L’affacturage clame sa pertinence en temps de crise

La production des factors français devrait dépasser, cette année, le seuil symbolique des 400 milliards d’euros, un nouveau record.
Benoit Menou

L’affacturage aime naviguer par temps économiques chahutés. Ou plutôt, autrement dit par l’Association française des sociétés financières (ASF), les factors savent répondre présents au chevet des sociétés. L’exercice en cours le confirme. Au premier semestre 2022, le montant des créances prises en charge par les factors français a bondi de 16,8%, à 203,5 milliards d’euros. Une hausse particulièrement observée à l’international, en progression de 26%, à 71,7 milliards, quand l’activité domestique gagne tout de même 12,3%, à 131,7 milliards.

«Les mois de juillet et août ont également été très actifs, nous devrions afficher pour l’année 2022 un nouveau record en termes de production, au-delà de la barre symbolique des 400 milliards d’euros», avance Philippe Mutin, le président de la commission affacturage de l’ASF. Cette production avait en 2021 progressé de 12,9%, à 365,4 milliards.

«Ce dynamisme va se poursuivre, estime celui qui est par ailleurs directeur général de Crédit Mutuel Factoring et de Factofrance, sous l’impulsion de difficultés d’approvisionnement et d’inflation générant une hausse des besoins en fonds de roulement, et de remboursement des PGE [prêts garantis par l’Etat, NDLR], dont l’octroi avait en 2020 asséché les besoins des sociétés en affacturage.» «Notre rôle va continuer à prendre de l’importance», se félicite Philippe Mutin.

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