L’actualité des grands acteurs présents dans l’univers de la gestion de patrimoine, groupements de CGP, réseaux, et associations. L’actualité des banques privées et des gestionnaires de fortune, rôle des nouveaux acteurs tels que les fintechs, assurtechs, legaltechs, propertech, etc.
La dynamique de recrutement engagée depuis cinq ans accompagne une politique de maillage territorial. La compagnie annonce en 2022 ouvrir 20 points de vente et intégrer 130 agents.
Olivier Klein est tributaire de ce portefeuille. Olivia Grégoire, ex-porte parole du gouvernement, devient ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme
Le leader européen des Ephad, qui tiendra son assemblée générale le 28 juillet, a annoncé dimanche qu’il proposera la nomination de Guillaume Pepy à la présidence de son conseil d’administration. Président d’Initiative France et ancien PDG de la SNCF, il remplacera Philippe Charrier qui a choisi de mettre un terme à son mandat d’administrateur. Orpea proposera en outre de nommer pur 4 ans cinq nouveaux administrateurs incluant le nouveau directeur général (DG) Laurent Guillot et quatre administrateurs indépendants, à savoir Guillaume Pepy, Isabelle Calvez, directrice des ressources humaines de Veolia, David Hale, DG de Guerbet et John Glen, président par intérim de Bic.
Andesia, groupement de deux cabinets de CGP, rejointCyrus.Les deux associés,Bruno Becuwe et Michaël de Saint Léon, deviennent également associés du groupe. Avec eux, ce sont 230 millions d’euros d’encours et 140 familles qui rejoignent Cyrus. Depuis l’arrivée de Bridgepoint Development Capital aux côtés de son équipe dirigeante en 2020, Cyrus a acquis un total de 4,2 milliards d’euros d’encours. Récemment, le rapprochement des deux sociétés de gestion du groupe, Amplegest et Invest AM, a donnénaissance à une nouvelle entité qui représente 4 milliards d’euros sous gestion.
Alain Clot, président de France Fintech, parle de l'évolution de la place des fintechs dans le secteur de l'épargne et de leurs relais de croissance potentiels.
Le secteur du courtage en assurance français est en effervescence. CVC Capital Partners, propriétaire du groupe lyonnais de services en assurance April, se prépare à solder sa participation majoritaire. Selon nos informations, deux banques d’affaires ont été mandatées par le puissant fonds européen: Rothschild & Co et Deutsche Bank. Des établissements qui connaissent parfaitement le dossier. La banque de l’avenue Messine, représentée par son associé-gérant Grégoire Chertok, avait déjà travaillé sur la vente du courtier grossiste en 2018, lorsque CVC avait racheté 65% des titres à son fondateur Bruno Rousset, sur la base d’une valorisation d’entreprise de près de 900 millions d’euros. En 2020, elle avait aussi épaulé le groupe dans la cession d’Axéria Prévoyance, sa filiale de portage de risque spécialisée dans l’assurance santé, la prévoyance et l’emprunteur, rachetée par Malakoff Humanis. Quant à l’établissement d’origine allemande, il avait conseillé CVC sur cette même opération, aux côtés de Lazard. Vers une transaction à 2,5 milliards d’euros Après moults rebondissements, CVC était parvenu à finaliser la sortie de cote d’April en 2020. L’opération avait été rendue périlleuse en raison du blocage opposé par l’homme d’affaires Christian Burrus – lequel avait fédéré près de 10% des actionnaires pour empêcher le fonds d’atteindre les 90%, seuil à partir duquel le retrait devient obligatoire. Aujourd’hui, CVC est bien décidé à tirer profit de son investissement. April a affiché un chiffre d’affaires de 544 millions d’euros l’an dernier, grâce à une présence dans 16 pays. Son résultat brut d’exploitation (Ebitda pré-IFRS) atteint actuellement environ 130 millions d’euros, selon nos informations. De quoi espérer une valorisation de quelque 2,5 milliards d’euros, même si le marché arrive à un tournant. «Par rapport à Odealim, racheté près de 950 millions d’euros par Ardian le mois dernier, April devrait pouvoir bénéficier d’une prime de multiple liée à sa taille. Mais le prix pourrait en rebuter plus d’un, étant donné le contexte macroéconomique», estime un gérant. En dépit d’un actif considéré par de nombreux fonds comme de grande qualité, le marché du LBO a changé de paradigme. La guerre en Ukraine et les hausses de l’inflation et des taux d’intérêt amènent les acteurs du private equity à une plus grande prudence. «Le démarrage de l’enchère n’aura lieu qu’au deuxième semestre, quand les incertitudes sur le marché de la dette seront levées», estime un banquier. Même si, à ce jour, tous les grands fonds de la place sont attendus sur le dossier, à commencer par Cinven, KKR et Advent International. Au cours des dernières années, le groupe présidé par Eric Maumy n’a cessé de «rendre la mariée plus belle » en se recentrant sur ses principaux marchés, à savoir la santé-prévoyance, l’assurance emprunteur et l’assurance dommages. A contrario, les cessions de certaines de ses sociétés d’assurance, de brokers et de sociétés de gestion se sont multipliées. Al’image de Cetim, rachetée l’an dernier par le spécialiste de la délégation en assurance santé et prévoyance GFP, contrôlé par Blackfin Capital Partners. Contactée, la direction d’April n’était pas disponible pour commenter. Cet article a été publié en premier lieu dans L’Agefi Quotidien du 30 juin
Etaient notamment proposées la modification des modalités de prélèvement des frais de gestion et l'examen des propositions d'Aéma Groupe en termes de titres financiers.
La maison Laplace est à peine mise sur pieds qu’un nouvel acteur la rejoint déjà. C’est au tour de Lector Consulting, CGP de 140 millions d’encours basé à Bordeaux, d’entrer dans le giron du pôle de conseil en gestion privée et gestion de fortune du groupe Crystal. Charles-Henri Pignol, dirigeant du cabinet de la Nouvelle-Aquitaine, est nommé directeur associé senior de la place. Laplace, de son côté, renforce un peu plus sa présence dans les grandes métropoles françaises avec cette acquisition. La stratégie du groupe Crystal est simple : se positionner commele leader de la gestion privée en France. Il compte aujourd’hui 6,6 milliards d’euros d’actifs conseillés auprès de 20.000 familles par 350 collaborateurspour 80 millions d’euros de chiffre d’affaires. «Au sein de cet ensemble, Laplace doit constituer une marque référente dans les activités de gestion de fortune et demulti familyoffice, indiquait en février à L’Agefi Actifs Benoist Lombard, président de Laplace. Notre cœur de cible sont les particuliers disposant entre 500.000euros et plusieurs dizaines de millions d’euros d’actifs financiers.L’objectif est de tutoyer les 10 milliards d’euros d’actifs conseillés d’ici à la fin 2022 grâce à la croissance externe et organique»
La jeune pousse de gestion de fortune Colbr accélère. Ses deux fondateurs Romain Joudelat et Gustav Sonden, deux anciens de Corum, ont entamé un tour de table en vue de lever un million d’euros cet été, a appris L’Agefi Actifs. «Nous avons déjà sécurisé une bonne partie du montant cible, notamment auprès de business angels et de clients», indique Gustav Sonden. Ce capital sera notamment utilisé pour financer le développement d’outils technologiques. Pour répondre à ce défi, Colbr s’est renforcé avec l’arrivée de Mickael Juvenelle comme nouvel associé et directeur technologique. Celui-ci arrive de Tikehau Capital, dont il était IT business manager depuis huit ans. Dans ses nouvelles fonctions, il sera notamment chargé de créer une application maison d’agrégation de comptes et de placements, d’améliorer le parcours client en ligne, et d’automatiser les contraintes réglementaires. Il devrait être prochainement rejoint par deux développeurs informatiques. L’entreprise, qui se perçoit comme la première «néo-banque privée», mise beaucoup sur la fluidité du parcours client en ligne afin de séduire des millenials connectés. «Nous avons jusqu’ici rencontré très peu de nos clients en physique. Presque tous les rendez-vous se sont faits en ‘visio’», raconte Romain Joudelat. Son offre est encore fortement orientée vers une clientèle aisée. Avec un seuil d’entrée de 50000 euros d’encours conseillés, et 500000 euros pour l’offre «family office», nous sommes bien loin des robo advisors. Mais les deux entrepreneurs comptent toutefois abaisser cette limite au fur et à mesure de leurs investissements technologiques. Ils réfléchissent également à utiliser de l’intelligence artificielle pour exploiter les données collectées dans le cadre du conseil patrimonial. 22 millions d’euros d’encours conseillés Attentifs au mouvement de consolidation dans la gestion de patrimoine, les deux associés estiment que le secteur va désormais se diviser entre de grandes structures capables d’absorber les coûts réglementaires, et les petits acteurs sans passif informatique, capables de développer des outils innovants et de s’adresser aux épargnants de la génération Y. Mais la jeunesse de leur entreprise n’a pas effrayé certains prospecteurs. «Nous recevons beaucoup d’appels de petites banques d’affaires pour savoir si nous voulons vendre notre société ou en racheter d’autres», s’amuse Romain Joudelat. Il faut dire qu’avec 22 millions d’euros d’encours sous conseils (dont un tiers en placements financiers), leur portefeuille client entre déjà dans les critères de rachat des grands groupes. Dans une fintech, il n’y a pas que l’informatique qui compte. La croissance indépendante de l’entreprise va donc également se faire via des recrutements dans les départements financier et marketing. Un gérant de fortune senior devrait ainsi rejoindre la société d’ici la fin de l’été, ainsi qu’un analyste de supports d’investissements, et deux rédacteurs de contenus. «Nous avons été étonnés en bien par la qualité des profils que nous avons reçu pour les postes en gestion de fortune et en analyse financière», relate Gustav Sonden, citant pêle-mêle des CV de banquiers privés de France et de Suisse, et de multiples titulaires de la certification CFA. La start-up a également mis en place un comité stratégique composé de trois membres, par ailleurs actionnaires de Colbr: Etienne Gorgeon, associé-gérant chez Sanso IS, Vincent Ravat, directeur général du groupe coté Mercialys, et Raphaël Prat, cofondateur et directeur technologique de TokyWoky.
Après avoir rappelé les atouts d’Abeille Assurances au sein dugroupe Aéma et noté les excellentes relations entretenues avec l’Afer, Philippe-Michel Labrosse, son directeur général, grandconnaisseur du monde des CGP, a fait part des ambitions que sasociété nourrit auprès d’eux.
L’association française de la gestion (AFG) change de président. Après deux mandats successifs, Eric Pinon cède sa place à Philippe Setbon, le directeur général (DG) d’Ostrum, affilié de Natixis IM, vice-président de l’AFG depuis cinq ans. Le conseil d’administration qui se réunissait hier 23 juin 2022 a voté en faveur du seul candidat qui s’était présenté. Eric Pinon, par ailleurs senior advisor de La Financière de l’Echiquier, a été élu président d’honneur comme c’est la tradition pour les anciens présidents (Yves Perrier, président d’Amundi, ou encore Paul-Henri de La Porte du Theil, ancien président de l’ex-Crédit Agricole Asset Management). Le mandat est pour une durée de trois ans. Philippe Setbon sera entouré de trois vice-présidents élus tout comme son prédécesseur. Les deux vice-présidents actuels sont maintenus, en l’occurrence Mirela Agache Durand (qui représente le collège des filiales de gestion des assureurs en tant que DG de Groupama AM) et Guillaume Dard (qui représente les sociétés de gestion entrepreneuriales en tant que DG de Montpensier Finance). Nouvelle venue pour remplacer Philippe Setbon, Fannie Wurtz, directrice du pôle Distribution & Banques Privées, des métiers Gestion Passive & Alternative chez Amundi, prendra la troisième vice-présidence. Se saisir de la gestion passive Elle représentera non seulement les filiales de gestion des établissements bancaires (Amundi étant filiale du Crédit Agricole), mais symbolise également, par son parcours, la montée en puissance de la gestion passive et des ETF en France, une représentation qui manquait un peu à l’AFG. « Avec cette nomination, l’AFG se saisit de la gestion passive et de l’articulation avec la gestion active. Il sera important de travailler en amont sur la façon dont nous voulons contribuer à façonner un écosystème favorable. Je pense par exemple à la construction des indices, et en particulier des indices verts », explique à NewsManagers Philippe Setbon. En d’autres mots, ne pas se retrouver dans une situation trop compliquée pour les sociétés de gestion au regard de l’installation de la finance verte. Et aussi de savoir comment positionner la gestion passive pour qu’elle participe positivement à la transition écologique. Fannie Wurtz aura aussi en charge les sujets liés au rayonnement international de l’AFG et à la distribution. Mirela Agache Durand sera en charge des solutions d’épargne et de la finance durable et Guillaume Dard poursuivra les travaux engagés autour de la compétitivité et de la fiscalité. Données extra-financières La feuille de route de Philippe Setbon prévoit d’adapter les travaux de l’AFG « en fonction de l’environnement et des membres », mais se veut très tournée vers la finance durable. « La finance aujourd’hui est verte ou elle n’est pas », souligne Philippe Setbon. Le nouveau président compte faire en sorte que l’AFG soit encore plus présente en amont des discussions avec les régulateurs sur les réformes en cours liées à l’extra-financier. Un des éléments clefs, selon lui, sera la donnée. « La donnée n’est pas normée sur les informations extra-financières. Or, nous avons besoin de cette matière première pour faire correctement nos choix d’investissement, insiste le président, il s’agit d’un enjeu majeur de souveraineté. Si certains imaginent encore que transformer la gestion d’actifs en gestion verte passe juste par le fait de remplir des données dans un ordinateur pour que cela ressorte plus vert, c’est sous-estimer les défis de notre secteur ». L’autre axe concerne le prix de ces données qui pèsent de plus en plus lourd dans les comptes de résultat des sociétés de gestion. Le président souhaite les rendre plus accessibles et encourager la concurrence au niveau des fournisseurs. La place de l’éducation financière, un des chevaux de bataille d’Eric Pinon, ne sera pas abandonnée puisque celui-ci sera même conseiller de l’AFG sur les questions d’éducation financière. Un sujet que Philippe Setbon considère comme très important au regard du développement de l’épargne de long terme pour la retraite. «La compétitivité des cadres règlementaires et fiscaux», sera aussi bien sûr parmi les sujets d’attention. Enfin, interrogé sur le nombre très important de sociétés de gestion (708) en France par rapport au reste de l’Europe, Philippe Setbon y voit la reconnaissance de l’expertise française dans la gestion d’actifs. Ce qui est important, selon lui, est que ces sociétés abritent physiquement des gérants sur le territoire. « C’est un élément très important du financement court terme, moyen terme et long terme de notre économie. Si nous avions les mêmes fonds gérés par des équipés basées à Londres, Singapour ou New York, alors nous n’aurions pas le même financement de l’économie », conclut-il.
Morgan Lifante, directeur et fondateur du cabinet Pôle Handicap, détaille lesspécificités de la gestion patrimoniale au service des personnes handicapées.
Le groupe Edmond de Rothschild a annoncé la nomination d’Hervé Ordioni en qualité de CEO de la Banque privée internationale et membre du Comité exécutif groupe. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Hervé Ordion supervisera les activités de banque privée suisse, monégasque, dubaïote, israélienne et anglaise ainsi que les activités de Wealth Solutions, Wealth Planning et GFI. Par ailleurs, Yves Stein, CEO de Edmond de Rothschild Europe à Luxembourg et de ses succursales, et Renzo Evangelista, CEO de Edmond de Rothschild France, responsable de la Banque privée France, des lignes de métier Corporate Finance et Courtage en Assurance, rejoignent le Comité Exécutif Groupe à partir du 1er juillet. Compte tenu de ces évolutions, Michel Longhini, responsable Banque Privée Groupe, a décidé de quitter la banque.
L’ Assemblée générale de la CNCGP qui s’est tenue le 20 juin 2022 a élu Julien Séraqui pour un deuxième mandat de trois ans la présidence de l’association, ainsi que le conseil d’administration. La nouvelle gouvernance élue par les adhérents de la Chambre est composée de François Auvillain, Yves Mazin, Karen Fiol, Virginie Tricoit, Aude Plus-Valard, Pierre Guedj, Charles-Henri Pignol, Alain Iteney, Jean-Luc Delsol, Grégoire Bourgeois, Jean-Luc Abert, Pascale Baussant, Sandrine Genet, Hélène Barraud-Ousset, Meyer Azogui et Vincent Couroyer.
Le multi-family office Kermony Office vient d’annoncer un partenariat avec Caption, une plateforme d’investissement dans des actions non cotées de start-ups de la French Tech. Baptisée K-Lab, la solution sera une plateforme dédiée permettant aux clients de Kermony de disposer d’une offre exclusive de titres proposés à l’achat sur Caption. Une présélection de titres sera effectuée avant cotation sur Caption par le multi-family office, sur la base des données fournies par la fintech. La société achètera ensuite le nombre d’actions voulues pour chaque start-up via une holding dédiée, puis revendra les parts de cette holding à ses clients. Caption est une jeune place de marché qui permet aux fondateurs, salariés, et business angels de start-up non cotées, et généralement peu matures, de revendre leurs titres à des tiers en-dehors de ce cercle.