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Skydance poursuit son pas de deux
Paramount Skydance s’apprête à faire une offre sur Warner Bros Discovery. Un autre révélateur de l'intensification de la concurrence dans l'audiovisuel, alors que les acteurs traditionnels se musclent pour s’imposer dans la bataille du streaming vidéo. L'initiative fait suite à l’acquisition très politique des studios Paramount par Skydance, avec de nouveaux acteurs dans l’univers du divertissement, la famille Ellison, proche de Donald Trump. -
«Le ralentissement américain n’exclut pas un risque inflationniste qui pourrait renforcer le portage du dollar»
Thierry Million, directeur de la gestion obligataire institutionnelle chez Allianz GI -
Les petites capitalisations enthousiasment Wall Street
Ce segment du marché a surperformé les grandes capitalisations depuis le rebond d’avril, avec une nette accélération en août sur les anticipations de baisses de taux de la Fed. Les valorisations sont désormais élevées et notamment conditionnées à la reprise du secteur manufacturier américain.
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UBS AM liste quatre ETF construits autour des «Mega Cap»
Le fournisseur segmente les indices MSCI World et MSCI USA en expositions autour des plus importantes capitalisations et... sans elles.
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Budget 2026: Yaël Braun-Pivet plaide pour un accord autour de 35 milliards d'économies
Paris - La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a appelé dimanche le gouvernement de Sébastien Lecornu et les partis à chercher un accord autour «de 35 à 36 milliards» d’euros d'économies dans le projet de budget 2026, soit moins que les 44 milliards initialement prévus par François Bayrou. «Il faut discuter et donc il va falloir baisser cette ambition» d'économies, a reconnu sur LCI Yaël Braun-Pivet, qui a exprimé sa satisfaction après la décision du Premier ministre Sébastien Lecornu d’abandonner la suppression de deux jours fériés, mesure qui était destinée à augmenter les recettes de l’Etat. «Je pense que l’on peut arriver à un accord autour d’une somme qui sera un peu moindre (et) si on pouvait avoir une cible à 35/36 milliards, ça serait bien», a-t-elle expliqué. «Maintenant, essayons de trouver le bon niveau qui nous permette de résorber cette dette et de nous inscrire dans une bonne trajectoire et d'être juste vis-à-vis de nos concitoyens», a affirmé la présidente macroniste de l’Assemblée nationale. «Il faut de la justice fiscale, c’est important», a-t-elle prévenu. «Il faut que tout le monde mette la main à la pâte pour que l’on puisse y arriver, patrons compris, entreprises comprises», a affirmé Yaël Braun-Pivet, en réponse au patron du Medef Patrick Martin qui brandit la menace d’une «grande mobilisation patronale» si les impôts des entreprises étaient augmentés. Après la main tendue de Sébastien Lecornu à la gauche, en particulier au PS, elle a appelé le parti d’Olivier Faure à ne «pas avoir une attitude qui serait une attitude de blocage». Elle a toutefois rejeté la proposition des socialistes d’appliquer la taxe Zucman sur les très hauts patrimoines, qui n’est «pas d’une bonne piste». Hors de question également pour elle de revenir sur la réforme des retraites, mais elle a donné des pistes pour un compromis sur «la pénibilité et la carrières des femmes». Elle a aussi refusé de revenir sur la politique de l’offre. «La France est redevenue le pays le plus attractif d’Europe parce que nous avons mené cette politique», a-t-elle déclaré. © Agence France-Presse -
«Fin de la corruption, bonne gouvernance, égalité économique»: au Népal, la nouvelle Première ministre promet d'être au diapason des manifestants
Katmandou - La nouvelle Première ministre du Népal, Sushila Karki, s’est engagée dimanche à répondre aux revendications des manifestants qui réclament «la fin de la corruption», après les émeutes du début de la semaine qui ont poussé son prédécesseur à la démission. «Nous devons travailler en accord avec la pensée de la génération Z» regroupant les personnes nées entre la fin des années 1990 et le début des années 2010, a déclaré Sushila Karki dans ses premières déclarations publiques depuis son entrée en fonction vendredi, après la démission du chef du gouvernement, KP Sharma Oli. «Ce que ce groupe réclame, c’est la fin de la corruption, une bonne gouvernance et l'égalité économique», a exposé l’ancienne présidente de la Cour suprême âgée de 73 ans. Et d’ajouter: «Vous et moi devons être déterminés à atteindre cet objectif». Au moins 72 morts La capitale, Katmandou, a été le théâtre lundi et mardi de violentes manifestations antigouvernementales qui ont fait au moins 72 morts et 191 blessés, selon un nouveau bilan communiqué dimanche par le secrétaire en chef du gouvernement, Eaknarayan Arya, révisant à la hausse un précédent bilan de 51 personnes tuées. Mme Karki a observé une minute de silence dimanche à la mémoire des victimes de ces troubles, les plus graves depuis l’abolition de la monarchie en 2008, suscités par la répression policière de manifestations dont les participants dénonçaient un blocage des réseaux sociaux et la corruption des élites. Elle a ajouté qu’elle et son gouvernement intérimaire «ne (resteraient) pas pas plus de six mois», des élections législatives étant prévues le 5 mars 2026, après la dissolution du Parlement. L’agenda de la première femme chargée de diriger le Népal s’annonce chargé et sa mission difficile, tant sont nombreuses les revendications des jeunes qui ont provoqué le départ du précédent gouvernement. La génération Z, durement frappée par le chômage, avait fait exploser sa colère lundi dans les rues du pays contre un gouvernement jugé corrompu et incapable de répondre à ses besoins. Dimanche, Mme Karki a entamé une série de réunions dans le complexe gouvernemental de Singha Durbar de la capitale, Katmandou, dont plusieurs bâtiments avaient été incendiés lors des manifestations mardi. Son nom a émergé en début de semaine sur les réseaux sociaux, semblant faire l’objet d’un certain consensus parmi les jeunes contestataires pour diriger le gouvernement provisoire. «Pas plus de six mois» Connue pour son indépendance et son franc parler, sa nomination a fait l’objet d’intenses négociations entre le chef de l’armée, Ashok Raj Sigdel, et le président, Ram Chandra Paudel. «La situation dans laquelle je me trouve, je ne l’ai pas souhaitée. Mon nom a émergé dans les rues,» a-t-elle affirmé. «Quelque soit la situation, nous ne resterons pas ici plus de six mois, nous assumerons nos responsabilités et promettrons de transmettre (le pourvoir) au prochain Parlement et aux ministres,» a-t-elle ajouté dans son allocution. Le président Paudel a affirmé samedi soir qu’"une solution pacifique avait été trouvée à l’issue d’un processus difficile». Il qualifié la situation de «très difficile, compliquée et grave» dans ce pays himalayen de 30 millions d’habitants. «Je lance un appel sincère à chacun pour tirer le meilleur parti de cette opportunité (...) pour réussir les élections du 5 mars,» a-t-il déclaré. Les soldats étaient moins présents dimanche dans les rues de la capitale, où ils avaient été déployés en grand nombre après les manifestations. Environ 12.500 détenus, qui ont profité des troubles pour s'évader de leurs prisons, étaient toujours dans la nature dimanche. Des dirigeants asiatiques ont félicité Mme Karki, notamment ceux des deux grands voisins du Népal, l’Inde et la Chine. Paavan MATHEMA © Agence France-Presse -
Enquête du PNF en France sur le patrimoine supposé frauduleux de Najib Mikati, ancien Premier ministre libanais
Paris - Les avocats d’associations qui accusent l’ancien Premier ministre libanais Najib Mikati de s'être constitué frauduleusement un important patrimoine ont annoncé dimanche à l’AFP avoir obtenu l’ouverture d’une enquête par le parquet national financier (PNF) à Paris autour de ces biens supposés «mal acquis». Interrogé récemment par l’AFP, le PNF ne souhaitait pas communiquer sur le sujet. L’enquête, dont a fait état dimanche le quotidien libanais L’Orient-le Jour, intervient après une plainte déposée en avril 2024 par le Collectif des victimes des pratiques frauduleuses et criminelles au Liban (CVPFCL) et l’association anti-corruption Sherpa, selon Me William Bourdon. Dimanche, le service de communication de Najib Mikati a indiqué à l’AFP «ne pas avoir été notifié». Lors du dépôt de la plainte, Najib Mikati avait assuré avoir «toujours agi dans le strict respect de la loi», tout comme les membres de sa famille. «L’origine de notre patrimoine familial est entièrement transparente, légitime et conforme à la législation», avait insisté celui qui a été Premier ministre du Liban à plusieurs reprises, et jusqu'à début 2025. Les associations accusent Najib Mikati, 69 ans, et ses proches, dont son frère Taha Mikati, d’avoir acquis différents biens en France et à l’étranger par des structures multiples, dont des montages offshore. Une fortune qu’ils auraient amassée frauduleusement, au mépris notamment du fisc. Leur plainte visait les infractions de blanchiment et recel ou complicité, association de malfaiteurs, le tout commis en bande organisée, circonstance aggravante. Elle a été complétée par de nouveaux éléments en avril 2025. Cette enquête «va peut-être réduire le pouvoir de nuisance de ceux qui cherchent à tout prix à saper le processus en cours pour que cesse la prédation des intérêts privés sur l’Etat et l’intérêt public des Libanais», ont déclaré à l’AFP les avocats William Bourdon et Vincent Brengharth. Najib Mikati, qui a fait fortune dans les télécoms, et son frère Taha, sont présentés par les plaignants comme faisant partie des plus grandes fortunes du Liban, propriétaires de yachts, de jets privés ou encore d’immeubles sur la Côte d’Azur. Plusieurs enfants des frères Mikati sont aussi visés comme de potentiels receleurs de l’argent supposément blanchi. Les associations plaignantes sont déjà à l’origine de l’enquête autour de l’enrichissement de l’ancien dirigeant de la banque du Liban, Riad Salamé. Une information judiciaire est en cours à Paris et Riad Salamé fait l’objet d’un mandat d’arrêt international, tandis que son frère Raja Salamé a été mis en examen. Ils contestent fermement les faits. © Agence France-Presse