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Affaire du chantage à la vidéo intime: à Saint-Étienne, le procès du maire, Gaël Perdriau, débute
Lyon - Les images d’un rival du maire de Saint-Etienne filmé à son insu avec un prostitué ont été diffusées lundi dès l’ouverture du procès dit du «chantage à la sextape», une affaire sulfureuse qui empoisonne la vie politique stéphanoise depuis trois ans. Le montage vidéo, intitulé «In bed with Gilles Artigues» du nom de la victime de ce piège, a été présenté à huis-clos dans la salle d’audience du tribunal judiciaire de Lyon, où le procès se tient toute la semaine. Les huit prévenus, dont le maire Gaël Perdriau (ex-LR) jugé pour chantage, association de malfaiteurs et détournement de fonds publics - des accusations qu’il récuse - sont restés dans la salle. Son ancien Premier adjoint Gilles Artigues aussi, tandis que sa femme et ses enfants sont sortis. Ce centriste catholique, qui s'était opposé au mariage homosexuel, a été filmé à son insu en janvier 2015 dans une chambre d’hôtel parisien avec un escort-boy, raconte à la barre celui qui a servi d’appât et a posé la caméra cachée: l’ancien adjoint à l’Education, Samy Kéfi-Jérôme. «C'était une commande formulée par Pierre Gauttieri», alors directeur de cabinet du maire, «la commande était de piéger Gilles Artigues sur son homosexualité refoulée», précise-t-il. En échange, le directeur de cabinet promet à ce jeune adjoint très ambitieux «le soutien du maire aux élections législatives de 2017". «Je n’ai pas d'éléments prouvant que le maire a connaissance de ces choses, mais si Pierre Gauttieri prend un tel engagement, j’en déduis qu’il a forcément eu l’aval» de Gaël Perdriau, déclare encore Samy Kefi-Jérôme. «Et cette commande, ce n’est pas par voyeurisme mais pour se prémunir» contre une éventuelle dissidence de Gilles Artigues aux municipales de 2020, pense-t-il. Selon le dossier d’instruction, Gaël Perdriau a utilisé la vidéo volée pour garantir la «loyauté» de son Premier adjoint, avec lequel il avait noué un accord électoral de circonstance afin de reprendre la ville de Saint-Etienne à la gauche en 2014. «Combatif» L'édile, qui encourt dix ans de prison et une peine d’inéligibilité, assure ne jamais avoir commandité cette vidéo et ne pas l’avoir utilisée, et se présente comme victime d’une instruction "à charge». Il aborde le procès «combatif et déterminé» selon son avocat Jean-Félix Luciani. «J’ai besoin d'être débarrassé de cette épée de Damoclès» avant les municipales de mars 2026, a confié à l’AFP Gaël Perdriau qui n’exclut pas de briguer un nouveau mandat. Malgré son exclusion du parti Les républicains et le lâchage d’une partie des élus locaux, le maire a toujours refusé de démissionner depuis que le scandale a éclaté, fin août 2022, sur le site d’informations Médiapart. Gardes à vue, mises sur écoute, perquisitions, confrontations se sont succédé pendant trois ans jusqu’au renvoi devant la justice du maire, de son ancien directeur de cabinet, de son ancien adjoint à l’Education et de l’ex-compagnon de celui-ci Gilles Rossary-Lenglet. Ce dernier, un personnage atypique qui fréquentait les milieux politiques sans avoir de mandat, est l’homme par lequel le scandale est arrivé. C’est lui qui, séparé, au chômage et malade, est allé voir Médiapart avec la «sextape». Il doit être entendu lundi après-midi. «Sociétés-taxis» Le directeur de cabinet Pierre Gauttieri et le maire, dont les témoignages se contredisent, passeront à leur tour à la barre mardi. Après de premières dénégations, le fidèle collaborateur a reconnu son implication et avoue avoir envisagé de compromettre un autre adversaire, l’ancien maire de Saint-Etienne Michel Thiollière, avec une prostituée mineure, sans aller jusqu’au bout cette fois. Surtout, Pierre Gauttieri a lâché Gaël Perdriau qui, dit-il, a donné son «feu vert» au complot et a pris en main son volet financier. Selon les conclusions des enquêteurs, consultées par l’AFP, le piège a en effet été financé à hauteur de 40.000 euros par des fonds municipaux, via des subventions accordées sur «la réserve du maire» à deux associations, ayant servi de «société taxi». Deux couples, à la tête de ces associations, sont jugés pour «abus de confiance». Sans être au courant de l’existence de la vidéo, ils ont reversé les subventions à Gilles Rossary-Lenglet, qui s’en est notamment servi pour payer l’escort-boy. Denis MEYNARD et Charlotte PLANTIVE © Agence France-Presse