Le succès de la contre-OPA du Nasdaq dépend du retrait volontaire de l’offre d’Euronext ou d’un veto des autorités norvégiennes à sa prise de contrôle.
L’opérateur boursier américain Nasdaq OMX a annoncé jeudi lancer une offre publique d’achat sur la Bourse d’Oslo au prix de 152 couronnes norvégiennes par action. La cible est ainsi valorisée quelque 6,54 milliards de couronnes norvégiennes, soit environ 770 millions de dollars. Cette deuxième offre d’achat en un mois représente une surenchère de près de 5% sur celle lancée le 14 janvier dernier par Euronext, à 145 couronnes par action Oslo Bors. L’action Euronext abandonnait 2,29% à 53,25 euros vers 12h30 à Paris.
Le London Stock Exchange (LSE) a annoncé mercredi son intention d’acquérir 4,92% du capital d’Euroclear, le dépositaire central. La Bourse de Londres mettra sur la table 278,5 millions d’euros et s’attend à disposer d’un représentant au conseil d’Euroclear Holding.
L’opérateur boursier américain Nasdaq OMX a annoncé jeudi lancer une offre publique d’achat sur la Bourse d’Oslo au prix de 152 couronnes norvégiennes par action. La cible est ainsi valorisée quelque 6,54 milliards de couronnes norvégiennes, soit environ 770 millions de dollars. Cette deuxième offre d’achat en un mois représente une surenchère de près de 5% sur celle lancée le 14 janvier dernier par Euronext, à 145 couronnes par action Oslo Bors.
L’opérateur boursier paneuropéen Euronext a annoncé hier avoir formellement lancé son offre publique d’achat (OPA) «amicale» à 625 millions d’euros sur Oslo Bors VPS. Euronext propose un prix unitaire de 145 couronnes norvégiennes par action, soit une prime de 32% par rapport au cours de clôture du titre le 17 décembre dernier, dernier jour avant qu’Euronext ne soumette son offre aux actionnaires du groupe norvégien. L’offre sera financée intégralement en numéraire et vise 100% des actions Oslo Bors. Elle sera ouverte jusqu’au 11 février à 17h30. Vendredi, Oslo Bors avait indiqué discuter avec d’autres acheteurs potentiels, mais Euronext dispose déjà de l’engagement irrévocable de plus de 45% des actionnaires, soit plus de 50% du capital en comptant ses propres actions. Euronext indique s’attendre à ce que l’opération soit relutive d’au moins 10% sur le bénéfice par action.
L’opérateur boursier paneuropéen Euronext a annoncé lundi avoir formellement lancé son offre publique d’achat (OPA) «amicale» à 625 millions d’euros sur Oslo Bors VPS. Euronext avait annoncé le mois dernier son intention d’absorber le propriétaire de la Bourse d’Oslo et poursuivre ainsi sa stratégie de croissance externe.
Le conseil d’Oslo Bors a invité vendredi toutes les parties intéressées à «prendre part à une procédure d’offres» pour le rachat de l’opérateur boursier norvégien, selon un communiqué. La Bourse d’Oslo entend s’entretenir avec Euronext, qui détient déjà 5,1% de son capital, et d’autres candidats intéressés, avant de faire une recommandation à ses actionnaires, ajoute-t-elle. Fin décembre, Euronext a annoncé son intention de lancer une offre à 625 millions d’euros sur Oslo Bors après s'être assuré le soutien d’actionnaires pesant 49,6% du capital. Les dirigeants de la bourse norvégienne n'étaient pas au courant de la démarche de ces actionnaires.
Le conseil d’administration de l'opérateur norvégien sort de sa torpeur alors qu’Euronext s’est déjà assuré du soutien d’une majorité des actionnaires.
Euronext a annoncé lundi avoir atteint avec un an d’avance les objectifs de coûts et de marge d’Ebitda de son plan stratégique «Agility for growth», mais a dans le même temps annoncé que son objectif de revenus tirés de ses initiatives de croissance ne serait pas atteint. L’opérateur boursier a également publié une hausse de ses résultats au troisième trimestre. Le titre Euronext cédait 1,03% à la mi-journée alors que le SBF120 était stable au même moment.
Le trader haute fréquence américain rachète son compatriote pour un milliard de dollars, ramenant de 90% à 63% la part de la tenue de marché dans son activité.
L’américain Virtu Financial, teneur de marché et poids lourd du trading haute fréquence, a annoncé mercredi l’achat de son compatriote ITG, un courtier très présent auprès de la clientèle des investisseurs institutionnels. Conseillé par Jefferies, l’acquéreur propose 30,30 dollars par action ITG en cash, soit un total d’un milliard de dollars (870 millions d’euros) et une prime de 40% sur le cours moyen des 30 dernières séances. La transaction sera financée à l’aide d’un prêt de 1,5 milliard de dollars apporté par Jefferies et RBC.