Les sanctions pécuniaires prononcées par une autorité administrative ne sont pas assurables
Le respect de l’ordre public s’oppose à ce que toute sanction pécuniaire prononcée par des autorités administratives, et notamment l’ACPR ou l’AMF, soit couverte par un contrat d’assurance.

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Paris - Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, qui veut qu’Emmanuel Macron nomme un Premier ministre de gauche, n’avait toujours pas été contacté mardi matin par le chef de l’Etat et a refusé de dire si le PS censurerait un Premier ministre du camp présidentiel. «Dans la nuit, je dormais sur mes deux oreilles et donc je n’ai pas entendu le téléphone sonner», a-t-il répondu sur France inter alors que le chef de l’Etat a annoncé sa volonté de nommer un nouveau Premier ministre «dans les tout prochains jours» après la chute de François Bayrou. Interrogé sur l’attitude du PS en cas de nomination d’un Premier ministre macroniste comme Sébastien Lecornu ou Catherine Vautrin, M. Faure a refusé de répondre. «Je ne vais pas rentrer dans un récit qui serait celui de dire ce que je ferais avec tel ou tel. Pour l’instant, nous devons revendiquer le pouvoir et faire en sorte que cette possibilité existe», a-t-il plaidé alors que le groupe socialiste, avec ses 66 députés, occupe un rôle pivot à l’Assemblée nationale. «Aujourd’hui nous voulons le changement. Faire en sorte que les Français qui expriment leur exaspération puissent enfin trouver un débouché politique à travers un changement qui ne peut pas être, de mon point de vue, la continuation de ce qu’on connaît depuis longtemps», a-t-il argumenté. © Agence France-Presse -
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L’icône «Super Mario», qui a révolutionné l’industrie du jeu vidéo, fête ses 40 ans
Paris - «Sans Mario, ma vie serait complètement différente» : collectionneur d’objets liés à la mascotte du géant japonais du jeu vidéo Nintendo, Kikai fête cette année ses 40 ans, comme la première aventure du héros moustachu sur console. Sorti au Japon le 13 septembre 1985, «Super Mario Bros.» a révolutionné cette industrie, en étant notamment l’un des premiers titres à faire évoluer son personnage horizontalement dans un univers coloré. «Mon père avait acheté le jeu et j’y joue depuis aussi longtemps que je me souvienne», raconte à l’AFP Kikai, un Japonais qui vit près de Tokyo et qui a réuni dans son bureau «20 à 30.000 objets» liés à Mario. Figurines, peluches, tapis... Chez ce collectionneur, le visage rond et jovial du plombier est partout. Comme lui, plusieurs générations de joueurs se sont pris de passion pour ce personnage créé par le Japonais Shigeru Miyamoto et apparu pour la première fois en 1981 sous le nom de «Jumpman» dans le jeu d’arcade «Donkey Kong». Il devient officiellement Mario en 1983 avec la borne d’arcade «Mario Bros.» puis accède à la célébrité grâce à «Super Mario Bros.», succès mondial sorti sur la console Famicom (NES en Europe) de Nintendo et vendu à plus de 40 millions d’exemplaires. «Accident heureux» «C’est un accident heureux parce qu’au départ, ce personnage n’est pas du tout destiné à devenir une icône du jeu vidéo», souligne Alexis Bross, co-auteur du livre «Générations Mario». Salopette bleue pour mieux le distinguer, casquette rouge pour éviter d’avoir à animer ses cheveux... Au départ, le personnage créé est «purement fonctionnel, avec des contraintes techniques très fortes», puisque Mario n’est alors composé que de quelques pixels sur un écran. Cette esthétique initiale inspire d’ailleurs depuis plus de 15 ans un street-artiste de Lyon, en France, dont les mosaïques mélangeant le héros de Nintendo avec le magicien Gandalf ou Dark Vador fleurissent dans les villes du monde entier. «Retrouver des éléments de ma console de jeu dans la rue, c’est amener dans le réel des choses qui sont immatérielles. Je trouvais ça assez fou», raconte à l’AFP celui qui se fait appeler In The Woup, 39 ans, un masque de Mario vissé sur le visage pour préserver son anonymat. «Mario Kart», «Mario Golf», «Mario Tennis» : le personnage a connu de nombreuses aventures et déclinaisons, avec son frère Luigi et son ennemi Bowser, incarnant même la transition de la 2D vers la 3D du jeu vidéo au moment de la sortie de la Nintendo 64 en 1996. Progressivement, il va s’imposer comme une figure «transgénérationnelle» et «rassurante», affirme Alexis Bross. «C’est un homme moyen, très proche de nous, qui n’a pas de pouvoir à l’origine et est un peu figé dans le temps». Multi-casquettes Face aux succès du moment comme «Fortnite» ou «Roblox», jeux particulièrement populaires chez les jeunes joueurs, Mario bénéficie de la «nostalgie des parents», qui continuent d’acheter et de jouer avec leurs enfants, explique Rhys Elliott, analyste au cabinet Alinea. Conscient de cette situation, Nintendo vient ainsi de lancer au Japon une gamme de vêtements et d’accessoires à destination des tout-petits. Cette vague de produits dérivés va des sacs à dos aux montres de luxe, en passant par les Lego. Mario est même décliné en parcs d’attractions au Japon et aux Etats-Unis. Au cinéma, «Super Mario Bros, le film», sorti en 2023, a été l’un des succès les plus importants de ces dernières années et rapporté plus de 1,3 milliard de dollars. Une suite est prévue pour 2026. Mais à 40 ans passés, fini de jouer le héros délivrant la princesse dans son château en échange d’un baiser. Face à l'émancipation des personnages féminins de Nintendo, désormais héroïnes de leurs propres titres, Mario «s’adapte à de nouvelles audiences et suit un petit peu les mouvements de la société», observe Alexis Bross. En attendant un nouvel opus en 3D des aventures du plombier - le dernier remontant à 2017 avec «Super Mario Odyssey» -, il espère voir germer «une idée absolument nouvelle qui poserait un nouveau jalon dans l’histoire du jeu vidéo». Kilian FICHOU avec Mathias CENA à Tokyo © Agence France-Presse