Signe des enjeux pour le bilan des banques, le refinancement d’une partie de la dette d’acquisition de la branche thé d’Unilever, Ekaterra, opération lancée par CVC l’été dernier, serait proposé avec une décote de 15 % à 20 %. En Europe, où il est question d’augmenter la charge prudentielle de la dette LBO, les banques sont particulièrement attentives aux possibilités d’alléger leur bilan. -
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