
Euronext va acquérir Borsa Italiana pour 4,33 milliards d’euros

L’opérateur boursier paneuropéen Euronext a annoncé vendredi avoir trouvé un accord pour le rachat de 100% du capital de Borsa Italiana, l’opérateur de la Bourse de Milan, auprès de LSE Group, pour un montant de 4,33 milliards d’euros en numéraire.
Euronext avait indiqué le 18 septembre être entré en négociations exclusives avec LSE Group, l’opérateur de la Bourse de Londres, pour racheter Borsa Italiana, en association avec Cassa Depositi e Prestiti (CDP), la Caisse des dépôts italienne, et la banque Intesa Sanpaolo.
Euronext a confirmé vendredi que cette acquisition serait financée au moyen de la trésorerie existante, d’une émission de dette, d’une augmentation de capital réservée à CDP Equity et Intesa Sanpaolo ainsi que d’une autre levée de fonds, réalisée auprès de ses actionnaires. Le groupe a expliqué vouloir maintenir sa note en catégorie investissement ainsi que «sa structure financière robuste».
L’acquisition de Borsa Italiana doit être immédiatement relutive pour Euronext et lui procurer des synergies de 60 millions d’euros, avant impôts, d’ici à la troisième année suivant l’intégration de la Bourse de Milan. Trois ans après la réalisation de l’opération, Borsa Italiana devrait augmenter de plus de 10% le bénéfice net par action ajusté d’Euronext.
La finalisation de la transaction devrait intervenir au cours du premier semestre 2021. L’opération est conditionnée à la validation par la Commission Européenne du rachat de Refinitiv, spécialiste de l’information financière et des terminaux, par LSE Group, et à l’accord des actionnaires d’Euronext, convoqués en assemblée générale extraordinaire le 20 novembre.
Plus d'articles du même thème
-
La semaine prochaine, Christine Lagarde et Jerome Powell seront sur le gril
Les deux banquiers centraux seront interrogés sur leurs récentes décisions de politiques monétaires. Des indicateurs d'inflation sont aussi attendus en Europe et aux Etats-Unis. -
Les valorisations de l’immobilier commercial approchent des plus bas
Le mouvement semble bien amorcé sur les bureaux, et surtout sur les commerces qui avaient davantage subi la crise du covid. -
Delubac innove dans le paiement, Lyf atteint la rentabilité
Paris Retail Week suite : Delubac lance un nouveau moyen de paiement 100% français, le portefeuille électronique Lyf dépasse les 3,5 millions de comptes utilisateurs.
Sujets d'actualité
- Société Générale : le mythe têtu de la «création de valeur»
- La Société Générale dévoile des ambitions décevantes pour 2026
- Après les années Oudéa, Slawomir Krupa met la Société Générale au régime sec
- L’ancien patron de la Bred, Olivier Klein, arrive chez Lazard
- La zone euro se dirige vers la récession
Contenu de nos partenaires
-
Exclusif
Séisme au Maroc: dans les coulisses du jour le plus long de Mohammed VI
L'Opinion a reconstitué les premières heures post sinistre du roi du Maroc pour répondre à la catastrophe naturelle la plus mortelle de son règne -
Spécial Pologne
« Les Russes veulent revenir » - la tribune d'Eryk Mistewicz
« Il y a 30 ans, le dernier soldat soviétique a quitté la Pologne. À en croire les idéologues de Poutine, les Russes aimeraient aujourd'hui retourner en Pologne et dans toute l'Europe centrale. Nous faisons tout, nous, Polonais et Ukrainiens, Français aussi, tous en Europe et aux États-Unis, pour les en empêcher », explique le président de l'Instytut Nowych Mediówryk. -
Editorial
Antonio Guterres, le prophète de malheur qui ne fait peur à personne
Le Secrétaire Général de l’Onu va crescendo dans les prévisions apocalyptiques