
Les investisseurs saluent les comptes trimestriels de BNP Paribas
L’action de la banque française a ouvert en hausse de 4,2% ce matin et progressait encore de 4,1% à midi (à 50,45 euros), suite à la publication de résultats solides au troisième trimestre dans l’ensemble de ses métiers. Son produit net bancaire (PNB) a progressé de 3,9% à 9,54 milliards d’euros, tandis que le résultat net affiche une augmentation de 10,6% à 1,5 milliard. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice progresse de 12,5% à 1,73 milliard d’euros.
Le pôle de banque de financement et d’investissement (BFI) a vu son PNB progresser de 2,9%, soutenu par l’activité de change et de taux (+16% à 911 millions), qui fait plus que compenser la chute équivalente des revenus dans les actions et conseil. Dans le même temps, les revenus du pôle de banque de détail ont crû de 3,8% alors qu’ils avaient reculé, de 2,5%, entre avril et juin. Son activité a reculé en France (-2,2%): l’encadrement des commissions d’intervention par la loi bancaire de 2013 pèse toujours sur les revenus de commissions, tandis que la faiblesse persistante des taux d’intérêt et l’atonie économique du pays jouent en défaveur des marges d’intérêt.
Au trimestre précédent, BNP Paribas avait essuyé une perte historique de 4,3 milliards d’euros liée au règlement de son contentieux aux Etats-Unis sur le contournement de l’embargo américain. Les comptes du troisième trimestre «sont bons et montrent que la banque se relève de ses mésaventures américaines. Elle affiche sur 9 mois un ROE normalisé de 8% qui témoigne cependant d’une route encore longue pour atteindre un niveau supérieur à 10%», indique CM-CIC Securities dans une note.
Plus d'articles du même thème
-
Volkswagen est pénalisé par les déboires de sa filiale Porsche
Le revirement du constructeur de Stuttgart dans les véhicules électriques aura un impact négatif sur sa marge d’exploitation et sur les comptes annuels de sa maison mère. -
«Nous préférons les obligations d'entreprise aux obligations d'Etat»
Wilfrid Galand, directeur stratégiste chez Montpensier Arbevel -
L’AMF veut se doter de nouveaux pouvoirs contre la criminalité organisée
Une proposition de loi visant à lutter contre la fraude financière et à renforcer la sécurité financière devrait être examinée prochainement par la commission des finances de l’Assemblée nationale. Si certains se félicitent de cette évolution, d’autres s’interrogent sur la pertinence d’accorder au gendarme boursier des pouvoirs réservés jusqu’alors au juge pénal.
Sujets d'actualité
ETF à la Une

DWS cote trois ETF de petites capitalisations
- Le patron de la Société Générale prend la menace Revolut au sérieux
- L’AMF sanctionne Altaroc et ses deux dirigeants à hauteur de 1,3 million d’euros
- BNP Paribas confirme ses objectifs 2025 et dévoile des ambitions pour 2028
- Le Crédit Agricole revendique une place dans l’accès aux soins et les services aux plus âgés
- Rubis confirme avoir engagé des discussions avec des acteurs industriels et financiers
Contenu de nos partenaires
-
Vœu pieux
Palestine : Macron joue son va-tout
Lundi soir, le président français reconnaîtra l'Etat de Palestine à l'ONU. Une première étape pour tenter de mettre fin au conflit à Gaza. Mais c'est sans compter l'hostilité d'Israël et des Etats-Unis -
Editorial
Taxe Zucman : une attaque contre la liberté
Sa leçon est claire : la radicalité conduit à davantage de radicalité, et appelle son complément naturel, l'oppression -
Une séparation
Entre Gabriel Attal et Emmanuel Macron, le parti Renaissance vit la première rupture de son histoire
A Arras, dimanche, la rentrée politique du parti présidentiel s'est déroulée devant une salle vidée de ses ministres. Ces derniers craignaient d'être associés à la volonté de Gabriel Attal de couper tout lien avec Emmanuel Macron