La gouvernance de Thales est fragilisée

En refusant d’obéir à Bercy, Henri Proglio met en danger le pacte entre l’Etat et les Dassault.
Bruno de Roulhac

Henri Proglio jette l’éponge mais sème le trouble. Celui qui devait devenir aujourd’hui président du conseil d’administration de Thales à l’issue de l’assemblée générale, renonce à se présenter. L’Etat lui avait demandé de couper ses liens avec Rosatom – il est administrateur de deux filiales de l’agence russe de l’énergie atomique – afin d’éviter tout risque de conflit d’intérêts. Pour le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, «cela ne nous paraissait pas compatible. C’est un problème d’éthique et de conflit d’intérêts». Mais l’ancien PDG d’EDF a refusé.

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