Pierre-Maxime Duminil, directeur général de la CAVAMAC, a participé le 8 décembre dernier au panel de la Journée nationale des investisseurs intitulé : « Les taux négatifs remettent-ils en question les apports de la théorie économique et financière? Comment optimiser la gestion des placements à revenus fixes ? » En amont de ce panel, il a nous décrit comment son portefeuille est affecté par l’évolution des taux mais aussi nous fait part de ses inquiétudes relatives au projet de réforme de la réglementation financière des Caisses de retraite.
Invesco a recruté Tina Siu au sein de son équipe commerciale en charge des institutionnels à Hong Kong, rapporte le site spécialisé Asian Investor. L’intéressée officiait précédemment chez Syz Asset Management, qui a fermé fin 2016 son bureau de Hong Kong, où elle a travaillé pendant deux ans. Auparavant, elle avait occupé le poste de directrice des ventes institutionnelles chez Swiss & Global Asset Managemnent de janvier 2008 à septembre 2014, selon son profil LinkedIn.Son arrivée intervient quelques mois après le départ de trois collaborateurs d’Invesco qui ont rejoint le groupe américain TIAA. Simon England-Brammer, anciennement responsable des institutionnels pour Hong Kong, l’Asie du sud-est et la Corée du Sud, a quitté Invesco en août pour rejoindre TIAA. Il était accompagné de Kelvin Cheung et Tan Yang Li, deux commerciaux senior en charge des institutionnels.
Le fournisseur de fonds indiciels cotés Source a annoncé, ce 16 janvier, le lancement d’un nouvel ETF dédié aux matières premières, baptisé Source Bloomberg Commodity Ucits. Ce nouveau produit a été conçu pour suivre l’indice Bloomberg Commodity (BCOM) « pour un coût environ deux fois inférieur à celui de certains fonds concurrents », avance la société de gestion dans un communiqué. De fait, son coût total est de 0,40% par an, dont 0,19% de frais courants (frais de gestion, de dépositaires, administratifs…) et 0,21% de frais de swap. Domicilié en Irlande, ce nouvel ETF est libellé en dollar et n’est pour l’heure disponible qu’au London Stock Exchange, la Bourse de Londres. Désormais, Source dispose de plus de 4 milliards de dollars d’encours sous gestion dans les matières premières. Ce lancement intervient alors que les investisseurs européens ont placé près de 2 milliards de dollars dans des ETF de matières premières diversifiées en 2016.
Le premier assureur suisse veut réduire les dépenses faites sur de grands projets technologiques, a déclaré aujourd’hui dans une interview à Bloomberg Cecilia Reyes, directrice des risques, soulignant la difficulté de « gérer et récupérer les bénéfices tirés de ces investissements ». « Nous allons les réduire et mieux concentrer nos efforts », a-t-elle poursuivi. Zurich Insurance, qui a présenté son plan stratégique le 17 novembre dernier, souhaite réaliser 1,5 milliard de dollars d’économies nettes entre 2015 et 2019 en optimisant les systèmes d’information, les ressources et les contrats fournisseurs. Cecilia Reyes n’a pas exclu la possibilité de supprimer des postes, expliquant que le groupe avait « beaucoup de leviers pour gérer [ses] coûts ».
Directeur depuis 2013 de la BFI, de la banque privée, de la gestion d'actifs et des métiers titres, le dirigeant est désormais directeur général délégué.
Comme chaque année, l’ACPR a publié un rapport sur le bilan et la solvabilité des organismes assureurs français dans le paradigme Solvabilité 2. Cette année le rapport a été enrichi, notamment d’informations sur les actifs financiers issus des nouveaux QRT (quantitative reporting templates) remplis lors des exercices trimestriels pour les organismes assureurs non exemptés. Ainsi, l’étude repose-t-elle à la fois sur le bilan d’ouverture « simplifié » du 1er janvier 2016 mais également sur deux exercices trimestriels (à fin mars et à fin juin 2016) réalisés par les entreprises non concernées par l’exemption.
MACSF Epargne Retraite, la Mutuelle d’Assurance du Corps de Santé Français et La Financière de l’Echiquier, via sa filiale d’incubation Iéna Venture entrent au capital du groupe Convictions AM, aux côtés du groupe La Française, actionnaire depuis la création de la société. Nicolas Duban, qui conserve le contrôle de Convictions AM est nommé Président à compter du 1er janvier 2017. Il avait rejoint l’entreprise fin 2014 en qualité de Directeur général et acquis le contrôle à cette occasion. Philippe Delienne, fondateur de la société en 2007 reste actionnaire, réduisant sa participation pour permettre l’entrée au capital des deux gestionnaires d’actifs. Les deux actionnaires apporteront leur soutien au nouveau projet de développement de Convictions AM, centré sur l’évolution du processus de gestion amorcée par l’arrivée de Pierre Hervé, en 2015, ce dernier ayant été nommé Directeur de la gestion en mars 2016. Convictions AM déploie une nouvelle approche stratégique multifactorielle modélisée devenue la colonne vertébrale du processus de gestion et permettant aux gérants d’étoffer leurs convictions. Un comité d’experts réunissant des personnalités reconnues éclaire de plus l’équipe de gestion de leurs analyses de l’environnement géopolitique, macroéconomique et monétaire. Roger Caniard, Directeur financier du groupe MACSF et Didier Le Menestrel, Président-directeur général de La Financière de l’Echiquier rejoignent le Conseil du Groupe Convictions, aux côtés de Patrick Rivière et Thierry Sévoumians pour La Française, Nicolas Duban (Président), Philippe Delienne et Alain Wicker. L’opération est soumise à l’agrément de l’AMF. Roger Caniard déclare : « Convictions AM dispose d’un savoir faire unique en matière de gestion multifactorielle et d’une équipe de direction que nous connaissons depuis longtemps. L’évolution de la structure capitalistique de Convictions et de son Conseil sera un atout pour franchir une nouvelle étape dans la croissance de l’entreprise. Nous sommes très heureux d’accompagner Nicolas Duban à cette occasion ». Didier Le Menestrel déclare : « Nous sommes ravis d’accompagner Convictions AM dans cette nouvelle étape de son développement. Les qualités de Nicolas Duban et le formidable travail accompli par Pierre Hervé sur le cœur de la gestion – le moteur de l’entreprise – nous ont convaincus : tous deux contribuent grandement à la dynamique d’innovation de l’industrie de la gestion d’actifs. » Patrick Rivière déclare : « Nous nous félicitons de l’entrée de MACSF Epargne Retraite et de La Financière de l’Echiquier au capital de Convictions AM démontrant ainsi la qualité de la transition opérée chez Convictions AM, tant en terme de management que de processus de gestion » Alain Wicker déclare : « L’équipe de Convictions AM que je tiens en haute estime et dont je salue la réactivité dans cette période difficile pour la gestion, me semble avoir fixé un cap porteur de performance pour ses clients. » Philippe Delienne déclare : «Je suis particulièrement heureux d’avoir pu faciliter la transition de Convictions AM avec l’entrée au capital de partenaires de grande qualité, ce qui valide la pertinence de l’orientation stratégique donnée par Nicolas Duban à la société. Ceci sera, j’en suis sûr, très favorable pour les clients et pour les collaborateurs. » Nicolas Duban déclare : « Avec cette étape, nous finalisons les travaux entrepris pour établir solidement les fondations de la nouvelle ambition que nous souhaitons pour Convictions AM. La présence à nos côtés de ces acteurs majeurs nous renforce et permet d’accélérer la diffusion de nos solutions de gestion avec pour seul objectif la satisfaction de la clientèle. »
Le directeur général de Syngenta, Erik Fyrwald, a dit lundi s’attendre à obtenir prochainement le feu vert des autorités de tutelle à son projet de fusion de 40,6 milliards d’euros avec China National Chemical (ChemChina). « Je suis très confiant sur une finalisation de l’accord. Il y a beaucoup d’avancées », a-t-il dit dans une interview accordée à la chaîne de télévision CNBC, à l’occasion du Forum économique mondial à Davos. Le mariage entre la société phytopharmaceutique suisse et le géant public chinois de la chimie, annoncé il y a près d’un an, a déjà été approuvé par des autorités de plusieurs grands marchés, aux Etats-Unis et en Australie notamment.
The ETF platform from Deutsche Bank Asset Management, which has been growing strongly for several eyars, has had to confront new headwinds in October as a result of the fine levelled against its parent company, which worried investors. But Houda Ennebati, head of db X-trackers Deutsche AM in France, explains to Newsmanagers how the platform is planning to rebound.
La Grande-Bretagne pourrait devoir changer de modèle économique pour rester compétitive en l’absence d’accord sur l’accès au marché unique européen dans le cadre du Brexit, a prévenu le ministre britannique des Finances, Phillip Hammond, lors d’une interview accordée au journal dominical allemand Welt am Sonntag. Interrogé sur le projet de Londres de réduire l’impôt sur les sociétés, Philip Hammond dit espérer que l'économie britannique pourra conserver son identité européenne, avec le système fiscal et la réglementation qui en sont la marque. «Mais si on est contraints de faire autre chose, alors il nous faudra faire autre chose», a-t-il déclaré. Dans l’interview, Philip Hammond précise que le gouvernement britannique n’a pas encore arrêté sa position sur le type de contrôle qu’il entend exercer sur l’immigration. Theresa May prononcera mardi un discours important à Londres devant un parterre de diplomates et de hauts responsables britanniques, y compris l'équipe qui sera chargée de négocier le Brexit, ont fait savoir ses services hier. Le Sunday Times rapportait hier que la Première ministre devrait annoncer être prête à renoncer à l’union douanière pour retrouver le contrôle sur l’immigration, faisant chuter la livre.
Les hedge funds arbitrant notamment les fusions-acquisitions arrivent en tête de l’industrie, qui a battu les indices actions avec un gain annuel de 6%.
Partenaire de l’initiative LabChain lancée par la Caisse des Dépôts fin 2015, CACEIS travaille activement au développement de l’introduction de la révolution blockchain au sein de ses métiers. Si cette nouvelle technologie n’en est qu’à ses prémices, ce registre décentralisé et partagé pourrait considérablement simplifier les échanges entre les acteurs financiers dont les investisseurs institutionnels. Arnaud Misset, group product director chez CACEIS, nous détaille les études et projets sur lesquels le groupe travaille actuellement. Il est intervenu dans un panel radio dédié à la blockchain lors de la Journée nationale des investisseurs, le 8 décembre dernier, à Paris.
Comment se prémunir dans un monde devenu de plus en plus complexe ? Existe-t-il un moyen de protéger ses plus-values ? Instit Invest a tenté de répondre à ces questions à l’occasion de la JNI 2016, le 8 décembre dernier, dans un panel animé par Ludivine Garnaud, rédactrice en chef d’Instit Invest et réunissant Alexandre Attal, gérant de portefeuilles multi-actifs pour Russell Investments France, Paul Gasly, multigérant chez Humanis Gestion d’Actifs, Philippe Goubeault, directeur financier de l’Agirc-Arrco, Daniel Cohen, économiste et professeur à l’ENS.
Les investisseurs institutionnels anticipent assez unanimement une remontée progressive des taux. Si cette dernière peut affecter les portefeuilles de certains d’entre eux, elle devrait néanmoins permettre à tous de retrouver des opportunités de placements sur les marchés obligataires.
Pensio B gère les pensions de retraite des ouvriers belges de la construction. Le fonds qui affiche 580 millions d’euros d’encours, compte notamment se lancer dans l’infrastructure pour diversifier ses placements et soutenir le secteur de la construction. L’enjeu est de taille pour ces 150.000 de salariés dont les retraites dépendent du bon choix de placements du fonds et de son gérant Bernard Caroyez.
Calpers (California Public Employees’ Retirement System) travaille à un projet d’internalisation de sa gestion de 30 milliards de dollars, afin de réduire les coûts, rapporte Bloomberg. Le fonds de pension américain de 306 milliards de dollars supervise près de 70 % de ses actifs en interne. Cette part devrait augmenter, Calpers développant des ressources pour s’occuper du private equity, de l’immobilier et des infrastructures, selon le directeur des investissements, Ted Eliopoulos. « Je pense que 75 %, voire 80 % » est l’objectif à long terme, a-t-il déclaré dans une interview à Bloomberg Television.
Eulerian Technologies a annoncé l’entrée à son capital de Isai Gestion, via son fonds de Growth Equity. Cette opération est complétée par un financement obligataire apporté par Isatis Capital. Eulerian Technologies, qui est un éditeur SaaS de solutions d’attribution marketing et DMP a levé 5 millions d’euros via ces opérations. Créé à Paris en 2002 et comptant 50 salariés, la société indique que «les fonds financeront l’accélération de la croissance organique avec notamment un renforcement significatif des efforts R&D et des équipes dédiées au support des clients qu’Eulerian Technologies entend accompagner sur des problématiques de plus en plus critiques. Par ailleurs, Eulerian Technologies mettra en place une organisation internationale plus complète pour répondre localement aux besoins de ses clients."Pour rappel, Isai est un fonds d’entrepreneurs internet français, fondé par Pierre Kosciusko-Morizet, Geoffroy Roux de Bezieux, Stéphane Treppoz et Ouriel Ohayon.Isai intervient au travers de trois fonds : deux fonds de capital-risque et un fonds de capital-développement/LBO. Isai Gestion est une société de gestion de portefeuille agréée par l’AMF et gère 160 millions d’euros.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } CalPERS (California Public Employees’ Retirement System) is working on a project to bring USD30bn in management in-house in order to reduce costs, Bloomberg reports. The US pension fund with USD306bn manages nearly 70% of its assets internally. This stake is expected to increase. CalPERS is developing resources to handle private equity, real estate and infrastructure, its chief investment officer, Ted Eliopoulos, says. “I think that 75%, or 80% is the long-term objective,” he has said in an interview with Bloomberg Television.
Jean Berthon est devenu le président de Gaipare. Jean-Paul Jacamon lui cède la place après 10 ans à la présidence de l’association d'épargnants. Jean Berthon est aussi président de la Faider (Fédération des Associations Indépendantes des Épargnants pour la Retraite) depuis 2009. Polytechnicien et diplômé de l’Institut des Actuaires, il a commencé sa carrière à la Caisse des Dépôts et Consignations. Il a ensuite occupé diverses fonctions dans la banque et l’assurance, notamment à la Banque Rothschild, dans le groupe Demachy-Worms & Cie, où il a présidé Demachy Worms & Cie Gestion, société de gestion de portefeuille du groupe, et au sein du Groupe de compagnies d’assurance Athena. Actuaire agrégé, il a été élu Président de l’Institut des Actuaires Français en 1994. Il a également créé en 2007 la Fondation du Risque, fondation d’utilité publique française destinée à promouvoir la recherche sur le risque, dont il est Vice-Président du Conseil de Surveillance. Il siège à la Commission Epargnants de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) depuis avril 2009 et à la Commission des Pratiques Commerciales de l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de résolution). Il est aussi membre du Comité Consultatif du Secteur Financier. Il a été élu en 2013 Président de Better Finance, fédération regroupant au niveau européen plus de 4 millions d’épargnants répartis dans l’ensemble de l’Union Européenne.
Après la COP 21, quand en est-il du suivi des engagements des investisseurs en faveur du climat ? L’avenir de la planète tient-il une place nouvelle dans l'allocation d’actifs des institutionnels ? Avec article 173, les obligations des investisseurs français sont-elles alignées sur celles des étrangers ? Christian Carrega, directeur général de Prefon, Pierre Valentin, président du directoire d’Ecofi Investissements, Hamid Hamoura, gérant de portefeuille à la direction des gestions d’actifs chez BNP Paribas Cardif et Jochem Krimphoff, directeur adjoint de WWF, ont répondu à ces questions à l’occasion du panel télé du 8 décembre dernier de la 3ème édition de la JNI.
Après Edmond de Rothschild (Suisse), c’est au tour du groupe Syz de réduire la voilure en Asie. La banque privée suisse vient en effet de fermer son bureau de Hong Kong, mettant ainsi fin à son activité de gestion d’actifs dans la région après 10 ans de présence, révèle Asian Investor. « Syz Asset Management a décidé de recentrer ses activités à Genève et de se concentrer sur les marchés d’Europe continentale », a indiqué à Asian Investor un porte-parole du groupe bancaire. En conséquence, le bureau de Kong Hong a officiellement fermé ses portes fin 2016. Cette annonce intervient alors que Suzanna Wong, la responsable commerciale de Syz AM pour l’Asie, a quitté la société pour rejoindre Vontobel Asset Management (lire NewsManagers du 11 janvier 2017).
Pierre-Grégoire Marly, professeur agrégé des facultés de droit et doyen de la faculté de droit du Mans, analyse les conséquences de la notice ACPR du 2 novembre 2016 portant sur la désignation des "dirigeants effectifs" et des "responsables de fonctions clés" au sein du régime Solvabilité II
Les CCI appréhendaient fortement le projet de Loi Finances 2017 qui prévoyait initialement une baisse de leurs ressources à hauteur de 60 millions d’euros (14 millions pour la seule CCI Paris Ile-de-France). Une annonce de baisse qui se rajoutait aux nombreuses diminutions des années précédentes. Les CCI avaient alors entamé des démarches de protestations pour faire savoir leurs craintes de pouvoir poursuivre leurs missions et objectifs. Les banderoles peuvent être rangées Que les CCI se rassurent, les menaces de diminution de leurs ressources qui planaient ces derniers temps ne sont plus. En effet face aux nombreux efforts consentis ces dernières années par les CCI, dont une baisse de 130 millions d’euros l’an dernier, certains députés ont pris leur défense pour que ces dernières ne subissent pas une nouvelle perte de ressource fiscale. Trois députés de Haute-Savoie, Lionel Tardy, Virginie Duby-Muller et Martial Saddier ont ainsi obtenu le maintien de la ressource fiscale affectée aux CCI. Et mercredi 14 décembre matin en Commission des finances, leur amendement annulant cette baisse a été adoptée. « Le montant envisagé risquait de mettre en péril le bon fonctionnement du réseau des CCI et en particulier celle des Alpes-de-Haute-Provence» indique le député Christophe Castaner, qui a co-signé l’amendement. «Il a été obtenu que le gouvernement recule et il n’y aura pas de baisse. Dans notre département, une telle mesure aurait fragilisé le nouveau bureau et conseil d’administration, fraîchement élus ». Extrait Amendement N°I-496, Article 17 « Cet amendement vise à supprimer la baisse des ressources de 60 millions des CCI, ces dernières ont subi ces dernières années de fortes baisses et elles ont besoin de stabilité pour assurer leur mission de service public. Entre 2012?2016, les ressources des CCI ont déjà diminué de 35 % passant de 1 383 millions d’euros à 896 millions d’euros. Sur la même période le budget de l’État passait de 1 934 milliards à 1 920 milliards soit - 0,7 %. Par rapport à 2010, l’effort de l’État a consisté en une réduction de 100 milliards soit - 5 %. Par rapport à cette référence 2010, la baisse des ressources des CCI est de - 27 %. Ces chiffres montrent qu’il était sans doute nécessaire d’ajuster les ressources des CCI par rapport à leur pic de ressources de 2012 et l’anomalie qui faisait qu’en 2011 et 2012 pendant que les ressources de l’État baissaient, celles des chambres de commerce et d’industrie augmentaient. Ils montrent aussi que sur la base du référentiel moins contestable de 2010, l’effort demandé aux CCI est plus de 5 fois celui demandé à l’État. La ponction du projet de loi de finances pour 2017 vient porter l’effort par rapport à 2010 à une baisse de - 31,5 % soit plus de 6 fois l’effort fait par l’État pour lui-même. La disproportion des efforts est anormale, au regard de l’importante contribution économique, qu’apporte les CCI aux territoires. Les CCI poursuivent malgré cela leurs missions de service public dans des conditions où les agents publics des chambres sont très fortement sous tension. Cette tension intervient aussi au moment de la répartition de la ressource au sein de la région. Les voix sont réparties entre les différentes CCI territoriales d’une même région en fonction de la pesée économique. Il s’en suit que les territoires plus pauvres sont sous-représentés au moment du vote et que la répartition se fait en leur défaveur. Ainsi, entre 2010 et 2016, alors que la baisse de la ressource a été de 27 % au niveau national, le montant de la ressource fiscale de la CCI métropolitaine Brest (CCIM Brest) a baissé de 4,1 millions d’euros soit de 43,5 %. La situation comparative avec les autres chambres consulaires rend le projet de loi de finances 2017 inexplicable, tant aux entreprises qu’aux agents. D’un côté, une stabilité des ressources pour les chambres de métiers et de l’artisanat et les chambres d’agriculture, de l’autre, la poursuite de la dégringolade pour les chambres de commerce et d’industrie. Les chambres de commerce et d’industrie sont pourtant tout autant engagées que leurs consœurs pour soutenir les politiques publiques. Ainsi, pour prendre comme exemple la CCIM Brest, cette dernière gère le campus des métiers, outil d’un coût de 45 millions d’euros au service de 1 900 apprentis, qu’elle a construit en apportant 15 millions d’euros de ses fonds propres et que le Président de la République a inauguré le 30 avril 2015, elle s’est résolument engagée dans le plan de relance de l’apprentissage (500 000 apprentis) avec des effectifs en forte progression, elle s’est également mobilisée sur les nouvelles technologies, sur la French tech, sur le commerce en milieu rural, sur la transition énergétique et écologique et bien sûr, elle continue d’œuvrer pour l’exportation, pour le développement de l’enseignement supérieur, pour la formation des demandeurs d’emplois et la formation tout au long de la vie. » Une bonne nouvelle donc, pour l’ensemble des Chambres de Commerce et d’Industrie françaises.
La MACSF, qui a présenté ce mercredi 11 janvier les résultats de son activité assurance-vie et sa stratégie financière, a indiqué avoir enrichi sa gamme de 3 nouveaux supports en unités de compte sur la retraite et contrats de capitalisation avec DNCA Eurose (+2,36% en 2016), Pictet Global Megatrend (+4,69%) et JP Morgan Global Income (+5,62%). La MACSF a décidé de modifier ses trois profils de gestion (sécurité, équilibre, dynamique) à partir de juillet 2017 au sein de son assurance-vie RES multisupport. Quatre fonds externes viennent ainsi composer les portefeuilles, avec le fonds en euros RES. Il s’agit de 2 fonds diversifiés patrimoniaux complémentaires à risque modéré (Eurose et JP Morgan Global Income) et de 2 fonds actions : DWS Top Dividende et Medi Actions. « L’objectif pour la MACSF est d’avoir des profils plus défensifs (thématique de la génération de revenus dans un environnement de taux bas) et plus diversifiés, ainsi qu’une volatilité sensiblement réduite par rapport aux anciens profils », a indiqué Roger Caniard, directeur financier du groupe MACSF. Du côté du fonds euro, Roger Caniard estime qu’il est « un des plus performants du marché avec une gestion prudente et opportuniste qui a bénéficié une fois de plus d’une gestion active de la partie actions qui a contribué nettement à la formation du taux. Les profils affichent des performances satisfaisantes dans un environnement de marché qui est longtemps demeuré difficile, avant la nette amélioration de fin d’année. Nos fonds patrimoniaux affichent tous les trois de bonne performances et nos SCPI ont rencontré un beau succès de commercialisation ». « En ce qui concerne la gestion du fonds euro RES, nous avons, comme les années précédentes, augmenté la part des obligations à taux fixe, de l’immobilier et des actions au détriment des obligations convertibles dont la part dans l’actif total continue de diminuer. Nous avons aussi augmenté notre diversification aux OPCVM et notre exposition aux actifs non cotés », a indiqué Eric Dubos, directeur financier du groupe MACSF.
Selon nos informations, Jérémie Garrot remplace Michel Lopez (partant à la retraite) comme directeur général adjoint à L’Auxiliaire, la mutuelle lyonnaise d’assurance des professionnels du bâtiment et des travaux publics. Jérémie Garrot, ancien directeur des risques, prend désormais en charge la direction financière du groupe. Ce centralien de Lyon qui a repris des études d’actuariat à l’Université de Lyon 1(2007-09) a été responsable de la modélisation solvabilité 2 chez Actuaris de 2008 à 2014 puis responsable des risques à L’Auxiliaire à partir de 2014.
L’Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC), dont la stratégie des prochaines années est de créer les conditions favorables à un doublement de la taille du marché du capital-investissement français à moyen terme, annonce trois nominations pour muscler son organisation et relever ce défi collectif. A cette occasion Olivier Millet, Président de l’AFIC, a déclaré : « L’AFIC s’est fixé un programme ambitieux et réaliste pour contribuer à faire croître la taille des entreprises françaises, en doublant celle du marché du capital-investissement français, devenu un acteur incontournable de la croissance des entreprises et du dynamisme de l’économie. Pour accompagner cette ambition, en lien avec le Conseil d’Administration, j’ai souhaité consolider la puissance de notre organisation et renforcer ses principaux dirigeants et porte-paroles dans leur mandat de représentation de l’AFIC. S’il s’agit de leur témoigner notre reconnaissance pour les actions qu’ils ont menées, il s’agit aussi de leur exprimer notre confiance et nos encouragements, ainsi qu’à l’équipe de l’AFIC dans sa totalité, dans leur capacité à gérer les mutations nécessaires qui sont devant nous, et d’être les garants de notre cohésion, de la pertinence et de la visibilité de nos actions. » Paul Perpère, Délégué Général de l’AFIC, dirigeant permanent de l’association depuis janvier 2011, devient Directeur Général et a un rôle renforcé pour mobiliser, entraîner et coordonner les énergies. France Vassaux, Directrice des Affaires Juridiques et Fiscales depuis septembre 2011, voit ses activités élargies en tant que Secrétaire Générale, et contribue ainsi à la gestion des instances de gouvernance de l’association : Conseil d’administration, Assemblée générale, Comité de sélection, et Commission de déontologie. Paul Perpère et France Vassaux assumeront un rôle renforcé auprès des instances européennes, à la fois auprès des autorités à Bruxelles et auprès d’Invest Europe, association européenne du capital-investissement, en soutien des membres actifs de l’AFIC qui y sont également adhérents. Antoinette Darpy, qui pilote déjà les relations presse de l’association depuis septembre 2011, est nommée Directrice de la Communication. Cette évolution marque la volonté de l’association d’être un organe de communication interne et externe puissant, en lien avec ses membres. Ces nominations sont effectives depuis le 1er janvier 2017. L’AFIC est composé d’une équipe de 18 permanents dont les autres directions sont gérées par : Céline Buanic, Directrice de la Formation, qui coordonne plus de 140 formations par an ; Valérie Deville-Marache, Directrice Administratif et Financier ; Nadia Kouassi-Coulibaly, Directrice des Etudes Economiques et Statistiques, qui produit 15 études économiques d’ampleur tous les ans ; Emilie Tuz, Directrice du Marketing et des Relations avec les Membres, qui organise une cinquantaine d’événements par an. L’AFIC apporte son soutien à 25 Clubs et Commissions dans lesquels les 500 membres actifs et associés impliqués contribuent par leurs actions au rayonnement de l’association et du capital-investissement français.
L’Association générale prévoyance militaire (AGPM) étudierait actuellement la possibilité de transformer le groupe mutualiste en Société de groupe d’assurance mutuelle (Sgam) prudentielle sous Solvabilité 2.
Arnaud Lherbiere, 44 ans, rejoint La Mutuelle Générale en qualité de directeur technique. Rattaché à Stanislas Bressange, Directeur Général, il est membre du comité exécutif.