La Sfil a réduit son encours de prêts toxiques en 2014

La Société de financement local (Sfil) affichera à nouveau une perte nette en 2014, mais celle-ci sera bien moindre qu’en 2013, où elle a atteint 69 millions d’euros, a prévenu son PDG Philippe Mills au cours de son audition devant la Commission des finances au Sénat. En cause, la désensibilisation au risque des prêts toxiques des collectivités. Toutefois, l’institution publique, créée après la faillite de Dexia, a réduit son stock de prêts sensibles de 1,5 milliard d’euros l’année dernière. Elle dépasse ainsi son objectif, fixé à un milliard. Fin février, l’encours atteignait 6,1 milliards. La part des crédits sensibles est passée de 19% en 2013 à 14,7% aujourd’hui. La mission de la Sfil est de financer les collectivités locales et les hôpitaux, marché dominé par Dexia jusqu'à sa faillite, mais aussi de réduire le risque de leurs prêts structurés. Pour 2015, la Sfil s’est fixé un programme d'émission d’obligations sécurisées compris entre 4,5 et 5,5 milliards d’euros.

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