
La Chine frappe fort contre GSK dans l’affaire de corruption
La Chine a infligé au groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline une amende sans précédent par son montant de 3 milliards de yuans (380 millions d’euros) pour corruption active, annonce l’agence Chine nouvelle. Un tribunal de Changsha, province de Hunan, a aussi condamné Mark Reilly, ex-patron de GSK en Chine, et d’autres responsables du laboratoire britannique à des peines d’emprisonnement variant de deux à quatre ans, ajoute l’agence. Mark Reilly devrait être expulsé de Chine et n’accomplirait pas sa peine sur place. Selon la police chinoise, GSK a fait transiter jusqu'à 3 milliards de yuans par des agence de voyages pour faciliter l’octroi de pots-de-vin à des médecins et des fonctionnaires. GSK, qui a confirmé l’amende, a déclaré sur son site que les agissements de la filiale chinoise constituaient une «infraction nette» aux principes de gouvernance et de respect des lois du groupe. Le dossier GSK est la plus grosse affaire de corruption impliquant une société étrangère en Chine depuis celle de Rio Tinto en 2009, au terme de laquelle quatre responsables avaient été condamnés à des peines de prison variant de 7 à 14 ans.
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