L’actualité et les analyses du marché immobilier, que les biens soient détenus en direct ou sous la forme de pierre-papier, les sujets liés au financement de cette classe d’actifs, ainsi que l’actualité des grands acteurs présents sur ce créneau tels que les courtiers, les banques, les entreprises de crowdfunding, etc, ainsi que les intervenants dans des nouveaux modes d’acquisition ou de location.
Novaxia change de dimension. Le spécialiste du recyclage urbain annonce avoir signé un partenariat avec Oxford Properties, bras armé immobilier du fonds de pension canadien Omers. Après des investissements réalisés en Amérique du Nord et en Grande-Bretagne, notamment, le géant immobilier (59 milliards de dollars d’euros sous gestion) veut déployer son portefeuille international dédié aux sciences de la vie sur le marché français. Il apporte un milliard d’euros, qui seront investis d’ici à 2024, auquel s’ajoute autant en dettes. Pour mettre en œuvre sa stratégie, il a choisi Novaxia, qui en 2019 remportait l’appel à projets pour la transformation d’une partie de l’ancien Hôtel-Dieu à Paris, qui accueillera, entre autres, un centre de biotechnologie. Si Oxford loue un pays toujours à la pointe de la R&D dans le secteur de la santé, la France a surtout tiré les leçons de la crise du Covid. En octobre dernier, le gouvernement lance «France 2030», un plan d’investissements de 30 milliards d’euros pour rendre plus indépendante sa production et fait des sciences de la vie une de ses priorités. «Depuis, le secteur est en pleine croissance, avec déjà 1,6 milliard d’euros d’investissements en capital-risque déployé à destination des start-up de la biotechnologie, souligne Joachim Azan, le président de Novaxia. Mais le territoire fait face à une pénurie d’actifs pour abriter ces activités.» Développement de laboratoires, centres de recherche, incubateurs, usines de production pour entreprises de biotechnologie… «Nous nous concentrons sur des actifs tertiaires, friches, entrepôts ou bureaux en vacance d’utilisateurs, implantés autour d’hôpitaux, d’universités ou d’instituts de recherche, afin de les réhabiliter en lieux d’innovation spécifiques, poursuit-il. Nous avons signé trois projets en Ile-de-France d’un montant de 400 millions d’euros et constitué un ‘pipeline’ d’une valeur d’un milliard d’euros.» Avec cette opération, Novaxia, qui commercialise des fonds patrimoniaux de recyclage urbain, entre dans l’univers institutionnel. Jusque-là essentiellement tourné vers la transformation de bureaux en immeubles de logements, le spécialiste de la réhabilitation s’ouvre aussi à une nouvelle classe d’actifs encore peu disputée sur le territoire. «D’un côté, nous touchons un grand institutionnel en devenant son partenaire sur ce secteur spécifique, de l’autre, nous co-investirons à ses côtés.» Un véhicule grand public sera lancé à l’automne.
Il a rejeté la demande d’annulation de l’Union nationale des propriétaires immobiliers, de la Chambre nationale des propriétaires et de la Fnaim du Nord.
Le secteur de l’immobilier se décline en plusieurs segments parmi lesquels l’immobilier d’éducation reste encore méconnu du grand public malgré de nombreux avantages.
Selon une étude EY, plus de la moitié d’entre eux prévoient une diminution de la surface de leurs locaux jusqu’à 30%. En parallèle, le bureau doit se réinventer pour attirer à nouveau les employés.
L’agence économique du développement mauricien organise à partir d’aujourd’hui un roadshow de cinq villes de l’Hexagone pour les rencontrer. Objectif: les convaincre de faire investir leurs clients dans l’immobilier de l’île.
Ils s’établissent en moyenne à 1,30 % sur 15 ans, 1,50 % sur 20 ans et 1,70 % sur 25 ans selon Vousfinancer. Depuis le début de l’année, ils ont augmenté de 0,45%.
Les refus de financement explosent à cause des taux d’usure. Même en rognant massivement sur leurs marges, les courtiers ne parviennent pas à faire passer certains dossiers.
Alors que les zones rurales sont en pleine surchauffe, la hausse des prix marque le pas dans les grandes villes. Si la situation se contraste en Ile-de-France, Paris s’affiche toujours nettement en repli malgré des ventes en hausse.
Le marché continue d’être porté par les ventes de maison qui se font plus rares et donc plus chères. La région parisienne commence à retrouver un rythme plus normal.
Les conséquences de l’invasion russe ont aggravé une situation déjà très tendue pour les candidats acquéreurs. Les ventes ont chuté de près de 24% en mars sur le trimestre, en glissement annuel. Un phénomène qui concerne tout le territoire.
La plateforme spécialisée dans l’investissement, Homunity Patrimoine, et Atland Voisin, société de gestion d’actifs immobiliers et financiers, ont annoncé vendredi 15 avril la signature d’un partenariat de distribution. Ce partenariat permettra aux équipes d’Homunity Patrimoine de distribuer la SCPI Épargne Pierre. À ce jour, Atland Voisin gère un patrimoine immobilier de 1,8 milliard sous gestion ISR à travers la SCPI Épargne Pierre. La société de gestion revendique plus de 37.000 clients épargnants et plus de 100 entreprises locataires du parc immobilier détenu.
Déjà mise à mal par le resserrement des conditions d’octroi, elle a baissé de 14% au mois de mars. En parallèle, la remontée des taux d’intérêt participe à modifier le profil des emprunteurs.
Face aux obligations des pouvoirs publics de sortir du parc, les logements les plus énergivores, la rénovation est envisagée par 56% des propriétaires, dont 73% des bailleurs, loin devant la revente accélérée de leur bien. L’après-présidentielle doit conduire à une politique plus favorable dans notre pays.
La Cour de justice de l’Union européenne a publié, jeudi 7 avril, un arrêt favorable à une société civile de placement immobilier (SCPI) d’un gestionnaire d’actifs français et investissant dans des biens situés en France et d’autres pays de la zone euro. Elle lui a donné raison dans un litige, qui oppose la SCPI à l’administration fiscale finlandaise et concerne l’exonération ou non d’impôts locaux sur les revenus locatifs et bénéfices de la SCPI tirés de la cession d’immeubles et d’actions de sociétés anonymes immobilières mutuelles finlandaises, lesquelles sont propriétaires d’immeubles loués par des commerces de détail. Or, pour le fisc finlandais, la SCPI s’apparente à une société anonyme finlandaise, imposable à 20%, là où la SCPI s’estime comparable à un fonds d’investissement finlandais spécial, cette catégorie étant exonérée d’impôts. Fonds comparables L’affaire avait été renvoyée devant la justice européenne via une demande de décision préjudicielle du tribunal administratif d’Helsinki, qui avait reçu la plainte de la SCPI en 2020. La CJUE a conclu que le régime de taxation fiscale finlandais portait atteinte aux règles européennes en vigueur en matière de libre circulation des capitaux dans l’UE. «Les articles63 et 65 du Traité de fonctionnement de l’UE doivent être interprétés en ce sens qu’ils s’opposent à une législation nationale qui, en réservant le bénéfice de l’exonération des revenus locatifs et des bénéfices tirés de la cession d’immeubles ou d’actions de sociétés propriétaires d’immeubles aux seuls fonds d’investissement revêtant la forme contractuelle, exclut du bénéfice de cette exonération un fonds d’investissement alternatif non-résident revêtant la forme statutaire, alors que ce dernier, bénéficiant, dans l’État membre dans lequel il est établi, d’un régime de transparence fiscale, n’est pas assujetti à l’impôt sur le revenu dans ce dernier État membre», explique la Cour. Dans son arrêt, la justice européenne rappelle sa jurisprudence qui est qu’un traitement fiscal défavorable contraire à une liberté fondamentale de l’UE ne saurait être justifié par l’existence d’autres avantages fiscaux. Par ailleurs, elle confirme que bien que sa forme juridique soit différente et comme elle bénéficie en France d’une exonération de ses revenus ou d’un régime de transparence fiscale, la SCPI «se trouve dans une situation comparable» à un fonds d’investissement finlandais. Jurisprudence L’exigence de la forme contractuelle est de nature à décourager les fonds d’investissement étrangers d’investir en Finlande et, ainsi, à placer les fonds d’investissement finlandais dans une position plus favorable, analyse le consultant KPMG qui parle de jurisprudence en évoquant l’arrêt de la CJUE. Avec cette conclusion, la CJUE a semblé reconnaître l’existence d’une discrimination indirecte, ajoute-t-il. Si le régime fiscal affecté en Finlande n’est entré en vigueur qu’en 2020, KPMG note que la décisionpourrait également avoir des effets positifs pour des dossiers qui sont examinés et traités dans le cadre de l’ancien régime d’exonération. Le consultant estime que les fonds étrangers constitués en société (Sicav, SCPI, etc) doiventenvisager de réclamer des avantages fiscaux fondés sur le droit européen en Finlande par le biais de décisions anticipées, de demandes de remboursement de la retenue à la source et, le cas échéant, de recours.