Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
Le taux d’inflation annuel est confirmé à 7,6% pour janvier aux Pays-Bas, son niveau le plus bas depuis février dernier selon l’institut statistique CBS, principalement grâce à une baisse des prix de l’énergie (-3,4% après +30%), et en particulier du gaz (-19,3%). En rythme mensuel, les prix à la consommation ont chuté de 1,4% en janvier (+0,5% en décembre). L’indice HICP aux normes européennes ressort à +8,4% en glissement annuel en janvier, après +11% en décembre. Globalement, l’inflation sous-jacente (hors énergie, alimentation, alcool et tabac) a atteint un nouveau record de 6,4%, après une accélération de 6,2% en décembre.
Le taux d’inflation annuel est confirmé à 7,6% pour janvier, son niveau le plus bas depuis février dernier selon l’institut statistique CBS, principalement grâce à une baisse des prix de l’énergie (-3,4% après +30%), et en particulier du gaz (-19,3%). En rythme mensuel, les prix à la consommation ont chuté de 1,4% en janvier (+0,5% en décembre). L’indice HICP aux normes européennes ressort à +8,4% en glissement annuel en janvier, après +11% en décembre.
L’indice des prix aux normes européennes (HICP) a augmenté moins que prévu en janvier en Allemagne selon la première estimation publiée jeudi par Destatis, à 0,5% sur un mois et 9,2% sur un an, quand les économistes prévoyaient en moyenne plutôt 1,2% d’un mois sur l’autre et une accélération à 10% en rythme annuel. En décembre, l’indice HICP avait reculé de 1,2% sur un mois et progressé de 9,6% sur un an.
Les ventes au détail de la zone euro ont reculé conformément aux attentes en décembre, soulignant la faiblesse de la demande des consommateurs en fin d’année face à une inflation élevée, selon Eurostat. Le volume des ventes au détail dans les 19 pays partageant alors l’euro a diminué de 2,7% en décembre en glissement mensuel et de 2,8% en glissement annuel. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une baisse de 2,5% sur un mois et une baisse de 2,7% sur un an.
Les commandes à l’industrie ont progressé plus que prévu en décembre en Allemagne, de 3,2% sur un mois en données ajustées des variations saisonnières, montre la publication de Destatis lundi. Les analystes tablaient sur une hausse de 2% seulement après une baisse de 4,4% en novembre (chiffre révisé). La progression en décembre est principalement due aux commandes à grande échelle : fabrication d’appareils de distribution d’électricité, de moteurs et de turbines, et de machines aéronautiques et spatiales. Hors ces commandes, elles ont affiché une baisse de 0,6% au cours du mois. A quelques exceptions près, les nouvelles commandes n’ont cessé de baisser en 2022, pour atteindre un niveau de 10,1% inférieur en décembre 2022 par rapport à décembre 2021. Par rapport à décembre 2019, avant la pandémie de coronavirus, les commandes des usines ont augmenté de 1,2%.
Les ventes au détail de la zone euro ont reculé conformément aux attentes en décembre, soulignant la faiblesse de la demande des consommateurs en fin d’année face à une inflation élevée, selon Eurostat. Le volume des ventes au détail dans les 19 pays partageant alors l’euro a diminué de 2,7% en décembre en glissement mensuel et de 2,8% en glissement annuel. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une baisse de 2,5% sur un mois et une baisse de 2,7% sur un an.
Les commandes à l’industrie ont progressé plus que prévu en décembre en Allemagne, de 3,2% sur un mois en données ajustées des variations saisonnières, montre la publication de Destatis lundi. Les analystes tablaient sur une hausse de 2% seulement après une baisse de 4,4% en novembre (chiffre révisé).
L’activité en zone euro a rebondi en janvier, selon des données publiées vendredi par Eurostat. Son PIB a augmenté de 0,1% au quatrième trimestre en rythme séquentiel, et de 1,9% sur l’année. L’indice PMI est venu confirmer cette reprise, repassant en zone d’expansion, à 50,3 points contre 49,3 points en décembre. Le constat est plus nuancé dans les principales économies de la zone euro. L’indice PMI composite allemand s’est établi à 49,9 en janvier, indiquant une stagnation de l’activité du secteur privé, après six mois consécutifs de contraction. En France, l’indice PMI composite s’est établi à 49,1 en janvier 2023, sans changement par rapport au mois précédent. L’indice PMI composite italien est passé de 49,6 en décembre à 51,2 en janvier 2023. C’est la première fois que cet indice passe en territoire positif depuis juin 2022 dans ce pays.
L’activité en zone euro a rebondi en janvier, selon des données publiées vendredi par Eurostat. La zone euro a cru de 0,1% du PIB au quatrième trimestre par rapport au trimestre précédent, et de 1,9% sur l’année. L’indice PMI est venu confirmer cette reprise, repassant en zone d’expansion, à 50,3 points contre 49,3 points en décembre. Même si la demande a de nouveau chuté, l’indice des nouvelles commandes s’est nettement rapproché du seuil de l'équilibre. La hausse de l’emploi dans le secteur a aussi contribué à une amélioration du moral des entreprises, à un plus haut depuis avril. L’indice de la production future est passé de 55,5 à 60,4. Le sous-indice des prix à la production est passé de 61,0 à 62,0, inférieur aux niveaux observés l’an dernier. Plus précisément, la croissance de l’indice PPI des prix à la production a ralenti à 24,6% en glissement annuel en décembre, le niveau le plus bas depuis novembre 2021, mais un niveau bien supérieur aux attentes du marché (22,5 %). Les pressions inflationnistes devraient se maintenir. D’autant que, malgré les hausses de prix, le PMI du secteur des services est ressorti à 50,8, première hausse au-dessus du seuil des 50 depuis juillet. Il était à 49,8 en décembre.
Le secteur financier européen a appelé jeudi l’Union européenne à mieux chiffrer le coût du transfert des activités de compensation des dérivés de Londres vers le continent. Les associations du secteur des produits dérivés (ISDA et FIA), l’association des fonds spéculatifs et des investissements alternatifs (AIMA) et l’EFAMA, qui représente le secteur de la gestion d’actifs de l’UE, ont déclaré conjointement que la mise en œuvre de ces plans serait coûteuse. Cette proposition «rendrait les entreprises de l’UE moins compétitives et aurait un impact négatif sur le marché des produits dérivés, les membres compensateurs de l’UE et leurs clients, les investisseurs et les épargnants de l’UE, ainsi que sur l’Union des marchés des capitaux», indique la déclaration. L’UE veut voir les taux d’intérêt à court terme, les swaps de taux d’intérêt et les swaps de défaut basculés vers des compensateurs comme Deutsche Boerse.
Le secteur financier européen a appelé jeudi l’Union européenne à mieux chiffrer le coût du transfert des activités de compensation des dérivés de Londres vers le continent. Les associations du secteur des produits dérivés (ISDA et FIA), l’association des fonds spéculatifs et des investissements alternatifs (AIMA) et l’EFAMA, qui représente le secteur de la gestion d’actifs de l’UE, ont déclaré conjointement que la mise en œuvre de ces plans serait coûteuse.
Les indicateurs restent en zone de contraction économique mais ils se redressent de nouveau en janvier. En France, le PMI manufacturier est un peu inférieur à la première estimation.
Le secteur industriel s’est bien repris en janvier en italie, d’après l’enquête préliminaire auprès des directeurs d’achat publiée mercredi par S&P Global (ex-IHS Markit). L’indice PMI manufacturier passé à 50,4 en janvier, après 48,5 en décembre, bien au-dessus des prévisions du marché de 49,6, et en territoire d’expansion pour le premier mois depuis juin 2022. Pourtant, la production a encore été limitée par une 9e baisse consécutive des nouvelles commandes entrantes avec les craintes de récession et la hausse des coûts d’emprunt.
Le secteur industriel s’est bien repris en janvier en italie, d’après l’enquête préliminaire auprès des directeurs d’achat publiée mercredi par S&P Global (ex-IHS Markit).
Les indicateurs restent en zone de contraction économique mais ils se redressent de nouveau en janvier. En France, le PMI manufacturier est un peu inférieur à la première estimation.
L’Allemagne devrait envisager la création d’une réserve nationale de gaz, a déclaré l’autorité de régulation des réseaux du pays, à la suite des inquiétudes sur les risques de pénuries d'énergie. «En dehors de la loi sur le stockage du gaz, il n’existe pas de réserve stratégique de gaz en Allemagne», a expliqué l’Agence fédérale des réseaux, en référence à la législation qui, l’année dernière, a permis aux Länder d’acheter du gaz sur les marchés mondiaux pour éviter les pénuries. Avant l’invasion de l’Ukraine, le secteur allemand de l’énergie avait rejeté une telle proposition, affirmant que ses contrats à long terme avec la Russie garantissaient l’approvisionnement, tandis que la création d’une réserve pourrait faire grimper les prix.
L’économie de la zone euro a enregistré une croissance inattendue au quatrième trimestre, de 0,1% en rythme trimestriel et 1,9% en rythme annuel selon les estimations du PIB publiées mardi par Eurostat, alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une contraction de 0,1% et une expansion de 1,8% en rythme annuel.