
Nouvelle présidente pour Pensioenfonds Zorg en Welzijn
Depuis le 1er juin 2019, Joanne Kellermann dirige le conseil d’administration du fonds de pension néerlandais des travailleurs du secteur de la santé et du bien-être.
Adrien Paredes-Vanheule

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Saint-Etienne: le maire Gaël Perdriau devant la justice dans l’affaire du chantage politique à la vidéo intime
Lyon - Escort-boy, caméra cachée et accusations de chantage: la justice entame lundi l’examen de l’affaire dite de la «sextape» à la mairie de Saint-Etienne qui, à bien des égards, dépasse les scénarios de fiction les plus sulfureux. Au coeur du procès prévu toute la semaine à Lyon, le maire de la ville ligérienne, Gaël Perdriau, 53 ans, exclu du parti Les Républicains, est jugé avec d’anciens proches pour chantage, association de malfaiteurs et détournement de fonds publics. Accusé d’avoir utilisé une vidéo intime pour museler un rival, l'édile assure avoir été victime d’une instruction "à charge» et espère convaincre de son innocence le tribunal judiciaire de Lyon, où il risque une peine de prison et inéligibilité. «J’ai besoin d'être débarrassé de cette épée de Damoclès» avant les municipales de mars 2026, a-t-il déclaré à l’AFP à quelques jours de l’audience. Sinon, «la campagne de mes opposants» ne portera que sur les éléments du dossier ayant fuité de manière «partielle et partiale», a-t-il ajouté. Car, malgré les poursuites le visant et le lâchage d’une grande partie de la classe politique stéphanoise, Gaël Perdriau envisage de briguer un nouveau mandat. Il reste ainsi sur la ligne combative qu’il a adoptée quand le scandale a éclaté, en août 2022, avec une enquête de Médiapart. Sur la base des confessions d’un acteur-clé, le site d’informations en ligne a révélé l’existence d’un complot ourdi à la mairie pour museler Gilles Artigues, alors premier adjoint du maire. Ce centriste catholique, qui s'était opposé au mariage homosexuel, a été filmé à son insu en janvier 2015 dans une chambre d’hôtel parisien avec un escort-boy, et les années suivantes la vidéo a servi à brimer ses velléités d’indépendance, écrit le site en publiant des extraits de cet enregistrement volé. L’affaire étant alors publique, Gilles Artigues porte plainte pour «chantage aggravé». «Société taxi Gardes à vue, mises sur écoute, perquisitions s’enchaînent. En juin, les juges d’instruction estiment avoir suffisamment de preuves pour renvoyer le maire devant la justice avec son ancien directeur de cabinet Pierre Gauttieri, son ancien adjoint à l’Education Samy Kéfi-Jérôme, et l’ex-compagnon de celui-ci Gilles Rossary-Lenglet. Ce dernier, un personnage atypique qui fréquentait les milieux politiques sans avoir de mandat, est l’homme par lequel le scandale est arrivé. C’est lui qui, séparé, au chômage et malade, est allé voir Médiapart avec la «sextape». Selon son récit, le maire et son directeur de cabinet, un duo soudé, cherchaient les moyens de «tenir» le premier adjoint avec lequel ils avaient conclu un accord électoral de circonstance pour reprendre la ville à la gauche en 2014, mais dont ils redoutaient qu’il cherche à s'émanciper. Ils s’en étaient ouverts au jeune et ambitieux adjoint à l’Education, qui avait sollicité son conjoint. Gilles Rossary-Lenglet admet avoir alors eu l’idée de piéger Gilles Artigues «sur le plan des moeurs». Devant les enquêteurs, Samy Kéfi-Jérôme reconnaît avoir attiré Gilles Artigues dans la chambre d’hôtel et planqué la caméra. Après de premières dénégations, le directeur de cabinet reconnaît son implication et avoue avoir envisagé de compromettre un autre adversaire, l’ancien maire de Saint-Etienne Michel Thiollière, avec une prostituée mineure, sans aller jusqu’au bout cette fois. Surtout, Pierre Gauttieri lâche Gaël Perdriau qui, dit-il, a donné son «feu vert» au complot et a pris en main son volet financier. Selon les conclusions des enquêteurs, consultées par l’AFP, le piège a en effet été financé à hauteur de 40.000 euros par des fonds municipaux, via des subventions accordées sur «la réserve du maire» à deux associations, ayant servi de «société taxi». Deux couples, à la tête de ces associations, seront jugés pour «abus de confiance». Sans être au courant de l’existence de la vidéo, ils ont reversé les subventions à Gilles Rossary-Lenglet, qui s’en est notamment servi pour payer l’escort-boy avec lequel Gilles Artigues a été filmé. Face aux huit prévenus, Gilles Artigues, Michel Thiollière, l’escort-boy, la ville de Saint-Etienne et l’association Anticor se sont constituées parties civiles. Denis MEYNARD et Charlotte PLANTIVE © Agence France-Presse -
Brésil: importantes mobilisations contre la loi sur l'immunité des parlementaires et l'amnistie de Bolsonaro
Brasilia - Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche au Brésil contre une proposition de loi prévoyant une immunité accrue des parlementaires, et la possibilité d’une amnistie pour l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro, condamné à 27 ans de prison pour tentative de coup d’Etat. Le mouvement s’est transformé en concert à Rio de Janeiro, où les icônes de la musique brésilienne Caetano Veloso, Gilberto Gil et Chico Buarque ont performé sur l’emblématique plage de Copacabana devant quelque 40.000 personnes. A Sao Paulo, coeur économique du pays, une foule de taille similaire -- 42.000 selon un groupe de recherche de l’université de Sao Paulo (USP) -- a défilé sur l’avenue Paulista. Aux cris «Sans amnistie» et à renfort de pancartes «Plus jamais de dictature» ou encore «Le Congrès est une honte nationale», des Brésiliens ont battu le pavé dans une trentaine de villes. «Nous sommes ici pour protester contre ce Congrès, qui est composé de criminels, d’assassins, de corrompus, tous déguisés en politiciens, et qui composent une loi pour se protéger!», dénonce Aline Borges, à Brasilia. Certains avaient revêtus des chemises rouges du parti du président de gauche Luiz Inácio Lula da Silva, d’autres s'étaient enroulés dans le drapeau brésilien, devenu ces dernières années emblème des partisans de l’extrême droite de Jair Bolsonaro. La proposition de loi dénoncé par le gouvernement mais approuvé mardi par la chambre des députés prévoit que le Parlement donne son accord -- par un vote à bulletin secret -- pour toute poursuite judiciaire contre un de ses élus, dans un pays miné par les scandales de corruption. Le président de la chambre des députés, Hugo Motta, a présenté cette possible loi comme une protection contre les abus judiciaires. Le texte a au contraire suscité la colère d’artistes sur les réseaux sociaux. «Une fois de plus, les artistes mobilisent le peuple pour demander la justice dans ce pays», a réagi Yasmin Aimee Coelho Pessoa, étudiante en sociologie de 20 ans présente au concert à Rio. Le ministre de la Justice Ricardo Lewandowski a lui estimé que «le crime organisé pourrait s’infiltrer au sein du Parlement». La colère a grandi mercredi quand les législateurs ont approuvé le traitement en urgence d’un autre texte visant à amnistier des centaines de personnes condamnées pour avoir pris part aux émeutes de Brasilia le 8 janvier 2023. Ce jour-là, des milliers de sympathisants de Jair Bolsonaro avaient saccagé les lieux de pouvoir, réclamant une intervention militaire pour déloger Lula du pouvoir, une semaine après son investiture. Les plus proches alliés de M. Bolsonaro comptent faire en sorte que l’amnistie concerne aussi l’ex-président (2019-2022). Lula a pour sa part promis d’opposer son veto à tout projet d’amnistie. © Agence France-Presse -
Corée du Nord : Kim Jong-un se dit prêt au dialogue avec les Etats-Unis si la dénucléarisation n’est plus exigée
Séoul - Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un s’est dit prêt à reprendre contact avec les Etats-Unis si ces derniers renoncent à exiger que Pyongyang abandonne son programme d’armes nucléaires, ont rapporté lundi les médias officiels nord-coréens. «Si les Etats-Unis abandonnent leur obsession délirante pour la dénucléarisation et, en reconnaissant la réalité, souhaitent véritablement coexister pacifiquement avec nous, alors il n’y a aucune raison pour que nous ne puissions pas nous asseoir en face d’eux», a déclaré M. Kim, selon l’agence de presse d’Etat KCNA. «Je garde personnellement de bons souvenirs de l’actuel président américain, Donald Trump», a-t-il ajouté dans un discours prononcé durant le weekend devant le Parlement nord-coréen. La Corée du Nord a procédé à six essais nucléaires entre 2006 et 2017 et a poursuivi depuis le développement de son arsenal malgré de lourdes sanctions internationales. Pyongyang justifie son programme nucléaire militaire par les menaces dont il se dit l’objet de la part des Etats-Unis et de ses alliés, dont la Corée du Sud. En janvier, Kim Jong Un avait affirmé que ce programme se poursuivrait «indéfiniment». Endurance et résistance Kim Jong Un a estimé, selon KCNA, que les sanctions contre son pays n’avaient pas fonctionné. Au contraire, elles ont aidé la Corée du Nord à «devenir plus forte, à développer une endurance et une résistance qui ne peuvent être brisées par aucune pression», s’est-il félicité. Donald Trump, qui a eu une rare série de rencontres avec Kim Jong Un lors de son premier mandat, s’est montré disposé depuis son retour au pouvoir en janvier à reprendre contact avec le dirigeant nord-coréen, qu’il a qualifié de «type intelligent». Les deux hommes se sont rencontrés la première fois lors d’un sommet historique en juin 2018 à Singapour, la seconde à Hanoï au Vietnam en février 2019 et la dernière fois sur la frontière entre les deux Corées en juin 2019. Mais jamais les Etats-Unis n’ont réussi à arracher à Pyongyang la moindre concession quant à un abandon de ses armes nucléaires. «Le monde sait déjà très bien ce que font les Etats-Unis après avoir contraint un pays à renoncer à ses armes nucléaires et à se désarmer», a déclaré Kim Jong Un devant le Parlement, dans une apparente référence au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, tué en 2011 pendant une intervention de l’Otan contre son pays. Brouille Nord-Sud «Nous n’abandonnerons jamais nos armes nucléaires», a martelé le dirigeant nord-coréen. S’il s’est montré ouvert à une reprise du dialogue avec les Etats-Unis, M. Kim a en revanche dit n’avoir «aucune raison de s’asseoir à la table des négociations avec la Corée du Sud», alors même que le nouveau président sud-coréen, Lee Jae-myung, cherche à apaiser les tensions avec le Nord. «Nous affirmons clairement que nous ne traiterons avec eux sous aucune forme», a déclaré Kim Jong Un. Les relations Nord-Sud se sont fortement dégradées sous l’ancien président conservateur sud-coréen Yoon Suk Yeol (2022-2024), tenant de la ligne dure contre Pyongyang. Le Nord a depuis officiellement renoncé à tout projet de réunification, et a même dynamité d’anciennes routes et voies ferrées inter-coréennes construites lors de périodes de détente au cours des décennies précédentes. Dans le même temps, la Corée du Nord s’est rapprochée de la Russie, envoyant des milliers de soldats combattre sur le front ukrainien et signant un pacte de défense mutuelle l’an dernier. La Corée du Sud craint que ce rapprochement n’aboutisse au transfert de Moscou vers Pyongyang de technologies militaires sensibles. Kim Jong Un a marqué les esprits début septembre en assistant, aux côtés des présidents chinois Xi Jinping et russe Vladimir Poutine, à un immense défilé militaire à Pékin pour le 80ème anniversaire de la défaite japonaise lors de la Seconde guerre mondiale. © Agence France-Presse