
L’autorité de la concurrence teste les engagements de la SNCF
L’autorité de la concurrence a lancé hier une consultation auprès des acteurs du transport urbain concernant les engagements pris par la SNCF relatifs à sa filiale Keolis. Ce test de marché fait suite à la saisine de l’autorité par Transdev fin 2012, à la suite de l’attribution d’un marché public d’assistance technique par la Compagnie des transports strasbourgeois à deux filiales de la SNCF: Keolis et SNCF Partenariat. «Un tandem inédit», précise l’autorité, suspecté d’entretenir une confusion entre les activités en monopole et les activités concurrentielles. Si l’autorité avait rejeté le 27 juin 2013 les demandes de mesures conservatoires, elle avait décidé de poursuivre l’instruction sur le fond. Les engagements de la SNCF sont destinés à renforcer l’autonomie de Keolis et à ne pas mobiliser indûment ses moyens ferroviaires dans les réponses aux appels d’offres qui concernent le conseil, l’assistance technique et l’accompagnement des exploitants de réseaux de transports.
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Solidarité du pape Léon XIV avec Gaza : appel à la paix face à la violence
Cité du Vatican - Le pape Léon XIV a exprimé dimanche la solidarité de l’Eglise envers la population palestinienne de la «terre martyrisée» de Gaza et déclaré qu’il n’y avait «pas d’avenir fondé sur la violence, l’exil forcé, la vengeance», à l’issue de la prière dominicale de l’Angelus place Saint-Pierre. S’adressant aux représentants d’associations catholiques rassemblées place Saint-Pierre derrière une banderole «paix pour Gaza», Léon XIV a salué «les initiatives qui dans toute l'Église expriment la solidarité avec les frères et sœurs qui souffrent dans cette terre martyrisée» de Gaza. «Je le répète: il n’y a pas d’avenir fondé sur la violence, l’exil forcé, la vengeance», a-t-il poursuivi. «Les peuples ont besoin de paix», a-t-il ajouté, sous les applaudissements des fidèles. Israël a lancé mardi une offensive majeure sur Gaza-ville, avec l’objectif affiché d’y anéantir le mouvement islamiste palestinien Hamas, dont l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël a déclenché la guerre dans la bande de Gaza. Cette offensive meurtrière, largement décriée par la communauté internationale, a provoqué la fuite de centaines de milliers d’habitants vers le sud du territoire, déjà complètement dévasté par bientôt deux années de guerre. © Agence France-Presse -
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Paris - La cheffe des Ecologistes Marine Tondelier a demandé dimanche au Premier ministre Sébastien Lecornu de mettre dans la balance de ses tractations avec les partis politiques un engagement contre l’accord de libre-échange entre des pays du Mercosur et l’Union européenne. «Je vais être d’accord avec la FNSEA», n’a pas manqué de souligner la cheffe du parti écologiste à l’antenne de LCI. "Ça fait des décennies que nous on défend les agriculteurs dans ce pays contre les traités de libre échange». Interrogée sur les sujets sur lesquels elle attendait des réponses du chef du gouvernement, engagé dans des tractations avec les forces politiques pour éviter une censure lors de la séquence budgétaire automnale, Mme Tondelier a notamment cité la fiscalité des plus aisés, la réforme des retraites, et le Mercosur. «Monsieur Macron, il y a quelques mois, était prêt à s’allonger sur les rails, disait-il, pour faire dérailler le Mercosur (...) Résultat, ils se sont couchés comme jamais, ils se sont couchés et ce traité est en train de passer, inquiétant fortement les agriculteurs», a-t-elle critiqué, demandant des «réponses» de l’exécutif. Bruxelles a lancé le processus de ratification de cet accord, qui doit permettre à l’UE d’exporter davantage de voitures, machines ou vins en Argentine, au Brésil, en Uruguay et au Paraguay. En retour, le traité facilitera l’entrée de viande, sucre, riz, miel ou soja sud-américains. Début septembre la France, qui menait l’opposition au sein des 27 contre cet accord, avait salué des garanties apportées par Bruxelles, sous forme notamment de clauses de sauvegarde renforcées, mais avait ajouté avoir encore «besoin de (les) analyser». «L’Union européenne, c’est nous», a insisté dimanche Marine Tondelier. «Si la France décide de s’opposer fortement, de monter au cocotier et d’en faire un point dur, alors nous entraînons des pays derrière nous parce qu’on n’est pas les seuls à avoir des agriculteurs», a-t-elle argué. Si la France voulait s’opposer à l’accord, elle ne pourrait pas le faire seule. Il lui faudrait réunir une «minorité de blocage», soit au moins quatre Etats représentant plus de 35% de la population de l’Union européenne. © Agence France-Presse